Les brèves de la semaine #46

– Bien que Chouchou trouve ça un peu mou, le test de « Jessica Jones » est concluant. Après ses rôles d’écervelée fofolle dans « Veronica Mars » et « Gilmore girls », c’est assez bizarre de voir Krysten Ritter en héroïne sombre et tourmentée, mais elle s’en sort très bien!

– Lundi, Facebook me suggère que je pourrais connaître mon ex et avoir envie de le demander en ami. Que répondre? « En effet, je le connais, et c’est justement pour ça que je n’ai surtout pas envie de le demander en ami »? Ou encore: « Non merci, je suis déjà assez déprimée en ce moment »?

– Mercredi matin, je vais faire mon marché dans le centre de Monpatelin. Il y a un nouveau caviste, auquel je me dépêche d’acheter une bouteille de Tariquet; ma fleuriste ne me fait pas payer ma botte de renoncules jaunes parce que deux des têtes sont abîmées, et ma pharmacienne piétine allègrement les règles de la Sécu afin de me donner assez de Lutényl pour tenir jusqu’en janvier. J’aime les commerçants de mon village. 
– Comme je rentre chez moi après avoir fait mes courses, je suis contactée par une jeune femme du service clientèle de ma banque qui fait un sondage pour savoir si je suis satisfaite des services qui me sont fournis à titre professionnel, ainsi que de ma relation avec ma conseillère. L’expression « fléau lâché à la face du monde » est employée dans la conversation qui suit. J’espère que c’est assez clair.

– La nuit, le vent se déchaîne et fait un raffut monstre qui, combiné à mes angoisses, me tient éveillée jusqu’à 4h30. Ensuite, avec une vivacité intellectuelle que m’envient les mollusques du monde entier, je me souviens que j’ai des boules Quiès dans ma table de chevet. 

– Jeudi, j’apprends que « Ici » de Richard McGuire, que j’ai traduit, vient de remporter le prix de la meilleure bédé de l’année 2015 décerné par le magazine LIRE. Je n’y suis pas pour grand-chose, mais ça me fait quand même super plaisir!

– Pendant l’assemblée générale de copropriété, le ravalement de la façade de ma résidence (coût estimé: dans les 4200€ pour mon appart’, sauf si on rajoute les volets, auquel cas il faudra compter pas loin de 5000€) est voté pour 2017. Je finis de rembourser mon crédit immobilier début 2018. Depuis le temps que ça traîne, je suis vraiment dégoûtée qu’on n’ait pas attendu un an de plus.

– Vendredi, après maintenant 2 ans d’abstinence, j’ai envie d’une box surprise. Le thé, en période de Noël, il ne faut pas trop y songer: tout va être bourré de cannelle. Alors, j’opte pour la maxi-boîte d’Hortense, création d’une jeune entrepreneuse belge sympathique dont j’ai déjà testé les produits à ma grande période « box ». Je profite également des frais de port gratuits chez Pulpe de Vie en ce Black Friday pour me commander leur mousse nettoyante que j’ai super envie de tester.

– Pour me convaincre de faire une séance de fitness, je dois me promettre 1/ un bain chaud quand j’aurai terminé 2/ une assiette de fromage et de raisin blanc arrosé de Tariquet en guise de dîner. Je deviens chère à auto-soudoyer, moi.

– A une heure du matin, au lieu de dormir, je suis en train de tenir une conversation hilarante sur Facebook avec IsaScully, Maminoupik, Fabulus et, par intermittence, PPLC qui est à un concert (si j’ai bien tout compris). Ceci est un authentique revival de l’ex-forum du fan club des *biiiiip*, à l’époque où nous avions des goûts musicaux de merde mais encore un seul menton par personne.

– Samedi matin, je me pointe à la gare de Monpatelin à 11h. Une voix féminine onctueuse m’annonce que le prochain TER pour Toulon passera dans 8 minutes. Au bout d’un quart d’heure d’attente, je me lève et vais consulter l’affichage électronique. Mon TER a purement et simplement disparu. Tout comme celui d’après, d’ailleurs. Et bien entendu, sans la moindre explication orale ou écrite.

– Cela ne m’empêche heureusement pas de passer quelques heures délicieuses avec Gaby. Nous commençons par déjeuner chez Marco où je déguste de sublimes saccottini au gorgonzola, à la poire et aux noix, puis un dolce ricotta-poire, le tout arrosé d’un verre de Falanghina. Après ça, nous dévalisons Contrebandes, puis descendons jusqu’à la Fnac et faisons un crochet infructueux par Le carré des mots. Je finis mes achats du swap Perfect Strangers (un foulard tacheté de doré chez Camaïeu, un set de 3 miniatures de crème pour les mains dans une jolie boîte métallique chez L’Occitane), puis nous allons reprendre des forces à La Théière où nous papotons un long moment, elle devant un chocolat chaud à l’amande, moi devant un thé 3 Empires, avant de nous séparer ravies. A refaire!

– En rentrant chez moi, je commets l’erreur de lire une récente interview de Marion Maréchal-Le Pen à côté de qui ma banquière n’est qu’un fléau de catégorie Poussin, et qui risque malheureusement fort de devenir la prochaine présidente de la région PACA. J’avais passé un super après-midi, me voilà de nouveau avec la tension à 26.

Bonne fin de week-end et excellente semaine!

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5 réflexions sur “Les brèves de la semaine #46”

  1. J'ai lu aussi les propos de la Marion … je suis effarée. Elle vit à quel siècle, sans déconner ? On n'habite décidément pas la même France … Elle me fait peur … 🙁

  2. Ce qui est "marrant", c'est qu'elle fait tout pour renvoyer les femmes à la maison alors qu'elle-même ne semble pas du tout décidée à y rester (hélas).

  3. Et encore moins marrant, elle est jolie (ou objectivement pas moche), ce qui est un argument, aussi affligeant soit-il, qu’on le veuille ou non, qu’on l’admette ou non. Triste.

    Et pour reprendre dans l’ordre : pour Jessica Jones comme pour chaque adaptation de comics, je fais parler mes réflexes d’otaku qui a peur que l’œuvre d’origine soit dénaturée. Ce qui n’est pas forcément un mal, mais bon, réflexe. Et j’ai aussi peur du girl power qu’on nous sert à toutes les sauces. Mais bon, je regarderai cette série, comme tout le monde 🙂

    Concernant les fléaux bancaires, une amie m’a raconté l’anecdote suivante : un homme approvisionne en espèces son compte bancaire vide pour débloquer sa carte, puis revient demander, étonné, pourquoi il ne peut toujours pas utiliser sa carte. On lui explique qu’il y a un délai de 24 heures, il panique puisqu’il n’a plus d’argent en liquide, demande comment il va faire pour vivre en attendant (sachant que c’est un samedi), ce à quoi on lui répond : « et la banque, comment vous croyez qu’elle ait fait pendant que vous étiez à découvert ?! ». Youhou, pauvre petite banque hein.

    Ah, super, pour le ravalement de façade. Bon courage. On y a échappé jusqu’à présent, notamment parce que ça reviendrait à 16 000 € pour certains lots… dont le nôtre…

  4. J'avais beaucoup aimé la mousse nettoyante Funny Bee mais je voulais tester autre chose. J'ai tenté Pulpe de vie et ça ne m'a pas convaincue.

  5. Elle ne devrait pas tarder à arriver, je verrai bien! Les cosmétiques, c'est vraiment un domaine où ce qui convient à l'une ne conviendra pas vraiment à l'autre. Je crois que je ne connais aucun produit qui fasse l'unanimité!

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