« Le Tout Nouveau Testament »

Dieu existe; il habite à Bruxelles et c’est un odieux connard. Quand il n’est pas occupé à terroriser sa famille, il s’amuse à inventer des tonnes de règles débiles pour faire souffrir l’humanité. Mais un jour, la fille de Dieu en a marre. Après avoir utilisé l’ordinateur de son père pour balancer leur date de décès à tous les gens munis d’un portable, elle s’enfuit par le tambour de la machine à laver et, sur les conseils de son célèbre frère, entreprend de réunir six apôtres supplémentaires…
Je m’attendais au genre de comédie grinçante dans lesquelles Benoît Poelvoorde excelle d’habitude, et je me suis pris une bonne grosse claque. Malgré quelques passages drôles, « Le Tout Nouveau Testament » ne se distingue résolument pas par son humour. Tantôt tragique, tantôt surréaliste, tantôt poétique, tantôt cruel, tantôt émouvant, tantôt absurde, c’est un film frappé du sceau de la pure belgitude, une sorte de « Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » qui s’interrogerait sur le sens de la vie sans prendre de gants. Avec en prime une jeune actrice formidable, Pili Groyne, une chouette BO signée An Pierlé et un générique de fin entièrement brodé au point de croix. A mon avis, on adore ou on reste tout à fait insensible – et je suis résolument dans le premier camp. 

3 réflexions sur “« Le Tout Nouveau Testament »”

  1. Je ne savais pas à quoi m'attendre, je savais juste que le pitch me parlait et que je voulais le voir (au point que ce fut ma première sortie ciné depuis 10 mois !). Comme toi, je suis tombée sous le charme. C'est belge, c'est bon ♥

  2. Zéphine (aka Malvi)

    J'ai eu la chance de le voir il y a déjà deux mois (en avant première donc!), depuis mon bout du monde, à la faveur de la programation très éclectique du "New Zealand Inetrnational Film Festival", entre un film Suédois auquel je n'ai rien compris et un film Argentin où je me suis royalement fait ch*er…

    J'ai beaucoup apprécier la belgitude de ce film, d'autant plus avec la distance géographique et temporelle qui me sépare de mon pays.
    Mais ça m'a aussi donné l'occasion de constater que l'humour belge, très souvent emprunt d'acidité, ne s'exporte pas bien… Les quelques réactions dans la salle ne provenaient que des rares Belges présent, alors qu'une bonne partie de la population était francophone.

    (pour celles-zé-ceux que ça intéressent, Hughes Dayez et Rudy Léonet recevait Jaco Van Dormael et son co-scénariste (dont j'ai oublié le nom) pour discuter du film. C'était intéressant et très bon enfant. Le podcast est disponible ici: http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=2040762&channel=purefm )

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