
– Mercredi en fin d’après-midi, délaissant tous les trucs qui me restent à faire chez moi avant mon départ du lendemain, je file bouquiner au bar de la Place avec un verre de punch. Les retraités qui occupent les autres tables s’interpellent bruyamment avé l’assent; l’eau de la fontaine scintille au soleil; les platanes bruissent doucement au-dessus de ma tête; les boules des joueurs de pétanque s’entrechoquent sur le terrain voisin. C’est toujours une petite mort de m’en aller pour retrouver la grisaille et la pollution de Bruxelles. Mais je sais aussi que quand je vivais là toute l’année, je m’ennuyais à me taper la tête contre les murs, alors j’essaie de prendre le meilleur des deux endroits et de ne pas trop me languir de l’autre quand je n’y suis pas.
– Pour me consoler, je demande à Chouchou de m’emmener au ramen bar qu’il a testé l’avant-veille et qualifié de « digne successeur du Yamato ». Le bouillon est mal assaisonné (où est l’ail?); je trouve les nouilles farineuses et les accompagnements pourraient être plus variés. Je ne suis pas séduite.
– Vendredi, je reçois trois enveloppes-mystère ainsi que deux nouveaux DVD de Jillian Michaels – je connais par coeur ceux que j’ai déjà, du moins ceux qui sont faisables pour moi, et je commençais à m’ennuyer sérieusement. Je teste tout de suite le level 1 du « Killer Abs« . Pendant les deux premiers circuits, je ricane « Trop facile ». Pendant les deux derniers, je ne dis rien: je suis trop occupée à compter les gouttes de sueur qui s’écrasent sur mon tapis.
– Samedi noir, noir, noir. Mais avec un peu de chance, débouchera sur du mieux.
– Pour nous remettre de nos émotions, un excellent dîner végétarien dans la petite cour d’AMI, dont je retiens deux idées de recettes: une salade quinoa-pomelo-feta-tomate-basilic et une tarte à la rhubarbe coiffée d’un crumble à l’orange. Sain et délicieux, que demande le peuple? (« Des calories négatives! »)
– Dans la foulée, une promenade digestive autour des étangs d’Ixelles nous ramène près d’une géocache qui nous avait échappé l’an dernier – mais pas cette fois, ha ha! Seul hic: il n’y a pas de stylo dans le container de taille 2, et je n’en ai pas non plus sur moi. Par contre, j’ai un flacon de vernis Essie, et je me débrouille pour écrire notre pseudo avec le pinceau.
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Ah Ah le coup du voyage dans le temps m'as bien fait rire! je suis rentrée de Nice mercredi et c'est exactement l'impression que j'ai eu!