Ca fait maintenant 3 semaines que je porte le
bracelet connecté UP24 que j’ai eu
tant de mal à me procurer. Comme plusieurs d’entre vous semblaient intriguées par la chose, il me semble intéressant de faire une présentation et un premier bilan.
La mise en service
Marika m’avait dit: « Tu vas voir, c’est super simple ». Alors… oui et non. Effectivement, les instructions tiennent en trois lignes.
– Télécharger l’application sur un mobile (iPad dans mon cas, puisque je ne possède pas de smartphone): OK.
– Mettre le bracelet en charge sur un port USB à l’aide du câble fourni, et le laisser jusqu’à ce que le petit soleil rouge ait cessé de clignoter: c’est un peu long la première fois, mais pas de problème non plus.
– Appuyer sur le bouton du bracelet pour allumer le soleil rouge et cliquer sur la touche synchroniser dans l’application: et là, impossible d’allumer le soleil rouge; il apparaissait brièvement tant que je maintenais la pression sur le bouton mais disparaissait dès que je la relâchais, ce qui signifie que le bracelet n’était pas allumé et qu’il refusait de connecter avec mon iPad.
J’ai fini par y arriver, mais je ne sais pas trop comment. Et avant que vous ne me traitiez de truffe: Lady Pops, qui a acheté le même bracelet la semaine d’après, a eu le même problème non pas avec un, mais avec deux d’entre eux.
Une fois le bracelet en service, il ne reste plus qu’à créer un profil dans l’application (en bonne parano, je n’ai pas donné mon vrai nom pour qu’il soit associé à toutes ces données si précises sur mon état physique), à personnaliser certains paramètres si on le désire et à définir des objectifs.
La batterie tient une semaine entière, et à partir de la deuxième fois, il ne faut plus qu’une demi-heure environ pour la recharger.
Au quotidien, les manipulations à effectuer sur le bracelet sont minimales: il suffit de pousser une fois sur le bouton quand on se couche pour passer en mode Nuit, et une fois quand on se lève pour passer en mode Jour.
Le suivi d’activité
C’est la fonction pour laquelle j’ai fait l’acquisition de ce bracelet. Suivant les recommandations de Jawbone, je me suis fixé un seuil de 10 000 pas à atteindre chaque jour. Comme je fonctionne beaucoup aux objectifs quantifiés, je pensais que ce serait motivant pour moi. Et de fait, ça a spectaculairement modifié mon activité quotidienne. Avant, je passais mes journées le fondement sur ma chaise de bureau, en minimisant mes efforts physiques. Je ne me levais pas quand j’avais un truc à faire: j’attendais d’en avoir trois ou quatre à regrouper. Pareil pour les sorties: je ne mettais pas le nez dehors pour une seule course, seulement pour plusieurs, et en calculant le circuit de mes déplacements au plus court pour gagner du temps et économiser de l’énergie.
Maintenant… c’est tout l’inverse. Je saisis le moindre prétexte pour me dégourdir les jambes, aller et venir dans l’appartement, descendre et remonter les escaliers de mon immeuble. Et je saute sur toutes les occasions d’aller faire un tour à l’extérieur. Au lieu d’attendre le marché du dimanche matin pour regarder les sorties bédé au Brüsel de la place Flagey, je pousse jusque là dès que j’ai une demi-heure de libre. A Monpatelin, je n’attends pas d’avoir un sac plein de bocaux en verre pour les porter au container: j’y vais au fur et à mesure. Tout cela s’additionne, et si c’est vrai que ça me prend du temps, ça me fait un bien fou en terme de tonicité.
Et puis, le plus étonnant: un jour où je ne pouvais pas vraiment sortir, mais où je tenais quand même à atteindre les 10 000 pas, je me suis mise à courir en rond dans mon salon. Moi qui avais toujours été sujette à des problèmes rapides d’essoufflement, point de côté, poumons en feu et coeur au bord de l’explosion, je me suis surprise à trottiner sans problème pendant une bonne demi-heure. A défaut de me faire perdre beaucoup de poids, les cinq mois de fitness avec Jillian ont donc bien développé mon endurance! Du coup, je me suis acheté une paire de baskets de running et dimanche, pour la première fois, je suis allée courir dehors. J’ose rêver que cela deviendra une pratique régulière.
Par contre, j’ai été assez déconfite de découvrir que, même en faisant 10 000 pas dans la journée, je ne brûlais pas plus de 1700 calories!
Le suivi du sommeil
Je n’étais pas particulièrement intéressée par cette fonction: après avoir été insomniaque une grande partie de ma vie, je jouis désormais d’un bon sommeil pour peu que personne ne ronfle bruyamment à côté de moi et qu’aucun bébé ne hurle à la mort dans l’appartement voisin. Néanmoins, la curiosité m’a poussée à définir quand même un objectif de 7h30 par nuit et à regarder de quelle façon mon sommeil se décomposait: temps d’endormissement, proportion de sommeil léger et de sommeil profond, réveils durant la nuit… Ca reste très instructif.
Par ailleurs, je n’utilise pas de réveil en ce moment, mais pour les gens dont c’est le cas, le UP24 possède une fonction très chouette: vous réglez l’heure maximale de votre lever – disons, 7h – et dans les 30 minutes précédentes, il choisit le meilleur moment pour vous réveiller d’une impulsion qui fait vibrer le bracelet. Cela vous évite d’être brutalement tiré des bras de Morphée pendant une phase de sommeil profond, à laquelle il est toujours plus difficile de s’arracher.
Le suivi alimentaire
C’est la seule fonction que je n’utilise pas pour le moment, parce qu’il me paraît laborieux de comptabiliser tout ce que j’avale pour savoir combien de calories je consomme chaque jour (sachant que je mange déjà sainement et ne suis pas prête à m’affamer pour maigrir). Je testerai peut-être par curiosité, disons sur une semaine, histoire de mesurer l’ampleur éventuelle des dégâts. Mais même pour avoir une silhouette de sylphide, je refuse de me restreindre à 1200 calories par jour.
Bilan
Pour l’instant, je suis très satisfaite de mon bracelet. Hyper simple d’utilisation, il satisfait mon amour des objectifs quantifiés et me motive énormément pour me bouger. Dès la première semaine d’utilisation, j’avais déjà perdu un kilo (depuis, croyez-le ou non, je ne suis même pas remontée sur ma balance tellement je me sens bien!).
Je n’ai que deux reproches mineurs à lui faire:
– Il est vraiment moche, et bien qu’il ne me gêne pas du tout, ça m’emmerde de l’avoir au poignet en permanence.
– Je regrette de ne pas voir où j’en suis de mes pas au fur et à mesure – pour ça, je dois synchroniser avec mon iPad, que je n’emmène pas avec moi en promenade.
Du coup, à fonctions équivalentes et dans la même gamme de prix, je pense que si c’était à refaire (ou si je cassais/perdais mon UP24), j’achèterais plutôt le Fitbit One qui se clipe aux vêtements et possède un écran.
Edit du 31/10/15: A peine 5 mois après que je l’aie acheté, mon bracelet connecté a perdu son unique bouton. J’arrive encore à le faire fonctionner, mais je ne suis pas bouleversée par la qualité.
Très intéressant ce retour, merci !
En effet, le Fitbit One me semble plus indiqué pour moi, avoir un bracelet moche au poignet me rebute pour le moment.
J'ai commencé à faire attention à mon activité physique depuis 1 mois. Je vais courir 2 à 3 fois par semaine, j'ai trouvé un programme sur le net qui me convient bien et qui alterne la marche et la course parce qu'on ne peut même pas parler de reprise du sport pour moi, je n'en ai jamais fait même étant enfant ou ado.
Par contre, je n'ai jamais réussi à atteindre les 10 000 pas /jour…
Bref, merci pour ce retour !
ça me tente de plus en plus !!
Et effectivement, le FitBit qui se clipe est surement ma solution !
ça ne me tentait pas (trop moche) jusqu'à que tu évoques le FitBit,alors là,pourquoi pas,je l'ai mis dans ma liste d'envies sur Amazon.