La saga du bracelet connecté

Puisque d’après mon généraliste (et mes propres observations), ce dont j’ai besoin pour perdre du poids, ce ne sont pas des séances d’exercices intenses et courtes comme mes vidéos de fitness, mais des efforts modérés soutenus sur une assez longue période, j’ai fini par sauter le pas et faire une chose à laquelle je songeais depuis plus d’un an: investir dans un bracelet connecté. Je fonctionne beaucoup aux objectifs concrets et quantifiés, donc, je me disais qu’un appareil qui m’indique le nombre de pas parcourus chaque jour et me donne une étoile quand j’ai atteint le seuil fixé parviendrait sans doute à me faire sortir de chez moi pour marcher. Pendant notre séjour en Suisse, mon amie Marika m’a fait essayer le sien, un UP de Jawbone. J’ai trouvé ça super moche mais pas gênant à porter et simple d’utilisation (très important pour la quiche technologique que je suis). Du coup, j’ai décidé de m’en commander un dès notre retour en Belgique… 
Dimanche 17: à peine ai-je posé ma valise que je me précipite sur mon MacBook. Après un très rapide tour d’horizon, j’opte pour un UP24, le modèle le plus récent de la marque, en orange plutôt qu’en noir parce que c’est pratiquement moitié prix pour le même produit (75 euros contre 130), en taille S parce que le M de Marika m’était un peu grand, et sur le site de la Fnac belge. Aucun délai de livraison n’est indiqué; je croise les doigts pour que ça arrive vite. 
Lundi 18 – mardi 19: je marche longuement en pestant de ne pas savoir combien de kilomètres j’ai parcourus.
Mercredi 20: je suis en train de crever d’impatience quand je reçois un mail m’indiquant que mon bracelet vient d’être expédié. Hourra!
Jeudi 21: je reçois un nouveau mail m’indiquant que le produit est temporairement indisponible, mais qu’on me préviendra dès qu’il reviendra en stock – très rapidement, me promet-on. Mécontente, j’annule ma commande et décide d’aller me fournir ailleurs. En magasin, par exemple. Afin de ne pas me déplacer pour rien, je tente de me renseigner d’abord. Les deux Fnac de Bruxelles ne décrochent JAMAIS leur téléphone, ni l’une ni l’autre. Chez Media Markt, une jeune femme me répond, mais m’informe que le produit n’est plus référencé chez eux. Agacée, je me résous à commander sur Amazon où le UP24 orange est plus ou moins au même prix que sur la Fnac, et pour la peine, j’ajoute 8€ de frais de port express, histoire d’être livrée dès le lendemain. J’essaie de faire appel aux services d’Amazon le moins possible (surtout pour les produits techniques dont je pourrais avoir besoin de faire jouer la garantie un jour), mais si ce sont les seuls suffisamment bien organisé pour me fournir ce que je cherche…
Vendredi 22: aucun livreur UPS ne sonne à ma porte. Bien organisés, mon fondement. Vers 23h, je contacte le chat du service clients Amazon. « Veuillez nous excuser, nous avons eu un problème au moment de l’expédition, votre bracelet vous parviendra au plus tard mardi prochain. » Whaaaaaat? Et alors qu’ils passent leur vie à m’envoyer douze millions de mails inutiles, cette fois, ils n’ont pas jugé bon de m’avertir que le produit que je voulais assez vite pour payer un supplément arriverait encore plus lentement qu’une commande ordinaire en frais de port gratuits? Je ne crie pas sur mon interlocutrice, je sais bien qu’elle n’y est pour rien, mais je suis fortement énervée. Je l’informe que je vais chercher le produit en magasin le lendemain, et que si je le trouve, je refuserai la livraison UPS. En attendant, elle procède au remboursement de mes 8€ – vraiment, juste le minimum syndical. 
Samedi 23: je fais un tour à la Fnac Toison d’Or. Le UP24 est référencé en noir seulement, à 149€, et de toute façon le rayon est vide. Bon, ben je vais attendre la livraison UPS alors.

Lundi 25: j’espère brièvement que « mardi au plus tard » pourrait signifier « lundi », avant de me rendre compte que… c’est férié aujourd’hui. Groumpf.

Mardi 26: dès 9h du matin, je surveille la page de suivi de commande, la rafraîchissant tous les quarts d’heure pour voir si le statut de mon colis est passé de « en transit » à « en cours de livraison ». Il est toujours officiellement à l’entrepôt d’UPS quand le livreur sonne enfin à ma porte (alors que d’habitude, mes colis sont déclarés livrés la veille du jour où je les réceptionne… faut pas chercher à comprendre). J’ouvre fébrilement mais proprement l’emballage, au cas où il y aurait un souci. Le S est un poil juste, mais le M était vraiment trop grand, donc je m’en accommoderai. Je mets le biniou à charger, et au bout d’une heure et demie, ce n’est toujours pas terminé, alors tant pis: je sors faire ma promenade du jour sans lui. Quand je reviens, je galère un petit moment pour le synchroniser avec l’application (malgré le « tu vas voir, c’est super facile » de Marika qui ne mesure pas ma quichitude technologique intersidérale). Et comme je suis un poil parano, je ne lui donne pas mon vrai nom ni mon adresse mail principale en remplissant mon profil détaillé.

Voilà, je suis désormais équipée! A partir du retour des Imaginales, mes objectifs hebdomadaires seront les suivants: 3 jours avec une séance de fitness de 45 mn; 4 jours à 10 000 pas (= 5 km, avec mes petites jambes) au moins. J’adapterai ensuite en fonction de l’évolution de ma courbe de poids et de mon pourcentage de graisse, puis de la météo au retour de la mauvaise saison. J’avoue que j’ai hâte de voir ce que ça va donner!

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11 réflexions sur “La saga du bracelet connecté”

  1. Cécile de Brest

    Je songe aussi à m’en acheter un alors tout cela m'intéresses grandement. Pour le moment, je me sers de mon téléphone qui m'indique aussi mon nombre de pas (mais qui à mon avis n'est pas très précis).
    Par contre, depuis une semaine que je me suis dit qu'il fallait que je me bouge je n'ai jamais réussi à atteindre les 10000 pas par jour…

  2. Pareil, je songe aussi à me procurer un bracelet mais j'avoue qu'en petite fashionistas que je suis, je trouve ça vraiment moche !
    Et j'ai jamais réussi à trouver des informations sur la performance du truc si il est attaché à une ceinture ou à un sac…
    J'ai hâte de lire tes conclusions sur la bête.

  3. Les capteurs déchiffrent les mouvements de ton corps, donc attaché à un sac, non, je ne pense pas que ça marche. Par contre, une blogueuse américaine que je suis, et qui utilise un fitbit depuis plus d'un an, le glisse dans son soutif quand elle doit porter une tenue de soirée.

  4. Un de grande taille à la cheville, peut-être ??
    Et pour la parano du net, je pense qu'il vaut mieux…

  5. Ce n'est pas une mauvaise idée, mais je ne pense pas que même le L soit assez grand et surtout assez souple pour s'adapter à la forme d'une cheville. Il faudrait voir avec les modèles des autres marques.

  6. Oui, il est moche, en plus en orange… mais j'ai pris exactement le même il y a quelques mois pour la même raison : 2 fois moins cher qu'en noir 🙂 En plus, pas d'attache donc rien qui risque de péter, juste UN bouton donc simplissime, j'appuie le matin quand je me lève pour passer en mode jour, le soir quand je me couche pour le mode nuit et basta.
    J'ai aussi un peu galéré pour le synchroniser mais depuis, plus aucun souci. Ce n'est pas un système de podomètre mais un accéléromètre je crois donc ne peut pas être attaché à un sac. Eviter aussi de le mettre sous la douche, a priori, il n'aime pas trop…
    Il tient 14 jours et se recharge en 80mn, on l'oublie très vite. L'appli est pratique et donne un bon aperçu (et ça semble fiable, on a testé avec un podomètre à côté, on avait les mêmes résultats). Bon, ok, je ne suis pas forcément persuadée de l'exactitude de ses infos sur le sommeil, mais je pense que l'important est surtout de voir l'évolution au fil des nuits. Et le réveil en vibrant le matin (sur une plage horaire qu'on a définie) est tout de même bien pratique. Et puis quelques petits conseils sympa parfois.
    Je l'avais pris pour voir comment une sédentaire comme moi s'en sortait en effort physique et franchement, je n'ai pas à avoir honte, je m'en sors bien mieux que je croyais. Maintenant je peux prouver à mes parents que non, je ne suis pas assise devant mon PC toute la journée 🙂
    (Hé, 11089 pas de faits aujourd'hui !!)

  7. Pour le fait qu'on l'oublie très vite malgré sa mocheté, je confirme, je n'y pense déjà plus! Et, oui, il est super simple d'utilisation une fois synchronisé. Je dors bien, donc je me fous un peu des infos sommeil; je l'ai vraiment pris pour m'encourager à faire plus d'efforts physiques.

  8. Geneviève T.

    il n'y a pas longtemps quand je t'écrivais qu'il fallait marcher régulièrement…tu m'as répondu oui mais le froid, la pluie…. enfin si ce bracelet peu aider pourquoi s'en priver… bonne chance!
    mais je pense que les choses fonctionnent surtout lorsque l'on n'y pense pas sans arrêt! 😉

  9. Tu m'as écrit ça en hiver, nous sommes maintenant en été 😉 Et peut-être qu'il y a des gens pour qui les choses fonctionnent quand ils n'y pensent pas sans arrêt, mais moi j'ai besoin de rester concentrée sur mes objectifs et d'avoir des résultats quantifiés chaque jour. Chacun son mode de fonctionnement 🙂

  10. Par curiosité, je tenterais bien la chose sur une journée de boulot, voir la quantité de pas que je peux faire sur une journée :p
    Ce qui m'amène à redouter le jour où je passerai à un travail sédentaire (j'ai même pas employé le conditionnel : confiance en soi +1!). Du coup ça pourrait être intéressant d'en avoir un avant et après, histoire d'essayer d'avoir la même quantité d'activité physique pour pas prendre 20kg d'un coup!

  11. Geneviève T.

    tu as raison chacun fonctionne comme il veut et souvent comme il peut! bon courage, tu verras tu vas devenir accro bientôt sans bracelet et même par mauvais temps!…
    😉

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