
Denver, 1962. Kitty Miller est ce que l’on nomme à l’époque une « vieille fille » de 38 ans. Elle n’a pas trouvé le compagnon qu’elle espérait, ni fondé de famille. Au lieu de ça, elle vit seule dans un charmant duplexe coloré et a ouvert une librairie avec sa meilleure amie Frieda. Très proche de ses parents, elle aide également un jeune voisin qui a des difficultés d’apprentissage de la lecture. Bref, même si les choses n’ont pas tourné comme prévu, Kitty est heureuse. Jusqu’au jour où elle se met à rêver d’une autre vie – une vie dans laquelle elle a un époux merveilleux, deux enfants adorables, une grande maison et une garde-robe digne de Jackie Kennedy. Une vie idyllique, donc? Pas sûr. Au fil des rêves de Kitty, des problèmes troublants commencent à apparaître dans sa seconde existence, tandis que la frontière avec la réalité se brouille de plus en plus…
Une uchronie personnelle située dans l’Amérique des années 60, avec une héroïne libraire? Vendredi dernier chez Shakespeare & Co, le premier roman de Cynthia Swanson me hurlait « ACHETE-MOI ». Et comme je ne suis pas femme à abandonner un livre en détresse… Je l’ai commencé aussitôt, et j’ai été un peu déçue. La simplicité de l’écriture, passe encore, mais je trouvais les transitions particulièrement abruptes et maladroites, les ficelles du scénario présentées de façon très peu subtile. Mais l’histoire m’intéressait, si bien que j’ai quand même poursuivi ma lecture. Puis les événements inattendus se sont enchaînés jusqu’à ce que je comprenne ce qui se passait vraiment, et qui justifiait ce que j’avais d’abord pris pour de la maladresse stylistique. J’ai lu et décortiqué des centaines de livres pour mon boulot, au point qu’il devient très difficile pour un auteur de me mener en bateau bien longtemps: il me suffit d’un détail apparemment superflu, d’une tournure de phrase un peu particulière pour que je devine par avance ses futures révélations. Pourtant, Cynthia Swanson m’a manipulée comme un chef. Bravo madame, et merci: j’ai pris beaucoup de plaisir à lire « The bookseller« .
OK, convaincue 🙂
D’autant plus que je trouve l’écriture simple/simpliste pas trop rédhibitoire, surtout quand c’est maîtrisé, à tout hasard comme dans The Perks of Being a Wallflower.
OK tu viens de me le vendre, je le commence ce soir sur Kindle !
Vous reviendrez me dire ce que vous en avez pensé, toutes les deux? C'était vraiment une chouette surprise, ce bouquin.
Je l'ai commencé, ça se lit très bien pour le moment. Je vois ce que tu veux dire dans les transitions abruptes et la simplicité du style, pour le moment, mais j'avoue être intriguée et être déjà rentrée dans l'histoire… 🙂
(je le lis en VO moi aussi)
Mmmhh, vu ma to-read list longue comme 3 bras, je ne sais pas quand ce livre sera entre mes mains.
Mais la couverture toute jolie pourrait me faire craquer plus vite que prévu.
Je l'ai terminé hier soir, ou plutôt cette nuit, happée que j'ai été par l'histoire, notamment à partir de la seconde moitié du livre.
Merci Armalite, tu restes vraiment ma meilleure inspiration en terme de livres !
Oui, il devient plus prenant au fur et à mesure (contrairement à d'autres romans qui démarrent bien et ne tiennent pas leurs promesses ensuite). Ravie qu'il t'ait plu 🙂
Bon finalement, je l’ai lu très vite et… n’ai pas du tout aimé ^^
Je le donne sur mon blog, billet à venir.
Merci pour la découverte, malgré tout !