
Aujourd’hui, il faisait beaucoup trop beau pour rester enfermée.
Et en même temps, j’ai une deadline en fin de semaine – encore 90 pages à traduire et un bouquin entier à relire d’ici vendredi soir. Glups.
Mais ce soleil…
Alors ce matin, je me suis dépêchée d’abattre 15 pages, et puis j’ai hésité: faire ma séance de fitness, ou sortir déjeuner en terrasse?
Pourquoi choisir? J’ai fait les deux. D’abord le workout 4 du Body Revolution, sur lequel j’ai transpiré comme une folle mais qui m’a vraiment plu. J’étais toute fière de tenir le hollow man sur un intervalle entier pour la première fois. Puis une douche, assortie d’un coup de rasoir sur les mollets. Comme d’habitude, je me suis éraflé la malléole, et j’ai dû coller un bout de papier-toilette dessus jusqu’à ce que ça arrête de saigner.
Et après ça… Le bonheur d’enfiler une des deux petites robes sans manches achetées pour une bouchée de pain sur le marché de Spitalfields lors de notre dernier passage à Londres, et que je n’avais pas eu l’occasion de mettre depuis. Pas de collants, juste glisser mes pieds dans des san… ah non, mes orteils ne sont pas vernis. Mes ballerines à paillettes Anniel, alors. Un mini-gilet par-dessus la robe et me voilà dehors.
La terrasse du Taihon est blindée, mais une table de deux vient juste de se libérer et je m’y glisse promptement. Je commence un menu lunch, une eau plate, et en attendant d’être servie, je bouquine le roman commencé hier soir. Je n’aime pas du tout l’écriture mais j’espère que l’histoire va me surprendre agréablement.
Mon plat tarde à arriver. Je ne soupire pas après la lenteur du service; je ne me crispe pas en pensant à l’heure qui tourne et au boulot qui m’attend à la maison: je savoure la caresse du vent sur mes jambes et le soleil sur mon visage.
Déjeuner fini, je me dirige vers le marchand de journaux voisin sans grand espoir d’y trouver le dernier Flow français. Et pourtant, il est là – un seul exemplaire, c’est mon jour de chance! Je l’emporte à la caisse en trépignant de joie.
Au point où j’en suis, je peux bien faire un détour par le Carrefour Market pour prendre quelques bricoles. Des bananes pour les shakes de Chouchou. Du yaourt bio pour mon petit-déjeuner. De la feta pour faire une salade ou une tarte salée, je ne suis pas encore bien décidée.
Comme je remonte le piétonnier en gambadant presque, il me prend une envie irrésistible de tourner à droite et d’aller m’allonger dans l’herbe du parc Léopold pour y faire la sieste au bord du lac. Mais non, ça ne serait pas raisonnable.
Rentrer à la maison. Rallumer le MacBook et me servir un grand verre de thé glacé. Relire une grosse centaine de pages en deux heures et demie – je pourrais aller plus vite si seulement je n’étais pas obligée de vérifier certains détails dans les tomes précédents et de signaler des incohérences à l’éditrice.
Les fraises achetées sur le marché ce week-end ont pourri; j’aurais dû les mettre au frigo. Ca me servira de leçon pour la prochaine fois.
J’appelle ma soeur. « Salut ma vieille! » Elle a 40 ans aujourd’hui, et pour l’occasion, profitant des vacances de Pâques, elle se fait le tour des châteaux de la Loire avec mari et enfants. Je l’enrôle pour un escape game toulousain cet été – je pense que mon beau-frère et elle devraient adorer.
Ce soir, c’est Chouchou qui se colle aux fourneaux; après, on regardera la suite de Game of Thrones, et si je me sens inspirée, je rédigerai peut-être un ou deux billets d’avance avant de me réfugier dans mon lit avec Flow.
Aujourd’hui, il faisait beaucoup trop beau pour rester enfermée, et je suis bien contente d’en avoir profité un peu.

Ah, c'est rigolo, le dernier numéro de Flow, je l'ai acheté aujourd'hui après être tombée dessus par hasard, parce que je me suis rappelée que tu en avais parlé :
Mélusine
Tu as sûrement été plus productive en t'étant fait plaisir que si tu étais restée enfermée avec ton travail en soupirant régulièrement sur le beau temps dehors…
La couverture du flow est superbe, tu nous donneras ton avis sur le contenu ?
Je viens de voir le lever du soleil, une autre belle journée en vue !
Ces ballerines sont très jolies mais c’est vraiment tabou, les sandales sans vernis ? J’ai un peu les pieds d’Uma Thurman (et encore) donc jamais de sandales, mais sait-on jamais 🙂
Bonnes lectures 🙂
Non, c'est pas tabou, c'est juste que sur moi, j'aime pas trop. Autant je m'en fous de ne pas avoir les ongles des mains vernis, autant si je dois montrer mes orteils, je préfère qu'ils soient colorés, sinon j'ai l'impression que mes pieds ne sont pas finis 🙂
J'ai lu ton post avant d'enfiler mes sandales, du coup, j'ai eu deux secondes d'hésitation en voyant mes orteils "nus". Et je me suis dit "zut" ! 🙂
On sentait le soleil, la détente et ton sourire dans cet article. Il fait plaisir !
Je vous jure que je ne suis pas une nazie du vernis sur les orteils ^_^