My happiness jar

Quand j’ai décidé de me lancer sur la voie de la pensée positive, j’ai comme beaucoup de monde commencé par l’exercice des « petits bonheurs de la journée » à noter chaque soir avant de se coucher. Au début, je ne trouvais pas ça évident, surtout les jours ordinaires quand il ne se passait rien de spécial, à plus forte raison les jours où j’avais reçu une mauvaise nouvelle et voyais tout en noir. Mais petit à petit, je me suis mise à faire davantage attention aux choses positives de mon quotidien; j’ai pris de plus en plus de plaisir à des détails qui m’auraient semblé insignifiants autrefois. Par ricochet, cela a contribué à m’enseigner la pleine conscience et permis de développer un sentiment de gratitude quasi perpétuel. Pas mal pour un petit exercice de rien du tout, non? 
Au bout d’un moment, l’habitude étant acquise, je me suis lassée du carnet de petits bonheurs. J’ai pendant quelques mois partagé ceux-ci chaque soir sur la page Facebook du blog, avant d’arrêter de crainte que ça ne devienne ennuyeux pour mes lecteurs. Et puis, en tout début d’année, Elizabeth Gilbert a parlé sur sa propre page Facebook de sa happiness jar, un bocal dans lequel elle mettait chaque soir un bout de papier contenant son plus grand bonheur de la journée. Or, les carnets mis à part, je n’aime rien tant au monde que les bocaux. J’ai une mini-collection de bocaux de voyage contenant du sable d’une plage marocaine, des cailloux d’un jardin zen japonais, de la roche volcanique islandaise ou de la terre rouge de Monument Valley. Je bave sur les Mason Jars si difficiles à trouver en France et en Belgique. A mes yeux, le bocal est l’équivalent du carnet pour les objets en 3D: un micro-univers autonome aux contours bien délimités. Je vous ai déjà dit qu’enfant, je rêvais de devenir alchimiste? A défaut de savoir transmuter quoi que ce soit, j’accumule les accessoires du métier! 
Bref, j’ai sauté sur cette excellente idée. J’ai commencé par stocker mes bouts de papier dans un vieux bocal de confiture Bonne Maman que j’avais conservé par sentimentalisme, parce que le couvercle portait encore une étiquette marquée « ABRICOT 12 juillet 2012 » de la belle écriture si nette de mon père. Mais très vite, il est devenu trop petit. Alors, j’ai apporté à ma couturière la collection de boutons fantaisie constituée il y a une dizaine d’années, et dont je ne faisais absolument rien, pour libérer un magnifique (et très grand!) bocal orné d’un motif signé Mlle Héloïse, acheté sur le regretté site des éditions La Marelle. Cette fois, je suis largement parée jusqu’au 31 décembre!

8 réflexions sur “My happiness jar”

  1. Ce bocal est vraiment très beau ! En plus, les dessins collent bien avec le nouvel usage que tu lui as donné.

    J'aime beaucoup le concept de l'happiness jar. Pour l'instant, j'en suis au petit carnet mais j'ai encore du mal à m'y tenir chaque jour.

  2. CE BOCAL.

    Bon perso impossible de me faire faire quelque chose tous les jours (à part le brossage de dents et le sport), même ma contraception j'ai tout de suite compris que ça n'irait JAMAIS de devoir prendre un truc tous les jours 😀

    MAIS CE BOCAL ! <3

  3. Le bloc à to do list Hema que j'utilise aussi mais dont le format me laisse perplexe (les cases sont trop grandes pour n'y mettre qu'une tâche par case) 🙂
    Pour ma part, ce qui a vraiment développé mon attention aux petits bonheurs et qui s'est intégré naturellement dans ma vie jusqu'à devenir automatique, c'est la photo (vive le smartphone).

  4. Je partage ta perplexité, d'où ce recyclage!
    Et je n'ai pas de smartphone, mais toute tactique qui permet de prêter plus d'attention aux petits bonheurs du quotidien est bonne à prendre 🙂 Je me demande si je ne referais pas un challenge #100happydays ce printemps…

  5. Je n'y arrive pas pour la simple raison que mes "petits bonheurs" sont tous les jours les mêmes à peu de choses près,c'est donc plutôt répétitif.

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