Où le fitness révolutionne ma vie

Je ne me reconnais plus. 
Désormais, mes journées sont structurées autour de ma séance bien plus qu’autour de mon boulot. Le matin, je me dépêche de faire la moitié de mon quota de pages pour pouvoir sortir mon tapis de gym dès que Chouchou fonce à la salle de son côté. L’après-midi, par contre, je suis crevée et me remettre au boulot réclame un effort quasi inhumain. Le week-end, je calcule mes loisirs pour avoir trois quarts d’heure de libres au moment opportun (je compte la douche, dans laquelle j’aime traîner parce que l’eau chaude fait du bien à mes muscles endoloris). 
J’ai toujours un peu mal quelque part: aux épaules et en haut des bras, et puis aussi aux genoux depuis le début du niveau 2. J’apprends à ignorer la douleur et la fatigue. Je me sens un peu comme une guerrière. C’est très bon pour mon ego (qui ne souffrait pas précisément d’atrophie à la base, certes). 
Je me regarde nue dans la glace, et non, je ne rêve pas: mon ventre est en train de fondre. Mes cuisses s’affinent. Mes ailes de chauve-souris font toujours flap-flap pour le moment, ce qui est un poil frustrant vu le temps que je passe en planche depuis une semaine – mais elles aussi, elles finiront par disparaître.
Je ne suis plus incommodée par ma propre sueur: je me dis que je transpire du gras, et en sentant une petite goutte couler sous mon menton lorsque je descends en écart facial, je jubile presque. 
J’ai commandé de jolies fiches sur lesquelles noircir les jours où j’ai bien fait mon fitness. 
Quand je glande devant mon ordinateur, au lieu de jouer à Farm Heroes, je regarde d’autres vidéos pour choisir sur quoi je vais enchaîner après le Shred. Et je rêvasse à ma séance du lendemain: bouger encore, bouger toujours!


J’ai déjà entraîné une demi-douzaine de copines à ma suite, et au moins autant m’ont demandé des renseignements pour se lancer bientôt. Il semblerait que j’aie l’enthousiasme communicatif. 
J’ai l’impression de m’être trouvé un gourou. Et en même temps, j’aurais pu faire pire que quelqu’un qui prône une bonne hygiène de vie, sportive autant qu’alimentaire, tout en répétant qu’on ne doit pas avoir peur de manger et que faire les choses correctement 80% du temps suffit bien. Jillian me scande à longueur de séance que je suis plus forte que je ne crois, que je peux y arriver mais que je dois me bouger les fesses parce que personne ne peut le faire à ma place. Elle me dit à la fois que ma santé est ma responsabilité, et que cette responsabilité est parfaitement à ma portée. C’est mon genre de philosophie. 
C’est drôle, parce qu’en début d’année, j’avais décidé de me focaliser sur le lâcher-prise par rapport au comportement des autres et aux événements extérieurs que je ne pouvais pas maîtriser. J’étais loin de me douter du virage à 180° que je prendrais presque à mon insu. 2015 s’annonce plutôt comme l’année de la remis en forme – encore que les deux choses ne soient pas mutuellement exclusives. Je sais juste une chose pour le moment: si je lâche prise, ce ne sera pas sur mes haltères. 

19 réflexions sur “Où le fitness révolutionne ma vie”

  1. Pour les douleurs musculaires, chez Weleda, on m’avait dit que l’on pouvait appliquer avant et après le sport leur huile à l’arnica pour prévenir les courbatures. Je sais que les yogistes utilisent aussi l’huile essentielle de gaulthérie (anti-inflammatoire et antidouleur) diluée dans une huile végétale (1 goutte pour 10 gouttes) de calophylle (qui facilite la circulation sanguine) par exemple.
    Je devrais prendre modèle sur toi. J'ai bien besoin de me bouger aussi, merci de communiquer ton enthousiasme, c'est encourageant.

  2. Merci pour le conseil, ça peut être utile! J'utilisais du baume du tigre à l'époque où je faisais de la boxe thai, mais ça sent quand même très fort…

  3. Mon mot pour cette année, c'est imposer avant même la fin de l'année 2014 : Assumer. Assumer qui je suis, mon corps, mes envies, mon moi tout entier. Et comme j'ai bien conscience que pour Assumer il faut se donner les moyens, j'ai cherché des cours de body balance. Mais entre mes horaires de boulot, les enfants et les activités de Mr Pops, impossible de trouver des cours au moment où j'étais libre.
    Le shred était donc une bonne alternative, sauf que lorsque j'ai essayé de faire la première vidéo, j'ai eu tellement mal ensuite que je me suis dis que je n'y arriverai jamais. Et puis tu es arrivée, toute motivante et tu m'as donné la force de réessayer.
    Merci <3

  4. Sissi a cent fois raison, ici en Allemagne on trouve même des huiles de massage ou de bain combinant les deux gaulthéria + arnica. C'est top.
    Si tu veux tenter fias-moisignes je peux t'en faire parvenir :-).

  5. Aujourd'hui j'ai fait des vrais abdos (moi j'ai des bonnes jambes et des abdos de mierda) complets, pour la première fois. J'étais fière comme un pou, et j'ai un diplôme d'ingé. Mouhaha.

  6. Ça motive, tout ça !
    Je suis la cancre qui a écouté du fond de la classe : il faut acheter le DVD, mettre la galette dans un lecteur et écouter une femme me gueuler dessus, c'est ça ?

  7. Hu hu. Non, pas besoin d'acheter le DVD, les vidêos sont disponibles sur YouTube (j'ai linkée celle du niveau 1 dans mon post récapitulatif d'il y a quelques jours). Après, il te faut une tenue de sport, un tapis de gym, une paire de petites haltères, 20 mn de libres et un mélange de motivation et de masochisme 🙂

  8. Est-ce que, je me le demande vraiment, tu vas finir par contaminer la flemmarde ab-so-lu-ment pas sportive que je suis ?
    Jusqu'il y a peu l'arthrite qu'on m'a diagnostiquée me laissait penser que non, aucune chance. Mais là le traitement semble faire de l'effet. Une excuse de moins…

  9. Ah et sinon après 30DS ben ripped in 30 hein 🙂 (j'adore Jillian aussi, mes genoux moins)

  10. Va pour la motivation et le masochisme! Tu me donnes envie de me remettre à l'exercice. Pas de kilos à perdre pour moi (un récent épisode dépressif s'est chargé de me faire maigrir) mais un furieux besoin de me muscler, la vieillesse est un naufrage (43 ans). Je retiens de ce que tu dis les premiers encouragements devant le miroir et aussi l'envie qui vient vite, au-delà de la douleur! Je dois laisser passer une intervention chirurgicale des yeux (la semaine prochaine) et je m'y mets dès que j'ai le feu vert. Merci!!!

  11. Nekkonezumi (Ed)

    Sissi a raison, l'huile d'arnica fait partie de ma vie de violoneuse et je la bénis souvent.
    Sinon, fais attention, tu finiras par avoir besoin d'une désintox' 😀

  12. Julie (Nuage de plumes)

    Encore plus simples pour éliminer les courbatures (et éviter les tendinites) : boire, boire, et boire encore … Il faut se forcer au début mais on sent vraiment la différence !
    Pour ma part je commence à travailler ma souplesse sur les conseils de mon prof de cascade, il paraît qu'en bossant bien, je peux avoir le grand écart d'ici deux-trois mois … Ca me paraît incroyable, mais je vais essayer, on verra bien !

  13. Merci pour vos suggestions contre les courbatures! Je dois pouvoir trouver à peu près n'importe quoi dans l'une des nombreuses herboristeries de Bruxelles, mais honnêtement, la douleur n'est pas horrible et ne me dérange pas tant que ça (contrairement à la fatigue dans l'après-midi: ça, c'est chiant).

  14. Merci pour tes explications, je crois que ton enthousiasme est contagieux, effectivement. J'ai hâte de voir nouvelle silhouette de rêve (rôh oui, tout de suite les grands mots).

  15. Ouh là, avant la silhouette de rêve, y'a encore du boulot! Je me contenterai de rentrer de nouveau dans du 38 🙂

  16. s'étirer après mais aussi avant, ça aide pour les courbatures (je ne parle pas de l'échauffement)

  17. Le olus simple est bien de boire 1l500 d eau quotidiennement. Ensuite je trouve l'huile weleda bien plus facile à étaler que le baume du tigre et la sensation bien bien plus agréable. L'odeur est vraiment meilleure aussi.Bref je suis adepte de weleda! Boire fait partie integrante de l'entrainement! Crois moi!!!!
    bises

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