
Alors voyons: il fait toujours un temps pourri, la comptable qui doit me verser mes droits de prêt 2010 depuis un an et demi ne répond pas à mes mails, pas plus que le type chargé de m’envoyer mes exemplaires de traducteur d’un livre sorti depuis fin août. Ah il commence bien, le mois de décembre. Regarder la météo actuelle à Porto et compter les jours avant le décollage. Mon vieux MacBook commence à peiner sérieusement, avec des temps de réaction qui montent parfois jusqu’à plusieurs dizaines de secondes même en traitement de texte – pas pratique du tout pour bosser. Les patates douces ont bien voyagé et ma mère m’appelle pour me remercier de cet envoi-surprise. A TEDX Bruxelles, Chouchou apprécie le conférencier qui avait aussi été mon préféré l’an dernier, compte lui aussi sécher la cinquième et dernière session de la journée, et déteste lui aussi les sandwichs mous du catering. Je préfère encore racler les fonds de placard que sortir faire des courses sous cette pluie diluvienne. Gros gros casse-tête avec les temps de narration: l’auteur colle brusquement du présent au milieu de scènes qui se déroulent très longtemps avant l’action principale, elle-même rédigée au passé simple. Après chaque utilisation de ma déchiqueteuse, je dois ôter à la pince à épiler les résidus de papier coincés dans les lames; j’aurais mieux fait de prendre un modèle un peu plus cher d’entrée de jeu. Bizarrement, le gros Georges-Arthur en pierre de lave est intact, mais Goldorak a perdu une corne dans le transport – la solidité des mecha, c’est plus ce que c’était. Impossible de bosser dans des conditions pareilles, et à ce rythme, je n’aurai jamais fini avant de partir à Porto. Putain mais QUELLE JOURNEE DE MERDE. J’aimerais au moins descendre mes poubelles, mais je crains de me noyer rien qu’en traversant le parking. N’écoutant que mon courage mon odorat, je tente quand même une sortie, et bien m’en prend: le magnifique « The story of Mademoiselle Oiseau » (date officielle de sortie: février 2015) m’attend dans ma boîte à lettres. Réjouissons-nous sans chercher à comprendre. Pendant que Chouchou me dépanne à distance, ses deux téléphones n’arrêtent pas de sonner; apparemment, je ne suis pas la seule quiche à avoir des soucis d’ordre informatique ce soir. Une amusante coïncidence veut que le personnage de Dorian Gray fasse deux apparitions rapprochées dans ma soirée. Demain, il devrait faire beau meilleur et j’ai rendez-vous avec mes Toulonnais préférés pour déjeuner dans mon restaurant italien préféré – j’ai hâte!
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Tu regardes Penny Dreadfull?
Anneso
Euh, non, je ne sais même pas ce que c'est.
C'est une série british récente qui se passe dans le Londres victorien avec Dorian Gray parmi les personnages.
Encore du Jack l'éventreur?
Pas encore dans la saison 1,il s'agit plutôt d'une série fantastique dans laquelle se côtoient,dans le cadre d'une intrigue assez effrayante, les grandes figures littéraires britanniques du 19 ème siècle (essentiellement issues de l'univers fantastique mais pas que) :le docteur Frankestein,le loup-garou,Dorian Gray,Van helsing et les vampires + la mode du spiritisme à cette époque etc,le tout dans Londres très bien reconstitué (euh bon enfin en même temps j'y étais pas,hein) qui est un personnage à part entière.
Ca fait penser à "La ligue des gentlemen extraordinaires" en plus moderne (sur le plan de la réalisation car c'est la même époque).
En tout cas,j'ai beaucoup aimé et j'ai découvert que Eva Green n'était pas que une James Bond girl,elle joue super bien,comme quoi…
http://www.lexpress.fr/culture/tele/l-esthetique-horrifique-de-la-serie-penny-dreadful-danse-avec-les-monstres_1546029.html