
(En principe, dans le fond, il y a une montagne. Pas une grosse, certes, mais une montagne quand même.)
Hier soir, je voulais me coucher à une heure décente. Puis je me suis lancée dans la rédaction d’un long billet que je ne publierai sans doute jamais (il se prête beaucoup aux attaques, et je n’ai pas envie de passer la journée à me justifier), et après ça, je suis montée me coucher avec « Le complexe d’Eden Bellwether« , reçu dans le cadre des Matchs de la Rentrée Littéraire Price Minister. Du coup, il était encore 3h quand j’ai fini par éteindre la lumière. Ce matin, je me lève, et tout ce que j’ai envie de faire, c’est lire-lire-lire. Mon planning de boulot, toutefois, ne l’entend pas de cette oreille. Je vais donc tâcher de me restreindre jusqu’à samedi – où je me ferai un monstre goûter-lecture à La Théière. J’ai cru voir un minuscule bout de ciel bleu… ah ben non, tout le paysage a disparu sous le brouillard au-delà du carrefour voisin, et les gouttières débordent de nouveau. Mais j’avoue que je ne déteste pas me retrouver coincée par la pluie dans mon petit chez-moi si douillet, ma forteresse de paisible solitude. Surtout quand je dois traduire un texte aussi passionnant que bourré de difficultés. Il ne faut jamais désespérer: presque un mois après que j’aie terminé la traduction de cette bédé, le contrat correspondant vient d’arriver dans ma boîte (sans doute apporté par un facteur amphibie). Toutes ces bonnes intentions qui restent lettre morte parce que je suis embarrassée de les mettre en pratique, c’est quand même un peu idiot. Les gens, vous pouvez écrire ce que vous voulez pour soi-disant empêcher Facebook d’utiliser vos données personnelles: du moment que vous les avez mises sur internet, n’importe où et n’importe quand, elles ne vous appartiennent déjà plus. Il est 19h49 quand je boucle mon quota de pages pour la journée; je dois encore relire une dernière fois la bédé avant de la mailer à l’éditeur, et rédiger une quatrième de couv pour le tome 13 de Pretty Little Liars malgré une inspiration proche du degré de congélation de l’azote liquide. Je n’ai pas testé de nouveaux thés depuis trop longtemps, et mes variétés habituelles commencent à me lasser. 22h10: je suis libre, libre, liiiiiiiiiibre (jusqu’à demain matin). A nous deux, Eden Bellwether!
Un billet qui susciterait des réactions encore plus vives que celui sur le végétarisme ?
Plus vives, non, sans doute pas, mais hostiles et personnelles tout de même, ce qui me fatigue d'avance.