
Toujours à l’affût des nouveautés en matière de littérature culinaire, je me suis jetée sur ce beau roman graphique dont le héros haut en couleurs parle de cuisine avec une éloquence lyrique mais se trouve incapable d’aligner deux mots pour avouer ses sentiments à la femme aimée. Qu’il se mettre en fureur devant un repas trop riche ou qu’il sombre dans une déprime barbue et alcoolisée quand Adèle lui annonce son départ, il reste toujours éminemment sympathique, et on souhaite de tout coeur qu’il l’emporte à la fin. J’ai craqué pour le dessin de Mathieu Burniat, qui n’hésite pas à représenter de dignes notables sexagénaires sous la forme de chérubins ventripotents se vautrant nus dans un sublime pot-au-feu. Une oeuvre gourmande pleine de charme et d’énergie (dont le papier et l’encre sentent en outre merveilleusement bon).

Bonjour,
Merci de partager avec nous tes trouvailles de littérature culinaire, j'en raffole 🙂
Céline
Rhâââ, que ça fait envie…
Et ta dernière phrase éveille un écho chez moi : combien de livres m'ont rebutée à cause de leur odeur !