




Premier jour de temps maussade depuis notre arrivée: ça sent le début de l’automne… et la fin des vacances; nouveau petit-déjeuner aux halles, cette fois nous optons pour une formule complète chez La Brioche Dorée où tout le monde parle français; à force de prendre des trains régionaux, j’aurai fini le bouquin de Mike Gayle d’ici notre retour à Bruxelles; surprise: plein de caches vertes jalonnent le chemin du musée Louisiana – nous en trouvons 3 avant d’arriver; et donc, déverser deux tombereaux de cailloux dans une enfilade de pièces et ouvrir un robinet à un bout, c’est de l’ART; nous avons déjà eu cette discussion au moins 17 fois, Chouchou: non, je ne pense pas que n’importe quel acte créatif puisse être qualifié d’art: par exemple, si je ponds un caca en spirale, jamais il ne me viendra à l’esprit qu’il a sa place dans un musée; oui, ben désolée, mais j’ai besoin soit d’un message fort, soit d’une émotion esthétique, et idéalement des deux; (en plus la poussière a pourri mes jolies chaussures rouges); le peintre expressionniste allemand Emil Nolde a eu une longue existence très, trèèèès prolifique le salopard; j’essaie de comprendre ce que signifient les sculptures du jardin, ou c’est même pas la peine?; après ce grand moment de communion: pause-déjeuner dans une cafète bondée où nous payons 27€ pour une petite tartine, un bol de soupe, une micro-tarte aux fraises et une eau minérale; laissez-moi sortir d’ici ou je ne réponds plus de rien.





Sur le chemin du retour à la gare, nous loguons 2 caches de plus; à 14h, nous sommes de retour à Copenhague et je déniche enfin des timbres à la boutique du musée de la Poste; la boutique d’A.C. Perch est minuscule et bondée de touristes asiatiques – je m’y laisse tenter par un thé vert au bambou, un autre à la rhubarbe et un « thé d’été » à la fraise et à l’orange étonnamment abordables; je brûle de visiter de nouveau la sublime galerie du fleuriste Tage Andersen qui m’avait enchantée lors de notre séjour précédent – hélas, elle est fermée en ce samedi après-midi, et je m’en veux énormément de ne pas être passée plus tôt dans la semaine; une heure de pause wifi à l’hôtel et c’est reparti pour le Tivoli avec le 26; ce soir, enregistrement de l’émission The Voice Danemark: c’est la grosse grosse affluence dans le parc; Chouchou, qui voulait faire le manège de l’avion, se ravise au dernier moment et opte pour un tour de Daemon; en l’attendant, je vais me commander une boisson légèrement alcoolisée et m’installer à une table du quartier chinois avec mon carnet de voyage; « bonjour, je voudrais un 69 », « quoi? », « le cidre à la fraise, là », « aaaah, d’accord », « ne vous en faites pas mademoiselle, je n’étais pas en train de vous draguer »; j’ai à peine rédigé trois lignes quand une jeune fille blonde s’assied face à moi et engage la conversation – impossible de la faire taire, elle veut tout savoir de ma vie et me raconter de la sienne; dès que j’ai récupéré Chouchou, nous finissons notre tour du parc; à même pas 19h, la file d’attente devant chez Wagamama est juste démentielle; je suis d’humeur à manger des udon en ce moment, ne me demandez pas pourquoi; deuxième file d’attente interminable au pied des chaises volantes; après 3 faux démarrages pas très rassurants, nous survolons enfin Copenhague by night, et c’est juste à couper le souffle (pas seulement à cause du froid qui me fait trembler violemment à cette altitude); hélas, le tour dure à peine une minute, et nous ne pouvons même pas prendre de photos; en redescendant, les yeux manquent me sortir de la tête à la vue d’une Danoise qui fait la queue en dos nu, bras et jambes découverts: comment va-t-elle survivre là-haut?; crevés, nous rentrons à l’hôtel dans la foulée, toujours avec le 26.
Certaines installations d'Art Contemporain ne me provoquent effectivement pas d'émotion esthétique mais au moins,ça peut me faire rigoler (comme la pièce pleine de gravas,ahah),je ne m'ennuie jamais dans ce genre d'expo.on peut dire que ça suscite donc une réaction et j'aime bien,même si je peux être (très) perplexe parfois…
Oooh moi j'avais adoré le Louisiana, son emplacement, la lumière si particulière sur l'eau, et son fonds permanent fort intéressant.
(1er com d'une lectrice de l'ombre 😉
Bienvenue Laure! Le lieu est très beau, mais j'aurais préféré qu'il abrite un autre genre d'oeuvres ^^