Heureusement qu’il n’y a rien d’autre à faire le dimanche à Monpatelin, parce que j’ai pas du tout envie de bosser; pourquoi je peine comme ça sur un bouquin pourtant plutôt sympa et sans difficulté particulière?; attaquer le rangement de la partie « souvenirs » dans la bibliothèque de gauche; ne toujours pas retrouver la photo de moi petite avec ma bouée-canard bleue dont je voulais me servir pour illustrer un billet; feuilleter sans m’attarder l’agenda 1997 de mon grand-père; me demander s’il existe au monde une créature plus mélodramatique qu’une fille de 17 ans amoureuse d’un bellâtre inaccessible; danser et chanter en culotte sur des morceaux des années 80 alors qu’il fait beaucoup trop chaud pour ça et que ma traduction attend désespérément que je daigne m’y remettre; regarder le court-métrage réalisé pour les 100 ans de la gare de Tokyo et chialer un bon coup; quand soudain sous la douche, l’illumination: aérochar!; proportions rajustées, mon deuxième mojito est déjà bien meilleur que le premier, peut-être un chouïa de sucre de canne en plus? et une dose d’alcool pour adulte?; tant pis, je déclare forfait à 6 pages de mon objectif du jour; quand je pense que je vais devoir bosser pendant les vacances, j’ai un tout petit peu envie de me pendre; Pusheen veut des bisous MAINTENANT; Chouchou a tué tous ses jolis poils; dire que je n’ai même pas été foutue de pondre un des deux billets intimes qui tournent dans ma tête depuis plusieurs jours, ni de tester le foutu blender blanc acheté l’été dernier; je finis ce week-end pas très contente de moi.
Un week-end chaud et (presque) studieux
Impossible de m’endormir avant 3h30 hier soir, ça m’a rappelé mes années d’insomnie et j’ai remercié le ciel d’avoir retrouvé un sommeil normal 99% du temps; vers 10h, passage du livreur Picard qui m’apporte de quoi survivre les jours de grandes flemme; attaquons donc le rangement par le vide de la bibliothèque de gauche; je ne vais JAMAIS relire les 18 tomes de Fushigi Yugi; ouste, les deux boîtes de biscuits Mickey contenant les souvenirs de mes deux premiers séjours à Disneyland, il y a une quinzaine d’années, avec Etre-Anciennement-Exquis; déposer un carton plein de bouquins et de bédés avec une affichette « servez-vous » dans le hall de ma résidence; le TER d’habitude quasi désert est aujourd’hui bondé de gens avec valises; ouh mais ça tape vachement, j’aurais peut-être dû mettre de la crème solaire sur mes bras aussi; une petite halte vite fait aux Galeries Lafayette pour jeter un coup d’oeil aux fins de solde tout en profitant de la clim’; cette petite jupe noire Pablo serait une bonne addition à ma garde-robe de mi-saison, et cette robe DDC mandarine à doublure de coton m’éviterait de transpirer dans mes fringues en pur synthétique, mais ni l’une ni l’autre ne m’excite vraiment; alors que je me dirige vers la sortie, je tombe raide amoureuse de… d’un imperméable? d’un trench ? d’une parka légère? bleu marine René Derhy, qui sera parfait(e) pour les jours de pluie à Bruxelles et me fait une silhouette ravissante; j’ai beau tourner autour des halles, impossible de trouver le fameux bar à cocktails dont j’ai lu tant de bien; du coup, ce sera un thé glacé et une boule de sorbet à la pêche artisanal sur une des banquettes en velours vert du Chantilly (mais j’avoue: un instant, j’ai hésité avec les beignets de fleur de courgette qui étaient à la carte du déjeuner); oh, chic, un Monoprix va ouvrir à deux pas de là; 34°, tu m’étonnes que j’aie un peu chaud; l’achat pas glamour (et néanmoins indispensable) du jour, c’est une cartouche couleur pour mon imprimante; mais où faut-il aller pour trouver de la menthe fraîche dans cette ville?; réponse: au Franprix de l’avenue Vauban; je testerais bien la pédicure du Boudoir de Jade – prenons rendez-vous pour la semaine prochaine; dans ma hâte de rentrer chez moi, je monte dans un TER à destination de Marseille, ne m’en aperçois qu’au bout de quelques minutes et me ridiculise en jaillissant de mon siège comme si une guêpe m’avait piquée; le carton que j’ai déposé ce matin est déjà vide à l’exception de deux livres de photos avec des textes en anglais; comment la même auteure peut-elle avoir écrit le merveilleux « Among others » et le chiantissime « My real children »? mystère.
*Note (scupuleusement) : ne pas forcément chercher un autre Jo Walton tout de suite*
Mélusine
Aérochar ? tu t'es prise pour Apollon ?
Fushigi Yugi est plein de charme à l'ancienne, mais je ne l'ai pas gardé non plus. Le pire, ça a été la relecture de Ayashi no Ceres, qui a vraiment vieilli.
Oh, j'avais tellement de menthe que je me suis résolue à faire des mojitos. Virgin, bien entendu. Et ça va pas tarder à pousser sur mon balcon.
Bon courage pour les traductions estivales. Je pense la même chose quand je vois sur le planning que je suis fidèle au poste tout l'été, à 5 jours près (et encore, pas 5 jours de suite).