Un vrai week-end d’été, enfin!

La première journée de grosse chaleur à Bruxelles mérite bien que, mes 45 000 signes du jour sauvegardés, j’aille me mettre au frais à l’Amour Fou avec un mojito et une bédé recommandée par le vendeur du Cook & Book; déception: « Cet été-là » ne me touche absolument pas, il va me falloir au moins un second mojito pour m’en remettre; descendre sans me presser jusqu’à la place Flagey où des gamins jouent dans les jets d’eau; avec Chouchou qui sort du body pump, entrer d’abord chez les Super Filles du Tram et être rebutés par l’atmosphère étouffante; quant au resto italien situé un peu plus haut et que nous voulons essayer depuis des mois, sa terrasse est bien entendu prise d’assaut en ce vendredi soir; finir au Walkin Thai dont nous avions déjà testé la bouffe à livrer: c’est rapide, peu subtil, mais goûtu et pas cher; ne pas réussir à finir mon pad thai au tofu; rentrer en traînant un peu les pieds car j’ai encore une ampoule sous le gauche, toujours au même endroit; ma jolie robe à imprimé hirondelles 100% synthétique me colle atrocement à la peau; tu sais que c’est vraiment l’été quand tu dois prendre une douche avant de sortir et une autre à ton retour; béni soit l’inventeur du thé glacé.
Cette nuit, Chouchou n’a même pas défait le lit, préférant dormir tout nu par-dessus les draps; le yoga en plein air, à l’ombre des grands arbres devant chez Claudia, c’est un peu la meilleure idée du siècle; par contre, un câlin de groupe au saule? v-vraiment?; je sais: « rétablir la connexion avec la terre », ça paraît terriblement hippie, mais marcher pieds nus dans l’herbe fait un bien fou; chouette, je vais enfin pouvoir me débarrasser de ces mugs, de ces théières et de ces lampes surnuméraires, de ces albums de scrap inutilisés depuis des années et de cette patère rescapée de notre ancien appartement; l’imprimante refuse de fonctionner avec nos cartouches d’encre recyclées; le 0,01€ d’erreur systématique (en trop) sur ma facture Orange, si je le multiplie par quelques millions de clients, ça leur fait combien de bénéfice occulte par mois?; avec cette chaleur, je peux bien pendre le linge et attendre qu’il sèche au lieu de le faire porter à la laverie par Chouchou; 130€ la semaine de courses pour une personne (pas moi…) faisant un régime à 1600 calories par jour: ça coûte drôlement cher de ne rien bouffer; mon point de croix est presque fini, mais je me demande si je vais mettre du doré aux extrémités du dragon: le fil métallique est tellement chiant à travailler!; les pâtes à la pseudo-Norma, avec des courgettes à la place des aubergines et du chèvre frais en guise de ricotta au four, c’est pas mal du tout non plus; « Boyhood » est une expérience cinématographique intéressante mais dont je ne conserverai rien a posteriori; j’aime les petites tables sur les trottoirs et les gens qui y bavardent encore en buvant et en fumant à presque minuit; voyons si j’ai plus de chance avec la seconde bédé achetée au Cook & Book cette semaine.

Après plusieurs mois de silence béni, ça fait deux-trois nuits que Chouchou recommence à ronflouiller; j’ai aimé être réveillée vers 5h du matin par le crépitement d’une pluie d’été sur les vitres; réserver les billets de Thalys retour pour octobre, ça, c’est fait!; le planning de ce second semestre 2014 me met le coeur en joie; le smoothie banane-chou vert-amande is the new peluche Totoro; Monsieur Tout-le-Monde devrait devenir Monsieur Tout-Nu; la pire crawleuse du monde (éclabousse à mort, avance moins vite qu’une nonagénaire en déambulateur) vient se coller à moi; au début, je trouvais ça relaxant, la piscine, mais maintenant, je passe le plus gros de ma séance à pester intérieurement contre les autres nageurs; si je résume: la piscine me met dans de mauvaises dispositions vis-à-vis du reste de l’humanité, alors que les mojitos, c’est l’inverse – je pense qu’il y a une leçon à en tirer; et donc, la Givebox, ça avait l’air d’une super idée, mais là, je m’interroge; c’est rigolo, cette fermette en plein milieu de la ville, et ça le serait encore plus si on arrivait à décrypter l’indice « D1 a », ou même juste à trouver la géocache sans son aide; le sorbet au pamplemousse de Capoue, plein de zestes confits, déchire des ratons-laveurs en maillot de bain; finissons tranquillement l’après-midi en bouquinant au comptoir de Filigranes avec une tasse de Temple Céleste, et profitons-en pour acheter le manga oublié chez Junku la semaine dernière; le gros con flamand qui refuse de reculer pour qu’on puisse se garer, au prétexte qu’on n’a qu’à se mettre sur une autre place – sauf que c’est une voiture Cambio et qu’on doit la laisser là, pas dix mètres plus loin ou dans la rue d’à côté – ne me gâchera pas la fin de cette belle journée; ma mère reçoit la visite d’un cousin de mon père pour la semaine, et m’expédie en quatre minutes sur Skype: good for her; « The Breakfast Club » est surjoué et simpliste mais étrangement attachant, et non, je n’étais pas trop vieille pour le découvrir; demain c’est férié en Belgique mais il faudra que je bosse quand même.

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4 réflexions sur “Un vrai week-end d’été, enfin!”

  1. la ministresse

    je rebondis sur la première photo, cette BD est la dernière lue en date : superbe, poétique et absolument parfaite pour commencer les vacances !

  2. J'ai également entendu pas mal de bien sur cette BD. Dommage que tu n'aies pas accroché !

    Mmmmmh, les glaces de chez Capoue, toujours un petit plaisir !

    J'adore Bruxelles en été, même si on colle et qu'on suffoque un peu, il s'en dégage une certaine langueur assez plaisante. 🙂

  3. Cet été-là ne m'a pas touchée non plus mais il m'a plu malgré tout. C'est juste pas du tout ce à quoi je m'attendais. Faut que je me penche sur Skim maintenant.

    Ah mais è_é ces imprimantes, scrogneugneu.

    C'est quoi, le manga oublié chez Junku ? Suis curieuse…

    Bonne fête =)

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