Où je décide d’entamer une diversification professionnelle pendant un mois

Le secteur de l’édition se porte plutôt mal depuis 3 ans. Jusqu’ici, je n’en ai pas trop souffert: si mes droits d’auteur excédentaires ont chuté de 75% en 2 ans (glups), contrairement à certains de mes collègues, je continue à avoir assez de boulot pour remplir mon planning annuel. Mais cela pourrait très bien ne pas durer. Alors, je commence à envisager des solutions, sinon de repli, du moins de complément. L’une d’elles me trotte dans la tête depuis un petit moment, et serait une façon de capitaliser sur mes 10 années de blogging. Ce qui m’a retenue jusqu’ici? Je trouvais ça super présomptueux d’imaginer vendre quelque chose que j’aurais créé moi-même ou de monnayer mon expérience. J’avais l’impression que tout le monde allait me rire au nez ou dire: « Mais pour qui elle se prend? ». Bref, j’avais la trouille. Et honnêtement, je l’ai toujours. Sauf que j’ai encore plus la trouille de passer à côté d’une chouette opportunité juste parce que je n’ai pas osé. Au final, même si je me plante, qu’est-ce que ça peut faire? Le ridicule n’a jamais tué personne. Et au moins, j’aurai essayé. 
Donc, en ce joli mois de mai qui est généralement mon préféré de toute l’année, celui où j’ai le plus d’énergie à consacrer à de nouveaux projets, j’ai décidé de:
– dresser la liste de tous les ouvrages que j’ai traduits depuis 20 ans (à vue de nez, dans les 220…) afin, d’une part de récupérer mes droits sur ceux qui ne sont plus exploités, et d’autre part, de me créer un profil LinkedIn détaillé. 
– commencer à développer mon idée principale: j’aimerais faire toute la première partie, qui consiste à produire le contenu, et m’occuper du contenant/support un peu plus tard. 
– me renseigner sur la législation qui entoure mon idée secondaire, me procurer l’un des outils nécessaires à son exécution et le tester pour voir s’il me convient.
(Oui, tout ça est volontairement vague et le restera jusqu’à ce que j’aie, disons, un ou plusieurs produits finis à présenter.)

Ca fait beaucoup de travail, et je ne m’attends pas à avoir tout fini en un mois, mais je voudrais avoir déjà donné l’impulsion initiale et investi assez de temps et d’énergie pour ne pas être tentée de laisser tomber en cours de route. Bilan le 31!

5 réflexions sur “Où je décide d’entamer une diversification professionnelle pendant un mois”

  1. et bien, il nous reste à te souhaiter de réussir dans cette diversification de ton activité !!! bizz

  2. Bifurquer dans la vie quand on évolue dans la même direction depuis longtemps ça peut être un peu inquiétant. S'obliger à de sa zone de confort c'est toujours enthousiasmant et stressant, l'avantage ici est que tu as déjà une base solide et que ça reste dans les domaines que tu affectionnes !

    Je te souhaite de t'épanouir sur le chemin de la diversification pro !

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