fricote, l’épicurien urbain

Alors que je cherchais désespérément le Biomood de septembre/octobre parmi les rayons de mon dealer de presse habituel, mon regard s’est posé sur cette superbe couverture. « Food, design, photo, graphisme et bons plans », était-il indiqué en bas. J’ai pensé que ça valait le coup d’essayer. Tout plutôt que me rabattre sur un magazine féminin débile! 
fricote est en déjà à son numéro 12, ce qui lui fait quatre années d’existence au compteur puisqu’il s’agit d’un trimestriel, et je me demande comment ce réjouissant OVNI a échappé à mon attention jusqu’ici. Il est grand, c’est vrai, donc peu pratique à trimballer dans un sac. Mais qu’est-ce qu’il est beau et drôle! Et original. Et culotté. Et bilingue anglais, de surcroît. 
Au sommaire de ce numéro, en vrac:
– des pages shopping « Pastécothèque » et « Passion bacon »
– un best of de la bouffe à rapporter du Cameroun
– une mosaïque de kiosques à saucisses viennois
– une rubrique « librairie gourmande » consacrée aux frites
– une interview miam de Charlotte Le Bon, et une autre consacrée à la ligne de sucreries lancée par la joueuse de tennis Maria Sharapova
– un décorticage du film « Gremlins »
– quatre portraits de gloutons dans les séries TV
– une interview d’une jeune femme qui crée des fashion cakes délirants, et une autre d’un collectionneur de vignettes Malabar
– un article ironique sur le (faux) régime « Fat fast »
– une rubrique Typografood montrant des inscriptions réalisées avec de la nourriture
– des photos de bento contes de fées
– un shooting de mode enfants où les jeunes mannequins sont attaqués par des bonbons géants
– un article à la gloire du Tokyo banana, fleuron de la junk food japonaise
– et des recettes, des bonnes adresses, des bédés rigolotes…
Bref, fricote est un joyeux bordel coloré et cosmopolite, mi-hype mi-régressif, pas franchement axé diététique mais qui se dévore volontiers des yeux. Il coûte 5€; on peut s’y abonner depuis le monde entier, et le numéro 14 paraîtra mi-novembre. Bonus: son site internet est vraiment chouette aussi. 

5 réflexions sur “fricote, l’épicurien urbain”

  1. Je le trouvais sans trop de difficultés dans une librairie de la rue du bailli, mais maintenant ils ne l'ont plus! :-/

  2. Malheureusement tu ne retrouveras pas Biomood de si tôt, ils ont dû suspendre le magazine 🙁

  3. Oui je sais, j'étais en train de râler à ce sujet sur Facebook ce matin… Mais il est aussi question qu'ils reprennent en janvier avec un fonctionnement différent.

  4. Je suis une adepte de Fricote également, j'ai toujours envie d'en afficher plein de pages dans mon chez moi pour ne pas qu'elles restent cachées une fois le magazine refermé. Comme ce ne serait pas très raisonnable, je me contente d'en habiller mon frigo (un superbe zèbre sculpté dans une aubergine orne la porte en ce moment).
    Et le plus, j'arrive même à le trouver chez certains marchands de journaux a Londres 🙂

  5. Argh, il me le faut 🙂 (Et cette couverture somptueuse).
    Pour Biomood, quel dommage. J'ai l'impression que la nouvelle formule sera un site, pas une version papier. A moins qu'ils ne fassent comme certains magazines et ne se métamorphosent en mook à la parution plus espacée dans le temps ? *croise les doigts*

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