Ce n’est pas la photo qu’on voulait.
La veille, on était passé par là à deux heures de l’après-midi. Et on avait admiré ces champs de tournesols, mais sur une autre portion de route, avec un point de vue différent et surtout un ciel d’un bleu bien plus intense, magnifiquement strié de gros nuages blancs.
Le temps qu’on décide de s’arrêter pour prendre la photo, le panorama et le moment étaient déjà loin dans le rétro.
On est repassé par là le lendemain. Mais à sept heures du soir, sous un ciel sans intérêt, alors qu’on avait le soleil de face et que les tournesols courbaient la tête à l’approche du crépuscule.
Cette fois, on s’est quand même arrêté pour prendre la photo.
Elle ne correspond pas du tout à ce qu’on avait en tête. Forcément, on est déçu.
On peut l’effacer avec un sentiment d’amertume. Ou bien, on peut tenter de l’aimer telle qu’elle est, occulter le bleu délavé du ciel pour se concentrer sur l’océan jaune et noir des tournesols. Plus très droits, pas très épanouis, mais tournesols néanmoins.
Et se dire que la prochaine fois, on s’arrêtera tout de suite sur le bord de la route pour saisir l’occasion parfaite.
Ce n'est pas celle que tu voulais, mais je la trouve belle, ta photo. Le ciel neutre met justement en valeur le relief du champ.
Mais je sais, c'est frustrant quand on a une idée en tête que ça ne se fait pas…
L'honnêteté m'oblige à préciser que ces photos ont été prises par Chouchou 🙂 (qui choisit toujours des compositions et des angles très différents de ce que j'aurais fait)
Ces champs de tournesols me rappellent nos vacances dans le Gers l'été dernier. On s'est dit, tous les jours en passant devant, qu'il fallait qu'on s'arrête les prendre en photo. On y est resté 15 jours, et on ne s'est jamais arrêté…
je les aime, ces tournesols, ils me rappellent un voyage en Hongrie quand j'étais petite et que le car s'est arrêté spécialement pour qu'on puisse les prendre en photo.