A Helsinki, elles sont nettement moins nombreuses, et les auteurs d’une bonne moitié d’entre elles ne se sont pas donné la peine de traduire leur fiche en anglais – ce qui est particulièrement embêtant quand il y a une énigme à résoudre pour obtenir les coordonnées GPS, et ici, c’était souvent le cas. Ma liste de pré-sélection était donc assez courte, mais elle comportait pas mal de caches de taille 2 ou supérieure, ce qui est d’ordinaire très rare en milieu urbain et toujours plus excitant. Parmi ces caches, deux m’ont particulièrement plu… (Même si vous pouvez lire leur vrai nom sur mes photos, je ne le mentionne pas dans mon texte pour éviter de spoiler d’autres géocacheurs qui feraient des recherches sur Google.)
Geocaching in Helsinki
Depuis que je m’y suis mise avec Chouchou en août 2010, le geocaching a changé ma façon de voyager. Il me fournit une manière gratuite, originale et ludique de visiter de nouveaux endroits; souvent, il m’entraîne dans des lieux à l’écart des sentiers battus où je n’aurais jamais mis les pieds par moi-même. Et je trouve toujours amusant de constater combien les caches varient d’un pays, voire d’une ville à l’autre. Par exemple, elles pullulaient à Stockholm, et c’était essentiellement des micros magnétiques, souvent planquées dans le coude des panneaux de signalisation.
Musée de la ville:
La fiche disait que la cache était visible depuis l’extérieur, à travers une vitrine, et que le personnel connaissait sa présence. Effectivement, la dame assise derrière le comptoir de la boutique s’est contentée de sourire quand j’ai foncé vers le panier posé sur une étagère avec un couinement de bonheur, puis l’ai emporté vers une chaise pour pouvoir en examiner le contenu à loisir… La discrétion vis-à-vis des Moldus fait partie du jeu, mais une fois de temps en temps, c’est bien de ne pas avoir à s’en inquiéter! Et quel magnifique logbook, du coup…
Tram 3T:
Pour trouver cette cache-mystère, il faut prendre le tram 3T dans la partie ouest de sa boucle, relever au passage les numéros indiqués sur les abris de certains arrêts, puis les utiliser pour calculer les coordonnées où se trouve la clé de la cache. Coup de bol pour nous, le 3T est l’une des lignes qui dessert le parc d’attractions Linnanmäki où nous avions de toute manière l’intention de nous rendre. Nous avons donc récupéré les numéros le jeudi, effectué nos longues opérations le soir à l’apart’, vérifié à l’aide du geochecker que nous obtenions les bonnes coordonnées et parcouru tous les logs de nos prédécesseurs en quête d’indices supplémentaires. Puis, le lendemain matin, nous nous sommes rendus à l’endroit indiqué.
La clé était dissimulée « sous une petite plaque en métal », selon la fiche de la cache. J’ai commencé à soulever toutes les grilles qui se trouvaient au sol, et tenté de faire de même avec deux plaques d’égout! Mais au final, c’est Chouchou qui a aperçu la bonne plaque, située à hauteur de tête et d’une taille bien inférieure à ce que j’imaginais. Seule, je ne l’aurais probablement pas remarquée. De l’intérêt de géocacher en équipe: on raisonne rarement pareil… A la grosse clé en métal était attaché un autre set de coordonnées. Nous avons fait cent mètres de plus et cherché une serrure dans laquelle nous pourrions introduire notre clé…
Et voilà, une cache de taille et de difficulté 4 dans notre escarcelle! Nous étions très contents de nous sur ce coup-là – juste un peu déçu que nos prédécesseurs n’aient pas profité de toute cette place pour laisser plus d’objets. J’ai emporté le Travel Bug chat, dont la mission est de rentrer en Allemagne. Je le déposerai quelque part en Belgique, ça le rapprochera déjà pas mal de son but.
Au final, nous avons trouvé 11 caches durant notre séjour à Helsinki, autant qu’à Barcelone en novembre dernier, mais beaucoup moins qu’à Stockholm en 2011. Nous en sommes désormais à 222 caches loguées dans 10 pays différents, et nous ne comptons pas nous arrêter là!
Plus tu en parles plus ce geocatching m'intrigue !
Je m'y essayerai bien pendant mes prochaines vacances.
T'est-il déjà arrivée d'être plusieurs "groupes" différents en même temps sur une même cache ?
Oui, quelquefois, notamment à Stockholm où on a croisé une fois deux Finlandaises et une autre, quatre Allemands qui nous ont un peu sauvé la mise sur une cache où on peinait!
Coucou,
On s'est mis au geocaching il y a environ un mois, et je valide tout ce que tu dis : c'est super pour découvrir plein de lieux sympas où tu n'aurais pas l'idée d'aller habituellement. Par contre, il faudra que tu m'expliques le principe du geochecker.
Natiecureuil
C'est simple: dans certaines caches mystère qui t'obligent à calculer toi-même les coordonnées GPS du container final, la fiche te fournit un lien ("Geochecker", généralement sous le texte mais avant les logs) vers une appli dans laquelle tu rentres les coordonnées que tu as trouvées. L'appli te dit alors si ce sont les bonnes coordonnées ou si tu t'es trompée. Ce qui t'évite de chercher trois heures pour rien au mauvais endroit…
Tous ces billets donnent envie d'aller visiter la Finlande ! (même si, cette année, j'aimerai bien trouver un peu de soleil, pour changer)
As-tu résolu le mystère des postcrossers finlandais ?
Le fondateur du site est finlandais…
Ca y est c'est décidé, avec monsieur choufleur, on s'inscrit au geocaching. Depuis tout ce temps ou je lui lis vos aventures et qu'il a envie de le faire…
Merci beaucoup de nous l'avoir faire découvrir.
Super, j'adore convaincre des gens de partager mes passions o/ Tu vas voir, vous allez bien vous amuser!
C'est super intrigant ce geocaching! C'est la première fois que j'en entends parler! Sacrée découverte!
J'essaie de comprendre le concept… Le but, c'est que la recherche des geocaches t'entraine dans des endroits intéressants à visiter? Et renferment des énigmes ou des trésors? Trop drôle en tout cas!!
C'est une chasse au(x) trésor(s) qui se joue partout à travers le monde, à l'aide d'un GPS. Après, chacun y trouve ce qu'il veut: le plaisir de résoudre des énigmes (parfois), celui de trouver un conteneur bien caché, de se balader autrement…