
Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal-aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple: il casse tout! Pourtant, il ne rêve que d’une chose: être aimé de tous.
Vanellope van Schweetz, quant à elle, évolue dans un jeu de course fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut: être une erreur de programme, ce qui lui vat d’être interdite de course et rejetée par tous.
Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser. Pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but: prouver à tous qu’il peut devenir un héros. Ensemble, arriveront-ils à réaliser leurs rêves?
J’avoue: « Les mondes de Ralph » n’est pas ce que j’imaginais après avoir vu la bande-annonce. Centrée autour d’une séance façon Alcooliques Anonymes réservée aux méchants de jeu vidéo, celle-ci m’avait fait supposer une sorte de rébellion générale – alors que pas du tout. L’histoire est principalement axée sur Ralph, sorte de Donkey Kong humain qui en a plus qu’assez de vivre seul dans un dépotoir, et sur l’adorable petite peste buguée qu’il va rencontrer dans sa quête d’une médaille. La quête en question va lui faire traverser des univers très différents, depuis un monde post-apocalyptique menacé par des insectes cybernétiques jusqu’à un pays de friandises qui m’a visuellement rappelé l’univers du Lorax, en passant par la station centrale où se croisent les personnages de tous les jeux de la salle d’arcade.
Visuellement, le mélange est explosif. L’action menée tambour battant ne laisse pas une seconde de répit au spectateur, et les références à de nombreux jeux vidéo dits « rétro » raviront les adultes d’aujourd’hui. Malgré la happy end obligatoire chez Disney, le scénario réserve de jolis moments d’émotion. Cerise sur le gâteau: j’ai apprécié que la gameuse de la salle d’arcade soit une fillette. Nous sommes allés voir « Les mondes de Ralph » en famille, et je crois pouvoir dire qu’il a enchanté les grands aussi bien que les petits (mes neveux de 6 et 11 ans – même si le plus âgé aurait préféré aller voir « Skyfall » ou « Le hobbit »). Je lis dans la presse que le public le boude au profit des « Cinq légendes », davantage dans l’esprit de Noël, et je trouve ça bien dommage.
J'ai beaucoup plus envie d'aller le voir que The Hobbit. (que je boude toujours)
je l'ai vu la semaine dernière j'ai bien accroché mais je suis plutôt bon public lol
Je n'ai pas été séduite par Ralph.
Oui, c'est mignon, oui c'est gentil, oui, il y a pleins de références pour que les adultes ne s'ennuient pas, mais au final, ça reste un gros Disney.
Mais j'avoue que je suis rarement objective avec les Disney… 😉