« Ruby Sparks (« Elle s’appelle Ruby »)

Calvin Weir-Fields approche de la trentaine. Dix ans plus tôt, il a écrit un extraordinaire premier roman considéré comme un classique du genre, et qui lui a valu l’étiquette de génie. Mais depuis, Calvin souffre du syndrome de la page blanche. Il est célibataire de longue date et n’a aucun ami. Les deux seules personnes qu’il voit régulièrement sont son frère aîné et son psy. Et puis un jour, Calvin se met à écrire sur la fille idéale qui hante ses rêves. Quand elle sort de sa chambre tout ébouriffée un beau matin, Calvin croit d’abord qu’il devient fou. Mais très vite, il doit se rendre à l’évidence: Ruby est réelle, et c’est lui qui l’a créée…
Merveilleuse surprise que ce film plein d’énergie, au propos original et à la tonalité finalement plus grave que ce qu’on pourrait imaginer. Zoe Kazan, scénariste, co-productrice et actrice, s’est mitonné un rôle aux petits oignons dans lequel elle illumine l’écran. Sa Ruby est la fille la plus adorable du monde, celle que tous les garçons ont envie d’épouser et dont toutes les filles veulent devenir la meilleure amie. Elle m’a donné envie de porter des collants multicolores, de faire du patin à roulettes, de jouer aux cowboys sur une plage californienne déserte et de sauter toute habillée dans la piscine. 
L’amour fusionnel peut-il durer? Un couple peut-il avoir une relation saine quand l’un des deux partenaires possède totalement l’autre? En répondant à ces questions à travers une situation clairement imaginaire, l’auteur évite l’écueil de la moralisation et donne à son film un aspect un peu magique, même dans les moments les plus dramatiques. Mon seul regret, c’est la dernière scène que je trouve de trop – mais Chouchou, lui, l’estime nécessaire. Filez donc au cinéma vous faire un avis par vous-même!

3 réflexions sur “« Ruby Sparks (« Elle s’appelle Ruby »)”

  1. bah tu m'as donné envie là le résumé, pas la bande annonce moi et mon muavais anglais lol je suis allée voir sur allociné prévu pour le 3 octobre chez nous
    merci j'ai noté dans mon agenda

  2. J'ai reconnu le gentil ado déluré de Little Miss Sunshine, et son goût immodéré pour Nietzsche… Il a bien grandi le petit. Par contre, le film donne envie, je note.

  3. Ah, je viens de terminer de regarder la bande annonce, ça donne vraiment envie de voir ce film , moi qui ne vais JAMAIS au cinéma . Flûte !

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