Ca se crée rapidement, une tradition.
Trois ans à peine d’Imaginales auront suffi pour que je considère l’Hôtel Azur, petit deux étoiles au propriétaire sympathique, aux tarifs raisonnables et à l’emplacement idéal, comme mon repaire à Epinal.
Pour que je m’attende à avoir de la pluie le vendredi et un soleil si éclatant le samedi que Kettch prendra forcément son premier coup de soleil estival.
Pour que le couscous des Babouches devienne un incontournable du vendredi soir.
Pour que je ne m’étonne plus de payer mon diabolo menthe 1€ et ma coupette de champ’ à peine 3, ni de pouvoir les siroter affalée dans un fauteuil moelleux autour d’une des tables basses de l’espace buvette ultra-convivial.
Pour que je m’habitue à enchaîner, le samedi midi, l’apéro offert par Editeur Préféré à l’espace Cours et le traditionnel pique-nique (déplacé cette année dans le parc pour cause de bord de Moselle rendu inhospitalier par quelques cahutes en bois façon marché de Noël).
Pour que je n’envisage pas ledit pique-nique sans le sublime foie gras maison de Jean-Claude Dunyach et quelques spécialités régionales plus ou moins alléchantes (tourte lorraine: good; pastis bleu: bad).
Pour que je considère ce festival comme mon rendez-vous live annuel avec une éditrice que j’adore, et qui en profite pour me proposer des nouveautés que je ne refuse jamais de traduire. Mon planning 2013 est déjà quasi-plein et ça me fait drôlement plaisir!
Pour que je rencontre des auteurs qui se révèlent systématiquement adorables – cette année, Mary Janice Davidson, tellement drôle qu’elle m’a donné envie de lire tout ce qu’elle a écrit en plus de la série des Queen Betsy, et Mercedes Lackey, dont les Hérauts de Valdemar ont accompagné le début de ma vingtaine et dont je n’aurais jamais imaginé qu’elle m’offrirait un jour une poupée aux cheveux bleus.
Ceci n’est évidemment pas une poupée aux cheveux bleus, mais un merveilleux Georges-Arthur en bois offert par Saragne qui me gâte beaucoup trop.
Surtout, pour que je retrouve des gens qui, sans que je les aie vus très souvent IRL, sont un peu devenus ma tribu, et pour que j’en découvre d’autres qui vont venir grossir les rangs de ladite tribu. Le reste de l’année, ce sont eux qui, sur Facebook, forment la petite communauté dont je partage les coups de gueule, les coups de coeur et les coups de mou. Ces gens auprès de qui je me sens dans mon élément et à ma place comme nulle part ailleurs. Les trois jours que je passe aux Imaginales filent toujours bien trop vite pour que je puisse consacrer à chacun(e) autant de temps que je le voudrais.
Tant pis: on remet ça l’an prochain…
Ceci n’est évidemment pas une paire de mes ami(e)s, mais un duo de modèles utilisés pour une séance en direct de body painting. Mes ami(e)s sont du genre à porter des T-shirts de geeks à message plutôt qu’un string en dentelle noire et juste de la peinture bleue par-dessus.
Mercedes Lackey : oh ce nom résonne en moi : j' aime la relire souvent
Isabelle N
Vivement une prochaine fois 🙂
Mélusine