« Morphine »

Morphine travaille pour le professeur Hidestone, un éminent créateur de chimères. Obsédé par le travail du plus doué de ses pairs, Hidestone confie à la fillette le soin de localiser et lui rapporter les chimères issues de l’imagination du Grand Sphynx, qu’il étudie ensuite afin de percer leur mystère. Mais ce faisant, il enfreint les règles de la guilde Velvet et risque d’en être expulsé. Au terme d’une mission plus éprouvante que les autres, Morphine se retrouve assaillie par d’étranges papillons de nuit. Les visions qui la submergent alors vont la conduire à percer le mystère de ses origines…
« Quand Miyazaki rencontre David Lynch », clame la quatrième de couverture de « Morphine« . Il est, à mon humble avis, quelque peu exagéré de comparer le premier roman graphique de Juliette Fournier à l’oeuvre de ces deux génies qui ont déjà une longue carrière derrière eux. Mais il faut bien admettre que le travail de cette jeune femme scénariste, dessinatrice et coloriste est ambitieux autant que prometteur. J’ai trouvé ses cases un peu plates, sa fin assez attendue; pourtant, elle sait créer un univers, instaurer une ambiance et mener sur 120 pages une histoire cohérente, sans temps mort ni passage à vide. Une auteure à suivre.

2 réflexions sur “« Morphine »”

  1. Bonjour, on ne se connaît pas et je ne commente jamais… Mais tu devrais jeter un oeil à Polina de Bastien Vivès.
    Je ne sais pas si tu connais, mais je crois que ça te plairait. Jette au moins un oeil sur le web pour voir de quoi il s'agit…

  2. Oui, je connais. Je l'ai feuilleté en librairie et… ça ne me dit rien.

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut