Imaginales 2011 – ce que je retiendrai

– L’epic fail du week-end. Quand on a l’occasion de rencontrer enfin une auteure que l’on traduit, qui plus est quand elle arrive d’Australie et qu’elle est absolument adorable, on n’oublie pas tous ses exemplaires de presse à Sonpatelin. Sinon, faute de vouloir racheter 30€ un bouquin qu’on possède déjà en 5 exemplaires, on finit trois jours de rencontres littéraires avec quinze dédicaces dont pas une de l’auteure en question. Ce qui est vraiment ballot.
– L’achat « j’ai rien vu venir ». Je m’arrête au stand Griffe d’Encre pour saluer Magali Duez. J’en repars dix minutes plus tard avec 3 bouquins dont j’ignorais l’existence jusque là mais que « je vais forcément adorer, puisque j’aime la SF déjantée ». C’est ma PAL qui va être contente.
– Le rattrapage d’omission à Trolls & Légendes. Robin Hobb est là, ouf; je peux donc en profiter pour m’offrir le tome 1 de « L’assassin royal » dédicacé et la faire poser avec Régis.
– La rencontre, enfin, avec Citrouille alias Pascale, bombasse quasi-quinqua qui me redonne de l’espoir: le pouvoir de séduction ne s’évapore pas à 40 ans. En tout cas, pas chez tout le monde.
– L’écharpe « Dr. Who » tricotée maison de Daelf.
– Les citations qui fusent pendant les tables rondes. Au sujet de la radioactivité: « Marie Curie, c’est Prométhée » (Jeanne-A Debats). Discussion sur le thème d’Internet: « Les haïku sont l’ancêtre de Twitter » (Lionel Davoust). Que du lourd.

Maïa Mazaurette qui fait une petite sieste dans un des fauteuils de la buvette. Toujours aussi pétillante quand un modérateur l’interroge sur son blog; toujours aussi souriante quand elle dédicace ses bouquins; toujours aussi craquante avec ses mini-jupes, ses longues jambes et ses jolies chaussures. La preuve vivante qu’on peut allier sexytude, cerveau et absence totale de vulgarité. J’aime énormément cette fille. (Pas autant, néanmoins, que les garçons de mon entourage qui se transforment en loups de Tex Avery à sa vue. Je peux difficilement les en blâmer.)
– La même Maïa, qui, alors que je sanglote sur l’épaule de Jeanne, « Tu te rends pas compte ce que c’est de passer tes journées à chercher comment dire « bite » sans dire « bite », me lance: « Ah, on fait le même métier alors! ». J’aimerais bien, mais je ne suis qu’une humble traductrice de « bite »-lit.
– Tout le monde a un truc à fêter. Andoryss tient enfin une date de publication pour sa première bédé; +1 vient de trouver un boulot sur Paris et va pouvoir emménager avec BBL; Marie-Aude a décroché une bourse pour la réalisation de sa pièce radiophonique; Hélie a encore une proposition de conférence acceptée; Mélanie Fazi et Elvire DeCock ont remporté un des prix décernés par les Imaginales… Et moi? Euh, joker.
– La conversation très intéressante durant le dîner au Citizen avec Trudi Canavan et son compagnon sur l’ambiance sociale en Australie – pas aussi raciste que ce bouquin me l’avait laissé croire, apparemment -, et la découverte qu’il existe des pinceaux à aquarelle avec réserve d’eau intégrée dans le manche. Un must pour les carnettistes voyageurs.
– Le millefeuille chèvre frais/betterave mangé en guise de dessert. Un assortiment de goûts surprenant et néanmoins délicieux, que je devrais pouvoir reproduire sans peine à la maison.
– Les dessins façon « décoration de pinata » que Leslie, l’attachée de presse d’Editeur Préféré, gribouillait sur son set de table avec les Crayola de la fille de Peter Brett, et auxquels elle a donné le titre « Redrum ». Puis-je suggérer une petite semaine de vacances après la fin de la saison des festivals littéraires?
– Le lit tout pourri de la chambre 7 de l’Hôtel Azur. Le genre qui s’affaisse au milieu et vous force, quand vous ne voulez pas rouler sur votre conjoint avec lequel vous êtes justement en froid, à vous agripper au bord du matelas toute la nuit. J’ai hyper mal dormi. L’an prochain, tant pis pour la note: je réserve au Mercure.

– Les deux dédicaces que Boulet nous a faites sur les tomes 4 et 5 de nos Notes. Sans crayonné préalable et en partant d’un détail autour duquel il construit son dessin au lieu de poser d’abord les volumes. Impressionnant. Et il se souvenait avoir déjà rencontré Régis 🙂 (Par contre, Fun’, je tiens de source sûre que tu es à peu près la 15694ème fille à l’envisager comme l’homme de ta vie. Je crains que ça ne soit pas gagné d’avance, cette histoire.)
– Le traditionnel pique-nique du samedi midi, son ambiance bon enfant et surtout le divin foie gras à l’armagnac de Jean-Claude Dunyach. Il faisait un bien beau soleil ce jour-là sur les berges de la Moselle, surtout après les averses diluviennes de la veille.
– Les diabolos menthe à 1€ de la buvette. Puisqu’il paraît maintenant que l’aspartame est cancérigène, je n’ose plus boire de Coca Light. Retour, donc, à ma boisson-préférée-de-quand-j’étais-petite.
– La course pour récolter un maximum de dédicaces d’auteurs sur mon anthologie « Magiciennes et Sorcières ». J’ai même fait la queue parmi un troupeau de midinettes pour obtenir celle de Sire Cédric. Si. Au final, seule la mystérieuse Rachel Tanner a réussi à m’échapper en ne se trouvant jamais derrière sa table au moment où je passais.

– La façon hyper spontanée dont Justine Niogret s’est écriée en me voyant: « J’adore votre vernis, c’est quoi? ». (Réponse: du Morning Rose de Chanel avec une couche de Teenage Dream pailleté d’OPI par-dessus, pour des ongles de princesse Barbapapa.) Connaissant le genre de bouquin hypra-couillu qu’écrit la demoiselle, j’ai trouvé ça inattendu autant que sympathique. Du coup, je lui ai parlé des vernis crack et lui ai suggéré de foncer au Monop’ le plus proche de chez elle s’acheter un Debby. C’est ainsi que la Funambulite se propage…
– La longue papote boulot-vie privée avec Bénédicte Lombardo que j’adore et n’ai pratiquement jamais l’occasion de voir. Mais comme elle vient de récupérer dans sa collection jeunesse un des auteurs que je traduis, nous allons travailler plus souvent ensemble à l’avenir. Chouette.
– Le gros câlin de Meylusine en sortant des Babouches. Nous venions de manger un couscous quelque peu gâché par une longue table qui se prêtait mal à la discussion entre 13 personnes, et un service qui laissait fortement à désirer (je n’ai pas réussi à voir l’ombre d’une goutte d’eau ou de vin pendant tout le repas). Mais cette fille, c’est un petit chou en sucre.
– Les boules intersidérales en apprenant que Boulet avait assisté à un dîner auquel j’étais également conviée mais que j’avais décliné, la veille. Evidemment, les personnes présentes m’ont assuré qu’elles s’étaient amusées comme jamais jusqu’à point d’heure. Ce qui m’a juste donné envie d’aller me pendre.

– Les sublimes chaussures de Pierre Pevel, définitivement l’auteur le mieux chaussé de la fantasy francophone – voire mondiale.
– Le ratage du déjeuner de dimanche, à cause duquel je suis partie très vite et sur une note un peu amère.
– La lecture des 5 premiers chapitres de « Narcogénèse » pendant le trajet de retour à Bruxelles. Je pense que je ne devrais pas regretter d’avoir, en achetant ce bouquin, offert l’équivalent d’un café et demi à Anne Fakhouri. Qui, lorsque je le lui ai fait remarquer, m’a lancé « Non mais en fait je t’aime beaucoup, mais je préfère quand tu ne parles pas ». Je ne comprends vraiment pas pourquoi.

9 réflexions sur “Imaginales 2011 – ce que je retiendrai”

  1. Je confirme pour le petit chou en sucre. Et Raphaël est très bien aussi.

  2. 1) je veux bien une photo du résultat de la manucure, j'en ai une très très similaire en ce moment même sur mes ongles, baptisée par mon amant "oh des ongles de petites filles" ^^

    2) si tu crois que 15693 filles me font peur… tssss
    (en vrai je rigole hein, vu comme il se décrit, il est beaucoup trop romantique et famille pour me plaire en vrai… mais ça ne m'empêchera pas de lui faire les yeux doux).

  3. Myriam, qui n'est plus une elfe fée

    C'est est trop! Ça fait des semaines que j'hésite à t'écrire, ne sachant pas par quoi commencer mais là … Bon voila, je t'enverrai un mail car c'est trop personnel ce que j'ai à dire et peut-être à partager. En espérant secrètement que t'y répondes et que surtout tu ne me prennes pas pour une tarée. Juste ça fait trop de coïncidences!
    La goutte d'eau qui a fait débordé mon vase de curiosité et d'envie de partage ? Tu traduis une auteur que je lis, le bouquin est juste à coté de moi, je regarde le nom de la traductrice, je tape ça dans google et là je découvre que c'est toi !

    Bon en fait je réalise qu'avec ce premier message tu vas vraiment me prendre pour une tarée, mais bon c'est pas vraiment grave, c'est bien d'être un peu barge, non ?

  4. Daelf: oui, ils sont chouettes tous les deux.
    Funambuline: je viens de prendre des photos, mais la manucure date de jeudi soir et n'est donc plus de la première fraîcheur (même si elle reste assez présentable).
    Myriam: je ne donne pas mon adresse mail ici, mais tu peux toujours me laisser un commentaire que je ne publierai pas.

  5. *Va devenir aussi rouge que son coup de soleil spécial pique-nique des Imaginales*

    Mélusine

  6. Maïa Mazaurette, c'est sûr elle est cool (pas écrit, je ne l'ai jamais rencontrée) mais là, j'ai surtout repéré le superbe fauteuil vert 🙂

  7. L'homme me dit de te dire, que "Même pas mal, pour Robin Hobb !"

  8. A y est, j'ai posé mes jours de vacances… Et je vais une fois par semaine parler de mon problème avec d'autres DPCA (Dessinateurs de Pinata Compulsifs Anonymes).

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