Filigranes a 21 ans

Je vous ai souvent parlé de Filigranes, cette mythique librairie bruxelloise qui se targue d’être la plus grande du monde et qui reste ouverte 365 jours par an. Hier, elle avait convié sa clientèle à fêter son 21ème anniversaire en présence de quelques célébrités locales (parmi lesquelles le chocolatier Pierre Marcolini). Photographe professionnel tirant le portrait des nouveaux arrivants; fritkot installé sur le trottoir; champagne, vin et cocktails servis dans l’espace bar; gâteau réalisé par un grand pâtissier qui avait réussi à se tromper et à indiquer le chiffre 25 en pâte d’amande; karaoké auquel se sont essayés même le maître des lieux, sa mère et sa fille: rien ne manquait au bonheur des invités à part peut-être des boules Quiès.

La foule étant essentiellement agglutinée du côté du bar et le personnel occupé à festoyer lui aussi, les rayons périphériques se trouvaient étrangement déserts pour une fois, ce qui nous a permis d’y flâner tout à notre aise. Il y avait fort longtemps que je n’avais pas feuilleté autant de beaux livres de photos. Bien entendu, quelques malheureux employés avaient tout de même hérité de la corvée de caisse, ce qui m’a permis de ne pas repartir les mains vides mais avec le butin suivant:
– « Les larmes de Tarzan« , de Katarina Mazetti dont j’ai adoré « Le mec de la tombe d’à côté » il y a peu
– « L’Echappée belle » d’Anna Gavalda, que j’ai beaucoup hésité à prendre mais dont le format et la jolie couverture m’ont finalement fait craquer
– « Les choses » de Georges Pérec dans une nouvelle et très belle édition de chez Pocket (nous l’avons déjà à la maison, mais en poche vilain)
– « L’art de l’essentiel » de Dominique Loreau, dont j’avais déjà beaucoup apprécié « L’art de la simplicité » et « L’art des listes »

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