Puis je me suis souvenue que le bac, je l’avais déjà eu il y a 22 ans, et j’ai réalisé que je n’avais rien à prouver en essayant de le décrocher une deuxième fois. Du coup, j’ai voulu rentrer chez moi, mais le 60 m’est passé sous le nez, et je me suis retrouvée à marcher des kilomètres et des kilomètres en rase campagne, en espérant que je n’allais pas me perdre.
Mais tout ça n’était rien à côté de ce qui attendait copine Jeanne (prof de français quand elle n’écrit pas des novellas de SF qui raflent tous les prix de leur catégorie l’année de leur sortie): le rectorat venait juste d’apprendre qu’elle n’avait jamais eu son bac; elle était donc priée de le décrocher dans les meilleurs délais, et avec une mention de préférence, sans quoi le déshonneur l’obligerait à se faire seppuku.
Depuis que j’ai fortement diminué mes doses de médicaments, j’ai recommencé à rêver, et on dirait que mon inconscient essaie de rattraper le temps perdu. Tant qu’il ne m’envoie pas de cauchemars atroces comme il sait si bien m’en concocter parfois, ça me va. Mais je suis un peu étonnée qu’il me ressorte ce thème éculé de « l’examen pour lequel je stresse à mort, avant de me rendre compte que je ne suis pas obligée de le passer ». A quelques variations près (parfois, au lieu du bac, il s’agit des examens de fin d’études à Sup de Co, et je peux m’en dispenser parce que je me souviens tout à coup que j’ai déjà un boulot et qu’il ne dépend pas de ce diplôme), il revient hanter mes songes plusieurs fois par an depuis que je travaille. Et se termine toujours par une sensation d’intense soulagement.
Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.

Les examens ont dû me marquer plus qu'ils n'en avaient l'air, parce que moi aussi j'ai fait des cauchemars pendant des années. C'était toujours le même thème: je ne m'en sortais plus une matière qui mélangeait grec ancien et mathématiques. Entretemps, ça va mieux, ça fait très longtemps que je n'ai plus rêvé de ça.
(et l'enregistrement de l'émission télé ?)
(l'enregistrement, c'est ce soir, j'en ferai bien sûr un compte-rendu ici!)
Je n'ai jamais stressé pour aucun examen 😀 J'aurais peut-être dû :DDD
Pour ma part, mes rêves demeurent encore et toujours très cochons, j'en ai limite honte quand je vois les acteurs réels qui partagent ma vie 😉
(et ça passe quand ?)
(on nous le dira ce soir, j'imagine)
Moi aussi, pendant des années, j'ai rêvé des examens, et toujours avec angoisse ! Heureusement, maintenant c'est terminé mais il m'arrive de faire des rêves tellement tordus que je me demande comment c'est possible. Cela arrive souvent lorsque je suis en vacances, et en général tous mes amis s'y retrouvent, dans des situations ubuesques que je n'oserais pas leur décrire !
La mise en place d'un "câlin cauchemard" avec option interdiction formelle de râler parce qu'il me réveille, pour mon compagnon de lit a été très utile. Pour lui, ils disparaissent plus vite. Pour moi : je sais câliner et réconforter VRAIMENT en continuant à dormir.