« La solitude des nombres premiers »

Il est rare que j’achète des livres en grand format (même si je suis bien placée pour savoir que c’est grâce à eux que les éditeurs peuvent ensuite se permettre de publier des versions poche). Mais un titre pareil, ça ne pouvait que m’intriguer. Et puis un roman qui s’est vendu à un million d’exemplaires en Italie et que plusieurs critiques qualifient de chef-d’oeuvre ne peut être totalement mauvais, non?

En effet, « La solitude des nombres premiers » n’est pas totalement mauvais. Je l’ai juste trouvé chiant d’un bout à l’autre. Pourtant, Dieu/Allah/Bouddha/Mère Nature (rayez la mention inutile) sait que j’aime les histoires d’adolescents torturés et solitaires à travers lesquelles j’essaie, probablement, d’exorciser cette période de ma propre vie. Mais jamais Alice, l’héroïne boîteuse et anorexique, ni Mattia le surdoué en maths responsable de la mort de sa soeur jumelle, n’ont réellement pris vie devant mes yeux. A aucun moment de ma lecture je n’ai éprouvé la moindre empathie à leur égard ni ne me suis sentie concernée par ce qu’ils allaient devenir. Jusqu’à la dernière page, ils sont restés pour moi des silhouettes de papier bidimensionnelles et pâlottes. Et un livre aux personnages duquel on ne s’attache pas est pour moi un livre raté.

2 réflexions sur “« La solitude des nombres premiers »”

  1. Cécile de Brest

    C'est déjà ce qui t'est arrivé avec "Les vivants et les ombres, non ? ;-))
    Pas de chance !
    J'achète très rarement de livres en édition originale, j'ai une quantité effroyable de poches par contre, un reste de mes études de lettres modernes où la lecture faisait partie de l'essentiel de notre travil mais où le budget ne permettait pas de folies !
    En ce moment, je lis la suite des Yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues.
    C'est loin d'être un chef-d'oeuvre, mais je passe un bon moment de lecture, entre deux séances de plage, lovée dans le hamac ;-))

  2. C'est vrai que je suis souvent déçue par les livres que beaucoup de gens ont aimés… Peut-être parce que j'en attends trop? Quoi qu'il en soit, ça ne m'a pas empêchée d'aimer L'ombre du Vent ou le Cercle Littéraire des Amateurs d'Epluchures de Patates 😉 Tout espoir n'est pas perdu!

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