Mercredi, j’ai commencé à prendre mon Deroxat le soir plutôt que le midi. Résultat: jeudi, j’ai passé une journée normale, pendant laquelle j’ai pu bien travailler, profiter d’un dîner en amoureux dans la cour intérieure du IIème Elément puis aller voir le dernier Harry Potter au cinéma.
Mais jeudi soir, j’ai dû – conformément à la prescription de Généraliste Adoré – doubler la dose pour arriver aux 40 mg qui sont censés tenir mes attaques de panique à distance. Et vendredi, j’étais un vrai zombie. L’après-midi, je n’ai rien pu faire d’autre que comater sur mon lit, pas assez fatiguée pour dormir mais trop vaseuse pour lire. Rebelote hier: pendant que nous faisions nos grosses courses mensuelles au Carrefour d’Auderghem, je serais tombée deux ou trois fois si Chouchou ne m’avait pas rattrapée. J’ai passé le reste de la journée à aller et venir entre mon ordinateur et mon lit, sans rien faire de plus productif qu’une fournée de madeleines au chocolat.
Ce matin, il me semble avoir un peu plus d’énergie, mais en général c’est vers 13 ou 14h que le coup de barre me tombe dessus. J’espère que je vais rapidement m’habituer au Deroxat et que les effets secondaires ne vont pas tarder à s’estomper, parce que j’ai du boulot à abattre, une réputation de traductrice ponctuelle à préserver, et des sous à mettre de côté pour les deux voyages que Chouchou et moi avons prévus l’an prochain.
Quelle caque!!! je te souhaite de retrouver très vite ta forme…Tu as l'air de si bien gérer ta vie et celle de tes proches. Je suis triste de ce qui t'arrive.
Bonne nuit à toi
Je te dédie un de mes poèmes qui retrace ces moments d'agitation.
Il est des temps où la brume se pose
Il est des jours où le doute est glacé
Ce sont les attentes qui me dosent
Ces incertitudes gèlent mes pensées
Les silhouettes d’avenir se balancent
Le vent annonce l’averse attendue
Cette pluie aux gouttes d’espérance
Laissera traverser mon désir étendu
Les rayons se diffusent du cristal apparent
La chaleur se berce de l’avenir.
J’attise de soupirs le chemin venant
Pour enfin me l’entendre dire
L’équilibre est en soi.
Cette apaisante douceur résonne
au rythme de l’essentiel
Se diffuse dans mes sens
en ignorant les stéréotypes superficiels.
Telle une initiation fusionnelle.
Ma pensée s’assouplit
La transparence est éclaircie.
Les beautés jaillissent
en harmonie avec la vie.
Olivier