
Contre toute attente, la réponse est oui.
On m’avait mise en garde à propos de la lenteur du film et de la présence de certaines longueurs dispensables. Mais la lenteur ne me gêne pas quand elle n’est synonyme ni de vacuité ni de mollesse; quant aux longueurs, je n’en ai pas vu une seule. C’est vrai que la narration prend son temps, mais c’est là une des forces de « Benjamin Button »: il sait installer son atmosphère et distiller sans se presser les événements marquants de la vie de son héros. Les scènes qui pourraient être perçues comme superflues sont en réalité la chair du film, ce qui habille son squelette (« C’est l’histoire d’un homme qui naît vieux et qui rajeunit jusqu’à devenir un bébé avant sa mort… ») et lui donne toute sa substance. Les effets spéciaux sont aussi remarquables que la performance des deux acteurs principaux. Les décors, les costumes, la photographie, tout est sublime. Même une spectatrice archi-difficile comme moi n’a absolument RIEN trouvé à redire à ce film. Au contraire, à l’instar d’un énorme pavé que l’on dévore avec délectation, j’ai été navrée de le voir se terminer. Ca, c’est du grand cinéma comme je l’aime.
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Alors moi qui ne suis pas une spectatrice trop difficile, je me suis ennuyée. J’ai trouvé le film trop long. Il ne m’a pas accroché ou scotché à mon fauteuil du tout.
Le fait de l’avoir vu un vendredi soir à la séance de 21H55 y est peut être aussi pour quelque chose.