Une bonne et une mauvaise nouvelles

Père est sorti de l’hôpital ce matin. Il semblerait que la tumeur qu’on lui a enlevée n’était pas cancéreuse. Ca, c’est la (très) bonne nouvelle. La mauvaise, c’est que ce type de joyeuseté possède une forte caractéristique héréditaire, et que je présente moi-même un certain nombre des symptômes qui ont alerté Père et l’ont décidé à se faire examiner. Je suis loin de souffrir autant que lui et de manière aussi continue, et je vois à cela au moins deux autres causes potentielles parfaitement bénignes. N’empêche que tout à l’heure, mon généraliste que j’avais été voir pour un simple renouvellement d’ordonnance et auquel j’ai mentionné la chose en passant m’a recommandé – avec insistance – de faire une coloscopie pour plus de sûreté. Voilà une expérience certainement délicieuse à laquelle je n’avais pas encore eu le plaisir de goûter. J’en saute de joie toute seule dans mon coin.
Jusqu’ici, pour la bonne année, on repassera.

6 réflexions sur “Une bonne et une mauvaise nouvelles”

  1. Je suis contente que ton papa n’ait rien, c’est une excellente nouvelle !

    Et oui les examens médicaux n’ont rien de réjouissant, bon courage !

  2. Pas d’angoisse : j’ai récemment expérimenté cet examen qui m’enchantait probablement encore moins que toi. on ne se rend compte absolument de rien.
    Le seul truc désagréable et la préparation qu’il faut ingurgiter pendant les 24H qui précède et qui va te purifier (purger ?) parfaitement de l’intérieur !! (c’est l’idéal pour démarrer un régime)

  3. Malena: Merci ^^
    Sparke: Oui, le médecin m’a dit tout pareil et Père aussi. Ce n’est pas que j’aie peur de souffrir, c’est juste que ça m’emmerde (et c’est le cas de le dire…) de perdre du temps avec ça. Mais bon, mieux vaut prévenir que guérir, donc voilà, mon rendez-vous pré-opératoire est pris pour le mois prochain. Je suis sûre que ça va faire un post sympa et de très bon goût (heureusement, les blogs sont inodores!).

  4. Bienvenue au club de l’hérédité ! Les problèmes de côlon semblent être la chose dont nous héritons le mieux. Ma maman ayant souffert d’un cancer du côlon à 57 ans, je suis sensée me faire examiner toutes les années à partir de mes 47 ans… Même si tout celà me stresse et m’ennuie profondément, je préfère faire cet examen et être sereine plutôt que de vivre dans l’angoise ou pire, faire l’autruche et me rendre compte que ça ne va pas, une fois que ce sera trop tard.

  5. M. POps: oui oui moi aussi, d’ailleurs j’ai déjà pris rendez-vous. Mais bon, comme j’ai déjà pas mal d’autres trucs à surveiller à côté, ça me gonfle un peu.

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