Soldes d’hiver 2009 – Episode 3: Fantastic finds in Antwerpen

Le câlin matinal ayant quelque peu rogné sur notre temps de préparation, c’est en courant à moitié sur les pavés gelés que nous descendons jusqu’à la gare centrale prendre le train de 11h19 pour Anvers. Quarante minutes plus tard, nous débarquons dans une gare aussi jolie que venteuse où, malgré nos écharpes et nos gants, nous congelons pratiquement sur pied en tentant de gagner la bonne sortie. Selon la Google Map imprimée par Chouchou, la boutique Lush devrait se trouver juste en face. Sauf que non. Et que nous ne voyons nulle part de panneau indiquant le nom des rues. Nous partons un peu au hasard sur une avenue qui semble engageante et tombons sur… le Wagamama, qui devait être notre second arrêt. Pas grave, nous n’avons pas eu le temps d’avaler quoi que ce soit ce matin et mangerons volontiers tout de suite. Je suis déçue de ne pas retrouver sur la carte le plat de saumon qui m’avait tant plu à Copenhague. Je me rabats sur des yasai udon précédés de gyoza (mon péché mignon dans la cuisine japonaise). Le plat arrache un chouïa, et bien que j’en laisse un peu dans mon assiette pour cause d’estomac plein, je commande un dessert à partager avec Chouchou histoire de ne pas rester sur ce goût trop pimenté. Malheureusement, le chocolate fudge cake est parfumé au gingembre, un condiment que j’exècre. J’en grignote quand même quelques bouchées avec de la glace à la vanille.
C’est au bout de l’avenue du Wagamama, en plein sur notre trajet vers le centre-ville, que nous trouvons finalement la boutique Lush. Je suis une grande fan de cette marque de cosmétiques fabriqués uniquement à base de produits naturels, sans le moindre conservateur. J’aime la charte éthique à laquelle elle adhère, et encore plus les odeurs délicieuses de ses savons et autres douceurs pour le corps: on en mangerait! Or, bien que ses boutiques se multiplient peu à peu (je me rappelle encore l’époque, il y a une dizaine d’années, où je devais pour assouvir mon addiction me traîner jusqu’à la maison-mère, dans un coin passablement paumé de Londres), nous n’en avons toujours pas à Bruxelles. Je suis juste partie pour acheter du Sexy Peel, un savon exfoliant aux zestes d’agrumes, et peut-être de la crème de rasage pour homme à l’orange recommandée par M. Pops. Au final, de « Oh, il sent trop bon ce gommage! » en « Mmmh, ce savon-là aussi est génial, et on a toujours besoin de se laver après tout », je remplis à moitié mon panier en osier et m’en tire pour plus de 70 euros. Hum. La bonne nouvelle, c’est que Lush fait une super promo: un produit gratuit à choisir parmi ceux fabriqués avant le 1er novembre par tranche de 30 euros d’achat. C’est ainsi que je me fais offrir un maxi-pot de crème à raser pour Chouchou et une immense bouteille de shampoing aux fruits que j’avais hésité à prendre tout à l’heure; valeur totale: plus de 40 euros, woohoo! Et pour la bonne mesure, la vendeuse absolument charmante me rajoute une bombe de bain à peine effritée sur le dessus « qui donnera tout aussi bien qu’une nickel ». Je ressors de là absolument ravie et anticipant avec délectation les heures que je vais passer dans ma salle de bain à me shooter au parfum de mes petites emplettes.

Nous nous engageons ensuite sur le Meir, la principale artère commerçante d’Anvers. Chouchou ne m’a pas dit que du bien des Flamands et de leur attitude envers les non-néerlandophones, mais une chose est certaine: cette ville est ravissante, un vrai régal pour les yeux. Dommage que le froid de canard n’incite guère à s’arrêter tous les trois pas pour ôter ses gants et mitrailler les bâtiments. L’arrêt suivant est pour le magasin Urban Outfitters, une marque que nous adorons tous les deux depuis que je l’ai faite découvrir à Choucou à Londres fin juillet, puis à Copenhague en septembre. Au terme d’une trèèèèès longue attente devant les cabines d’essayage, Chouchou repart avec un jean à… 99 euros – mais qui en coûtait le double à l’origine. J’ai flashé sur le modèle, et il paraît qu’il lui va comme un gant. Il me le fait vérifier avec les photos qu’il a prises en se contorsionnant devant un miroir: ah ouéééé. Vendu. Pendant ce temps, j’ai fait le tour des rayons femme et déniché une géniale capeline en feutre kaki qui sera parfaite pour la mi-saison, ainsi qu’un T-shirt un peu graphique, pas soldé hélas et que je dois prendre en L car le M me serre trop sur la poitrine (gni? mes seins se seraient-ils enfin décidés à pousser? mieux vaut tard que jamais, hein).

Nous sommes déjà bien chargés. Alors que, un peu à l’écart du Meir, nous cherchons la boutique Essentiel recommandée par Elle Belgique (et dont la vitrine me tentera si peu que nous n’y entrerons même pas), Chouchou avise sur le trottoir d’en face une boutique de cachemire inconnue au bataillon: Les Ateliers de la Maille. Bingo! A l’intérieur, des pulls incroyablement doux dans des teintes et des formes un peu originales, tous soldés à moitié prix. Celui que j’essaie me va si bien qu’il semble avoir été tricoté pour moi. J’hésite entre le gris clair et le noir. Chouchou préfère le premier, et c’est vrai que ça changera un peu des douze pulls noirs (et des douze pulls gris foncé) qui croupissent déjà dans ma penderie pour cause de non-cachemirosité. Je suis aux anges. La vendeuse, d’abord désagréable mais qui s’est beaucoup radoucie en apprenant que j’étais française, me parle du reste de sa gamme: au printemps-été, la marque vend des articles en fibres de bambou et de soja. Et il y a une boutique à Bruxelles, avenue Louise (plus quelques-unes à Paris, même si je n’en avais jamais entendu parler, et même un site web). Je note et reviendrai certainement.

Avec tout ça, notre budget en a pris un sérieux coup dans l’aile. Nous décidons de zapper la boutique Kiehl’s, puisque nous avons déjà de quoi chouchouter notre peau pendant les trois ou quatre ans à venir, et Annemie Verbeke puisque j’en suis désormais à trois nouveaux cachemires cette semaine. Côté déco-gadgets, Mat & Rob, dont j’avais pris l’adresse dans un numéro de GAEL datant de 2007, a disparu. Quant à Akotee, elle ne tient pas les promesses du Elle Belgique (sans compter l’épouvantable odeur de pieds qui règne dans la minuscule boutique, une torture pour mon nez sensible). Je marque tout de même un dernier arrêt chez Petit Bateau où, avec Soeur Cadette, j’avais repéré de chouettes pulls d’intérieur en coton/soie/fibres de bambou, que je m’étais retenue d’acheter à cause de leur prix un chouia prohibitif. Là, ils sont soldés à -50%, et il y a ma taille (14 ans…). Pas d’hésitation, j’en embarque un.

C’est fatigués et gelés mais très contents de notre expédition que nous reprenons à pied le chemin de la gare. Nous aurons beaucoup marché cet après-midi. Nous attrapons le train de 17h09 et, grâce à une heureuse coordination des trains et bus de la STIB, atteignons la porte de notre immeuble ixellois moins d’une heure et quart plus tard. Je suis totalement conquise par Anvers, beaucoup plus jolie et mieux fournie que Bruxelles pour le genre de shopping qui m’intéresse. Sachant que l’aller-retour nous a coûté seulement 8 euros par personne, qu’il y a des trains toutes les demi-heures et que le trajet dure moins de trois quarts d’heure, il est certain que nous y retournerons. Je pourrais même y emmener Soeur Cadette lors de sa prochaine visite en nos contrées, si elle a été sage entre-temps ^^

11 réflexions sur “Soldes d’hiver 2009 – Episode 3: Fantastic finds in Antwerpen”

  1. Alors vraiment merci car je ne connaissais pas la marque Lush et je suis allée faire un tour sur le site web et j’adore 😉

    Je dois absolument faire un tour dans une de leurs boutiques parisiennes !

  2. C’est pas donné-donné mais c’est de la super came ^^ Tu me diras ce que tu en penses!

  3. T’as des preuves? Des témoignages écrits de personnes fiables? ^^

    Sinon chez Gérard Darel ils soldaient leurs sacs, mais ils n’avaient pas le Midday-Midnight Barcelona.

  4. Il faut que 1/ il soit plus sage que toi 2/ il n’ait pas été soudoyé à coups de Carambar.
    Autrement dit, pour Attila, c’est râpé.

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