
Les tout premiers épisodes de la série m’ont déçue. Oui, le principe de base était accrocheur: en 2030, un père de famille raconte à ses enfants adolescents comment il a rencontré leur mère. Mais dès la fin de l’épisode pilote, on apprend que la fille dont il vient de tomber fou amoureux en 2005 est juste restée une très bonne amie vingt-cinq ans plus tard. A partir de là, bien entendu, toute la question est de savoir: qui Ted finira-t-il par épouser? Dieu sait qu’il cherche, le bougre. Et qu’il a le profil du petit ami idéal: drôle, romantique, attentionné et pourvu d’un job sympa. D’ailleurs, au début, il en paraît presque fallot. Surtout à côté de ses amis: Barney le tombeur, Marshall et Lily le « vieux couple » plein d’idiosyncrasies charmantes. Bref, je trouvais à tout ça un goût de « Friends with a twist ». Pire, ça ne me faisait pas rire du tout. Au bout de trois épisodes, j’ai failli décrocher. Mais comme je n’avais rien d’autre à regarder à l’époque, j’ai continué. Et vers l’épisode 4 ou 5, j’ai commencé à me marrer. Un peu. Puis beaucoup.
Arrivée au bout de cette première saison, je m’étais suffisamment attachée aux personnages pour commander la seconde. Qui était meilleure. Après ça, j’ai dû attendre la suite presque un an. Deux choses m’ont aidée à patienter: le site SpoilerFix et le film « Forgetting Sarah Marshall », écrit et interprété par Jason Segel (le Marshall de la série), qui y confirme son indéniable talent de comique.
J’avais commandé la saison 3 sur Amazon. Elle ne sort que la semaine prochaine. Mais entre-temps, Poulpy nous a copié sa version téléchargée (je ne télécharge pas moi-même mais si quelqu’un a déjà commis l’infraction, autant que j’en profite ^^). Et comme nous avons grand besoin de détente en ce moment, voilà quatre soirs que nous scotchons dans notre lit devant mon ordi portable – pour une fois que je me réjouis d’avoir un écran 17″! Nous avons déjà visionné 18 épisodes, et la tendance se confirme: « How I met your mother » est sur une pente ascendante. Au lieu de s’essouffler, la série devient de plus en plus hilarante. Exemple: dans un flashback, Ted, Marshall et Lily fument des joints à la fac. Sauf qu’en guise de métaphore, ils disent qu’ils « mangent des sandwichs » – et c’est bien ce qu’on les voit faire à l’écran. Si quelqu’un survient dans leur chambre pendant qu’ils se livrent à cette activité coupable, ils écrasent précipitamment le sandwich fautif dans un cendrier. Quand ils se sentent particulièrement stoned, ils disent d’un air ravi « ouah, il était drôlement épicé ce sandwich »! (Bien entendu, raconté, c’est moins drôle.) J’ai également adoré l’épisode-gigogne où les amis de Ted tentent, en lui remémorant leurs anecdotes de relations foireuses, de lui prouver que ce serait une mauvaise idée de sortir avec son docteur. Et puis Barney est de plus en plus tête-à-claques; impossible de compter le nombre de ses répliques-cultes. Je suis vraiment navrée qu’à cause de la grève des scénaristes, cette saison 3 ne contienne que 20 épisodes au lieu de 22: ça veut dire que ce soir, c’est fini. Et qu’après, y’en a plus jusqu’à l’automne prochain.
J’ai craqué sur cette série dès le premier épisode.
La série vient de reprendre aux USA, j’avoue avoir retrouvé ces personnages avec beaucoup d’enthousiasme et je n’ai pas été déçue. Cette saison s’annonce avec quelques changements je pense et je m’en réjoui d’avance…
Je salue ton courage et ta patience…
Espèce de délationneuse si je vais en prison, j’espère que tu m’apporteras des pamplemousses !!!
j’ai aussi adoré l’épisode du sandwich, je riais toute seule devant mon écran !!!
et j’ai halluciné quand à la fin d’un épisode, j’ai enfin reconnu en Barney le docteur Doogie de ma jeunesse.
Tu connais Dr Doogie ?
Grâce à toi, je me coucherai moins bête ce soir. J’ai découvert les diosyncrasies.
Merci.