Armalite et Monsieur Tout-Le-Monde déménagent: épisode 7

Je suis globalement très contente (et très impatiente!) de déménager. Toutefois, certaines choses du quartier où nous avons habité jusqu’ici me manqueront:

– Tous les petits restos où nous avons nos habitudes, et notamment ceux du parvis Saint-Boniface. Je regretterai le poulet au curry jaune et lait de coco du Deuxième Elément, les pâtes délicieuses du Mano a Mano (mais pas la salle hyper-bruyante), le menu dégustation de l’Opposé du Contraire, les jus de fruits pressés et l’effervescence perpétuelle de l’Ultime Atome, la tourte pomme cannelle et la pecan pie du Comptoir Florian. Et puis aussi les gyoza du Hama-Shin (certes pas aussi bons que ceux de Namjatown), les brioches suisses du Sucré Salé (raisins secs + croûte de sucre, une pure tuerie) ou les délicieuses soupes de Oups savourées dans une ravissante cour intérieure quand le temps le permettait. Cependant, l’essentiel est préservé: nous serons toujours à proximité d’un Mamma Roma et d’une friterie. Me sevrer de Poulycroc et de pizza à l’huile de truffe eût été vraiment trop cruel.

– Le musicien qui joue du piano le dimance après-midi, fenêtres ouvertes, dans le silence de la rue M***. Un peu de douceur intemporelle dans un paysage urbain perpétuellement gris et en travaux.

– Le sympathique propriétaire du night shop d’en face, chez qui nous courons quand je m’aperçoit qu’il me manque un ingrédient crucial pour ma recette en pleine préparation du repas.

– Mon facteur, sosie de Porco Rosso qui mâchouille perpétuellement un cigarillo puant mais sait que je suis là en journée et ne manque jamais de sonner à notre interphone au lieu de bourrer le courrier dans la minuscule boîte à lettres ou de laisser un avis de passage pour se simplifier la vie.

– Z’art, la boutique où l’on trouve les boîtes de Valérie Nylin les moins chères de tout Bruxelles.

– Le Delhaize, plutôt cher dans l’ensemble mais infiniment plus engageant que le Colruyt, et doté d’un rayon presse où je peux satisfaire une fois par semaine ma honteuse addiction à la presse people.

– L’UGC Toison d’Or, situé à un quart d’heure de marche de chez nous et diffusant en V.O la plupart des films qui nous intéressent.

– Le Tom & Co, bien pratique pour l’achat de fournitures félines malgré sa caissière à 2 de tension et son CKD qui met cinq bonnes minutes à accepter ma carte Visa.

– Les transports en commun que je commence à maîtriser relativement bien – même si le 71 s’obstine à me passer systématiquement sous le nez. Il va falloir tout reprendre à zéro…

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3 réflexions sur “Armalite et Monsieur Tout-Le-Monde déménagent: épisode 7”

  1. Et dis, entre la place Jourdan et la place Saint Boniface, ouais, ça monte, mais il doit pas y en avoir pour plus de 10-12 minutes à pinces… Et les trucs suisses qui tuent, c’est des couques, hein, Marie-Antoinette !

  2. (on a déjà fait le chemin à pied et c’est la même distance que la maison rue M*, chuuuuuut il ne faut pas lui dire, sinon elle va… AAAAAH Non pas la tête, aïe!)

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