Le mystère du vomi fantôme

En pleine nuit, je suis réveillée par une série de haut-le-coeur glougloutants, ceux qui annoncent qu’un de mes chats s’apprête à déposer au plus mauvais endroit possible – par exemple, sur mes sandales en cuir blanc toutes neuves – un demi-litre de bile jaunâtre et corrosive dans lequel surnagent encore des croquettes avalées sans mâcher (Copernique est une redoutable goinfre). J’hésite: me lever pour nettoyer ou rester au chaud sous la couette? Bien entendu, la paresse l’emporte.
Au matin, je rassemble tout mon courage avant de m’extraire du futon pour affronter l’apocalypse qui doit m’attendre quelque part dans l’appartement. Mais rien. Pas la plus petite flaque suspecte, ni sur la mezzanine ni au rez-de-chaussée. Si ça se trouve, y’a un lutin du ménage nocturne qui rôde dans mon quartier et j’étais même pas au courant.

4 réflexions sur “Le mystère du vomi fantôme”

  1. C’est probablement le même lutin qui fait disparaitre les avis de passage de Taxipost de la boîte aux lettres.

  2. Oui ben à tout prendre je préfère qu’on chasse le lutin et qu’on fasse le ménage nous-mêmes. Où est-ce que je peux acheter des pièges à rats?

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