Je ne peux pas.
Je ne peux plus.
Trop de pression, trop de gens qui me font sentir que Captain est quelqu’un de bien, de spécial, et qu’il ne faut surtout pas que je me plante avec lui. D’autant que je lui ai déjà fait beaucoup de mal sans le vouloir il y a dix ans. Et ça ne fait qu’amplifier mes propres craintes de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend de moi. Je ne suis plus une personne, je suis une fonction: petite amie de Captain. Or les fonctions, c’est pas pour moi. Les responsabilités, affectives ou autres, non plus. J’ai foiré toutes mes relations jusqu’ici, pourquoi en irait-il différemment cette fois? Je ne suis pas faite pour être en couple. Je n’ai rien à donner sinon une conversation pas totalement inintéressante et un enthousiasme assez débordant pour les choses du sexe. Ma rupture avec l’Homme a cassé quelque chose en moi. Je n’ai plus envie d’essayer, plus envie de m’emballer pour une relation qui à plus ou moins long terme se terminera forcément dans la souffrance et dans les larmes. Plus envie d’investir mon précieux petit coeur déjà brisé et recollé je ne sais plus combien de fois. Bien sûr j’ai toujours besoin d’amour, comme tout le monde. Ma famille et mes amis y pourvoieront très bien. Pour le reste… Je refuse de m’infliger de nouveau à quelqu’un qui ne mérite pas d’avoir sa vie pourrie par une emmerdeuse (même s’il me dit qu’il est capable de faire ses propres choix). Je refuse de prendre le risque que quelqu’un avec qui j’ai essayé de construire quelque chose pendant des années décide à nouveau, sans que j’y puisse ou y comprenne rien, qu’il ne m’aime plus. Et un doute affreux me vient. Est-ce que je ne me suis pas jetée dans cette histoire juste parce qu’après ma rupture avec l’Homme, je me sentais nulle et absolument plus désirable, et que j’avais besoin qu’on me regarde encore comme si j’étais la huitième merveille du monde? Si c’est le cas, j’ai l’excuse de l’inconscience – je ne suis ni assez calculatrice ni assez cynique pour avoir fait un truc pareil sciemment -, mais ça n’en demeure pas moins affreux. Pas plus tard qu’avant-hier soir, je disais à Captain que je préfère souffrir moi plutôt que de faire souffrir les gens que j’aime, parce que j’ai tendance à me remettre assez facilement des coups durs alors que mes remords continuent toujours à me hanter. Je crois que je viens d’en prendre pour un petit moment de culpabilité… Mais je ne peux pas. C’est aussi simple que ça. Il arrive trop tard, et je m’en veux d’avoir été le chercher. Si c’était à refaire, je n’enverrais pas cette foutue lettre.
Je ne peux plus.
Trop de pression, trop de gens qui me font sentir que Captain est quelqu’un de bien, de spécial, et qu’il ne faut surtout pas que je me plante avec lui. D’autant que je lui ai déjà fait beaucoup de mal sans le vouloir il y a dix ans. Et ça ne fait qu’amplifier mes propres craintes de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend de moi. Je ne suis plus une personne, je suis une fonction: petite amie de Captain. Or les fonctions, c’est pas pour moi. Les responsabilités, affectives ou autres, non plus. J’ai foiré toutes mes relations jusqu’ici, pourquoi en irait-il différemment cette fois? Je ne suis pas faite pour être en couple. Je n’ai rien à donner sinon une conversation pas totalement inintéressante et un enthousiasme assez débordant pour les choses du sexe. Ma rupture avec l’Homme a cassé quelque chose en moi. Je n’ai plus envie d’essayer, plus envie de m’emballer pour une relation qui à plus ou moins long terme se terminera forcément dans la souffrance et dans les larmes. Plus envie d’investir mon précieux petit coeur déjà brisé et recollé je ne sais plus combien de fois. Bien sûr j’ai toujours besoin d’amour, comme tout le monde. Ma famille et mes amis y pourvoieront très bien. Pour le reste… Je refuse de m’infliger de nouveau à quelqu’un qui ne mérite pas d’avoir sa vie pourrie par une emmerdeuse (même s’il me dit qu’il est capable de faire ses propres choix). Je refuse de prendre le risque que quelqu’un avec qui j’ai essayé de construire quelque chose pendant des années décide à nouveau, sans que j’y puisse ou y comprenne rien, qu’il ne m’aime plus. Et un doute affreux me vient. Est-ce que je ne me suis pas jetée dans cette histoire juste parce qu’après ma rupture avec l’Homme, je me sentais nulle et absolument plus désirable, et que j’avais besoin qu’on me regarde encore comme si j’étais la huitième merveille du monde? Si c’est le cas, j’ai l’excuse de l’inconscience – je ne suis ni assez calculatrice ni assez cynique pour avoir fait un truc pareil sciemment -, mais ça n’en demeure pas moins affreux. Pas plus tard qu’avant-hier soir, je disais à Captain que je préfère souffrir moi plutôt que de faire souffrir les gens que j’aime, parce que j’ai tendance à me remettre assez facilement des coups durs alors que mes remords continuent toujours à me hanter. Je crois que je viens d’en prendre pour un petit moment de culpabilité… Mais je ne peux pas. C’est aussi simple que ça. Il arrive trop tard, et je m’en veux d’avoir été le chercher. Si c’était à refaire, je n’enverrais pas cette foutue lettre.
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Je suis, à des degrés divers, passé par le même genre de questions. C’était il y’a longtemps mais je suis resté dans l’idée que je trouverais jamais personne pour accepter ma somme de défauts et ma manière de vivre assez brinquebalente. Jusqu’à ce que je me rende compte que j’investissais systématiquement dans des personnes qui ne pouvaient pas accepter ces trucs… .
Je crois pas aux théories fumeuses du genre « tout le monde à sa moitié ». Par contre, je crois qu’on est souvent aveugle par rapport aux autres qui nous conviennent vraiment.
Maintenant, je dis ça sans rien connaître de la personne et du contexte. Je ne suis pas l’évangile.
Tu ne sais pas ce que tu veux… tu ne serais pas une fille par hasard ?
*soutien moral*
Ha bah non alors, ça voudrait dire que moi breton je n’aurais pas eu le droit de gouter aux meilleures crêpes du monde ? Tssss