Verser dans la baignoire une bonne rasade de bain moussant à la menthe, celui qu’on a ramené de Florence et qui est méga-galère à trouver en France (du coup on ne prend qu’un bain par an pour l’économiser) (mais les 364 autres jours, on se douche, hein).
Régler le mitigeur sur trois quarts chaud.
Pendant que l’eau monte, appliquer un masque purifiant-nettoyant dont l’odeur de camphre rappelle celle du liniment qu’on se mettait sur les tibias pour minimiser les traces de coups, au temps où on faisait de la boxe thaï.
Se déshabiller. Regretter, en voyant le col de son pull enduit de plâtras blanc, de ne pas avoir inversé cette étape avec la précédente.
Se regarder dans la glace en écarquillant des yeux pleins d’incrédulité et d’effroi à la vue du petit pneu qui commence à faire son apparition, là, juste au-dessus des hanches, alors qu’on n’a jamais eu de ventre de sa vie et que c’était à peu près la seule zone dont on était satisfaite.
Exécuter une longue série d’abdos afin d’éliminer les calories du chocolat chaud + Spritz englouti un quart d’heure auparavant (parce que bon, après une journée de boulot pénible, faut bien s’accorder une petite récompense).
Maudire Sophie Marceau, Monica Bellucci, Nicole Kidman et toutes ces célébrités qui n’ont jamais été aussi belles qu’à l’approche de la quarantaine. Trouver ça parfaitement injuste et décourageant pour Mme Tout-le-Monde (non, pas la femme de Mr Tout-le-Monde: moi). Songer qu’on n’a jamais que 34 ans, et donc encore un peu de temps pour se rendre présentable avant l’échéance fatidique (l’espoir fait vivre).
Enfin – enfin! – s’immerger dans l’eau avec délice. Et lenteur, car finalement elle est un poil trop chaude.
Se mouiller la tête intégralement, sans rouspéter pour une fois, et faire la planche. Constater que même quand on ne mesure qu’un mètre cinquante-quatre et qu’on a une grande baignoire, il y a toujours un petit bout qui dépasse (genoux ou orteils). Trouver ça agaçant.
Flotter béatement pendant… oh, bien quatre minutes dix avant que l’eau commence à refroidir.
A toute vitesse, nettoyer le masque immonde avec un gant; se faire un shampoing et un soin après-shampoing, un gommage visage et un gommage corps. Au dernier moment, penser aussi à se savonner avant de sortir de la baignoire, enveloppée d’effluves de papaye, de noix de coco et d’enzymes de fruits variés. Le mélange n’est pas aussi agréable qu’on pourrait le croire.
Se sécher vigoureusement (ça fera toujours quelques calories de plus en moins).
Se tartiner de crème-soufflé Origins (sorte de produit miraculeux qui ressemble à une caresse fondante en pot de 50 ml. Ca coûte le prix du caviar, mais ça sent nettement meilleur).
Se regarder de nouveau dans la glace. Constater qu’avec le bout des doigts qui ressemble à des pruneaux sous vide, on n’est toujours pas plus belle qu’avant.
Se dire que d’ici l’an prochain, on aura sans doute oublié et que ça ne nous empêchera pas de remettre ça.
Régler le mitigeur sur trois quarts chaud.
Pendant que l’eau monte, appliquer un masque purifiant-nettoyant dont l’odeur de camphre rappelle celle du liniment qu’on se mettait sur les tibias pour minimiser les traces de coups, au temps où on faisait de la boxe thaï.
Se déshabiller. Regretter, en voyant le col de son pull enduit de plâtras blanc, de ne pas avoir inversé cette étape avec la précédente.
Se regarder dans la glace en écarquillant des yeux pleins d’incrédulité et d’effroi à la vue du petit pneu qui commence à faire son apparition, là, juste au-dessus des hanches, alors qu’on n’a jamais eu de ventre de sa vie et que c’était à peu près la seule zone dont on était satisfaite.
Exécuter une longue série d’abdos afin d’éliminer les calories du chocolat chaud + Spritz englouti un quart d’heure auparavant (parce que bon, après une journée de boulot pénible, faut bien s’accorder une petite récompense).
Maudire Sophie Marceau, Monica Bellucci, Nicole Kidman et toutes ces célébrités qui n’ont jamais été aussi belles qu’à l’approche de la quarantaine. Trouver ça parfaitement injuste et décourageant pour Mme Tout-le-Monde (non, pas la femme de Mr Tout-le-Monde: moi). Songer qu’on n’a jamais que 34 ans, et donc encore un peu de temps pour se rendre présentable avant l’échéance fatidique (l’espoir fait vivre).
Enfin – enfin! – s’immerger dans l’eau avec délice. Et lenteur, car finalement elle est un poil trop chaude.
Se mouiller la tête intégralement, sans rouspéter pour une fois, et faire la planche. Constater que même quand on ne mesure qu’un mètre cinquante-quatre et qu’on a une grande baignoire, il y a toujours un petit bout qui dépasse (genoux ou orteils). Trouver ça agaçant.
Flotter béatement pendant… oh, bien quatre minutes dix avant que l’eau commence à refroidir.
A toute vitesse, nettoyer le masque immonde avec un gant; se faire un shampoing et un soin après-shampoing, un gommage visage et un gommage corps. Au dernier moment, penser aussi à se savonner avant de sortir de la baignoire, enveloppée d’effluves de papaye, de noix de coco et d’enzymes de fruits variés. Le mélange n’est pas aussi agréable qu’on pourrait le croire.
Se sécher vigoureusement (ça fera toujours quelques calories de plus en moins).
Se tartiner de crème-soufflé Origins (sorte de produit miraculeux qui ressemble à une caresse fondante en pot de 50 ml. Ca coûte le prix du caviar, mais ça sent nettement meilleur).
Se regarder de nouveau dans la glace. Constater qu’avec le bout des doigts qui ressemble à des pruneaux sous vide, on n’est toujours pas plus belle qu’avant.
Se dire que d’ici l’an prochain, on aura sans doute oublié et que ça ne nous empêchera pas de remettre ça.
Aurore! Montre-toi, c’est toi qui te cache derrière le pseudo d’Armalite!
Origisn très bon choix ; ) Pour le reste je suis jalouse j’ai pas de baignoire 🙁
sophie: pas de baignoire non plus, m’en tape je vais acheter Herbal essence…(ou dieu sait son nom)
Une mission pour toi, décrire tes 5 films Q (ou cucul en ce qui me concerne) et passer la chose ) 3 victime…ben oui que veux tu moi aussi je participe aux chaines débiles…