What I did in September 2025

J’ai passé le début du mois enfermée à Monpatelin, à transpirer, à faire du yin yoga et à me prendre la tête avec Tediber pour récupérer mon nouveau matelas. Puis je suis remontée à Bruxelles et, comme chaque année à la même époque, je me suis réjouie de laisser l’été derrière moi. J’ai jubilé en ressortant mes chaussures fermées et mes robes à manches longues. J’ai dévalisé les rayons déco d’Halloween de Primark et de Flying Tiger et allumé ma première bougie pumpkin spice. J’ai passé du temps à socialiser avec les amis d’Olive qui fêtait ses 60 ans, les autres participantes d’un atelier de linogravure, notre voisine du dessus, et un soigneur animalier chez qui nous avons fait des photos de rapaces. J’ai essayé de bosser un maximum avant notre départ pour des vacances probablement ruineuses, et de ne pas trop stresser en finalisant mes préparatifs.

Sans avoir rien accompli d’extraordinaire, j’ai eu l’impression d’être constamment à la limite supérieure de ce que j’étais capable de gérer, en termes d’énergie à la fois physique et mentale. Plusieurs fois, je me suis dit: « Tu n’aurais pas dû… ». Et puis finalement, tout s’est bien passé, et je suis très contente de ce que j’ai réussi à faire. Une fois qu’on a pris conscience de ses limites (qu’elles soient définies par la périménopause, par une neurodivergence ou un autre handicap), je trouve que le plus délicat, c’est de savoir quand les respecter et quand essayer de pousser un peu plus loin. Si j’écoutais mon anxiété et ma phobie sociale, je ne sortirais jamais de chez moi, et je ne tarderais sans doute pas à devenir dépressive! D’un autre côté, quand je n’en tiens pas suffisamment compte, c’est le meltdown garanti (et parfois, un drame domestique en prime). Dur dur de trouver le juste équilibre entre les deux.

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