
Lundi:
★ Journée de transhumance mensuelle. La Cambio n’est pas garée à l’endroit indiqué. Craignant qu’on ne la trouve pas, je saute dans un bus. Comme ma carte STIB est vide, je paie avec ma Visa. Au moment d’entrer dans le métro, le portillon me refuse l’entrée. Puis le train dans lequel on est montés ne part pas, et au bout de trois minutes, on nous annonce qu’il va être retiré du service et qu’il faut l’évacuer.
★ Ne sachant pas quand il y en aura un prochain, Chouchou réserve une Poppy qui ne se trouve pas trop loin. On ressort du métro: il se met à pleuvoir. Le temps d’atteindre la voiture, je suis trempée de pluie et de sueur, et j’ai la jauge de stress dans le cramoisi. Après ça, on doit encore se taper les embouteillages, et on s’engueule dans la voiture. Je hais ces voyages, putain.
★ Mon Ouigo arrive à Marseille avec 20 mn de retard, et je dois courir par plus de 30°, ma valise en remorque, pour choper le TER qui part dans 4 mn à l’autre bout de Saint-Charles. Je hais ces voyages, putain (bis).
Mardi:
★ Insomnie entre 3 et 4h du matin. Je meurs de chaud, et je suis tellement stressée à la perspective du voyage d’octobre que je me demande si je ne ferais pas mieux de tout annuler et de prévoir plutôt des vacances au Club Med en Europe.
★ Quand je me lève à 7h du matin, il fait déjà 25° dehors. On n’est même pas en juillet.
★ Traduire 20 pages, réceptionner la livraison Carrefour (cette fois les avocats sont mûrs mais les oeufs sont cassés), prendre rendez-vous pour ma prochaine mammo, aller faire le plein de fruits d’été chez mon primeur (maudits soient les retraités qui pourraient faire leurs courses n’importe quand, mais qui choisissent les heures de plus grande affluence), préparer un clafoutis aux abricots, commencer un tableau de peinture par numéros (qui, entre ma motricité fine de merde et les pinceaux pas terribles du kit, ne sera probablement pas un chef-d’oeuvre), poursuivre la lecture de deux romans de fantasy. Ma foi, c’est pas si mal pour un mardi caniculaire.
Mercredi:
★ Le plombier passe chez moi, dit que ça ne servirait à rien de changer le réservoir des toilettes et se contente d’y verser de l’acide, me fait remarquer qu’il faut refaire les joints de ma baignoire et me promet de m’envoyer un devis pour ça et le changement de robinetterie. On progresse. Pas vite, mais on progresse.
Jeudi:
★ Arrivée à Toulon, je me rends compte que ma carte Visa est bloquée par l’émetteur, probablement parce que l’achat de billets d’avion ruineux m’a fait dépasser un plafond quelconque. Ca tombe mal: j’ai des courses à faire et un déjeuner prévu avec ma Ministre de Tout.
★ Heureusement, un distributeur consent à me filer des espèces. Je peux donc aller boire un thé au Charl’s Café, en profiter pour acheter quelques bouquins, refaire le plein de thé à la menthe glaciale et manger un carpaccio + une tulipe en discutant culpabilité écologique et réservations Air BnB. Après ça, j’aurais aimé me balader un peu, mais il fait 35°. Je prends donc le chemin de la gare pour attraper le TER de 14h.
★ Le TER de 14h est annoncé avec 50 mn de retard. Quel bonheur de patienter presque une heure dans une gare bondée, surchauffée et sans wifi! (Non.)
Vendredi:
★ Je prends une douche juste avant de partir chez ma masseuse. Le temps de parcourir à pied les 400 mètres qui me séparent de son cabinet, je suis en nage. Mais beurk, quoi.
★ La nuit, il fait 27° dans ma chambre malgré les volets restés fermés toute la journée et la clim qui a tourné sans relâche dans le salon (mais à l’autre bout de l’appartement). Si ça continue comme ça, j’investis dans une résidence secondaire en Laponie pour y passer les étés.
Samedi:
★ Je vais chez ma coiffeuse d’amour faire un peu raccourcir ma tignasse, qui à ce stade doit peser 3 kilos à elle toute seule et ajouter facilement 5° à ma température ressentie. Sujet de discussion du jour: l’euthanasie; bande-son: « The sound of silence ». On a vu plus gai, mais tant que j’ai mon massage du cuir chevelu, je survivrai.
★ Le midi, je teste enfin le Tomo Tomo, un resto japonais qui a ouvert en mars et qui affiche tout le temps complet. Après m’y être régalée d’un okonomiyaki déguisé en takoyaki, de ramen froids en salade et d’un cheesecake au yuzu, je comprends pourquoi. Carte variée et de saison, bouffe délicieuse, déco sympa jusque dans les toilettes, service rapide et wifi clients inclus: je valide à fond. Il faut juste penser à réserver.
★ Après ça, je fais un tour à la nouvelle expo de l’Hôtel des Arts qui me laisse assez froide (quoi que pas littéralement, hélas). Comme jeudi, j’aimerais me balader un peu dans le centre, mais comme jeudi, la chaleur accablante m’en dissuade, et je me contente donc de sauter dans le TER de 14h30 pour regagner mes pénates semi-climatisées.
Dimanche:
★ A 8h30, le thermomètre flirte déjà avec les 30°, et l’hypermarché de Monpatelin grouille de monde dès son ouverture. Apparemment, je ne suis pas la seule à avoir voulu me débarrasser de la corvée des courses pendant que c’était vaguement vivable dehors.
★ Une fois le frigo plein, je m’attaque à l’autre gros morceau de la journée: la suite des préparatifs du voyage d’octobre. Je réserve les billets d’avion pour le trajet intermédiaire, puis me mets en quête d’un hébergement dans le pays n°2. Appartement ou hôtel? Privilégier la surface et la beauté de la déco, ou l’emplacement? Après une longue discussion avec Chouchou, je finis par opter pour un petit logement traditionnel, minimaliste mais équipé entre autres choses d’une machine à laver, et situé en face de la gare centrale ainsi que d’une grosse station de métro.
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