
Cela faisait longtemps que je voulais visiter ce joyau de l’Art Nouveau situé en Flandres, à une cinquantaine de Kilomètres de Bruxelles. Mais il est fermé une bonne partie de l’année, et quand il rouvre au public, mieux vaut se précipiter pour réserver car les créneaux se remplissent plusieurs semaines voire plusieurs mois à l’avance. J’avais pris nos billets dès la mi-janvier, un dimanche à l’ouverture pour avoir aussi peu de monde que possible sur nos photos, et opté pour une visite libre plutôt qu’une des visites guidées de deux heures (qui sont cela dit sûrement très intéressantes si vous supportez un rythme imposé et un déplacement en troupeau).



Le week-end dernier, nous nous sommes donc rendus en train jusqu’à la ville de Malines, puis avons pris une Cambio pour finir le trajet car les bus sont peu nombreux à desservir la commune de Wavre-Notre-Dame. Aucun souci pour se garer: il y a deux parkings gratuits, un devant le couvent et l’autre derrière. En revanche, rien n’est prévu pour boire ou se restaurer sur place. Mieux vaut le savoir à l’avance!



Comme d’habitude, la dame de l’accueil a roulé de grands yeux effarés quand j’ai refusé l’audioguide. Mais je déteste écouter des trucs, et c’est valable aussi bien pour les explications historiques que pour les conversations téléphoniques et les messages vocaux. Mettez-moi ça par écrit et je lirai tout jusqu’à la dernière ligne; sinon, bah… je ressortirai aussi ignorante que je suis entrée.



Avant de devenir un site touristique, le couvent des Ursulines était donc une école pour jeunes filles riches venues du monde entier. Les religieuses qui le tenaient prônaient l’apprentissage par l’observation, une méthode plutôt moderne appliquée dans un cadre si grandiose qu’être envoyée au pensionnat ressemble soudain beaucoup moins à une affreuse punition.




On ne peut qu’admirer la profusion de vitraux sublimes, ainsi que le soin avec lequel tous les détails originels ont été préservés – depuis la marquetterie jusqu’aux carrelages en passant par les lampes, les moulures et les nombreux tableaux.




Nous avons été fort surpris de découvrir une grande salle pleine d’animaux empaillés. Beaucoup des spécimens tombent quasiment en poussière, et certains semblent avoir été taxidermisés par Gilbert Montagné un soir de cuite, mais tout de même, il est rare d’admirer une telle collection hors d’un musée d’histoire naturelle.



Peu de panneaux à lire, mais dans un couloir de l’étage, on trouve des explications bilingues illustrées sur la vie quotidienne au couvent – ainsi que la recette des spéculoos à l’amande de Soeur Rosa, pour les amateurs dont je ne fais définitivement pas partie.



Le lieu est vraiment magnifique, baigné de lumière en milieu de journée et bien sûr très photogénique. Même sans audioguide, nous y avons passé environ une heure et quart de contemplation dans un calme presque parfait.



Pour en savoir davantage et réserver vos billets, c’est par ici.
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