La semaine en bref #364

Lundi:

★ Le TGV Inoui de 8h17 est annoncé au départ à 8h05, mais quitte finalement Bruxelles Midi à 8h30. Puis reste longuement coincé en gare de Lille par « un problème technique sur la rame ». Par quelque miracle du Nouvel An, je réussis tout de même à attraper mon Ouigo à Charles-de-Gaulle. D’accord, au dernier moment, je reçois un mail m’informant que le siège isolé pour lequel j’ai payé un supplément est devenu un siège duo, et le wifi que j’ai également payé en supplément ne fonctionne pas. Mais on ne va pas commencer à chipoter pour des détails.

★ En arrivant chez moi, je constate que les tuiles et les gouttières que le vent a arrachées de la toiture la veille de Noël n’ont toujours pas été remplacées, mais qu’il y a un bout de bâche bleue imperméable sur le trou au-dessus du coin de mon bureau. Heureusement qu’il fait beau en ce moment à Monpatelin.

★ Le dernier article que j’avais lu sur les abus commis par Neil Gaiman était à gerber. Celui-là, plus complet et révélant des abjections encore pires, me donne envie de me laver le cerveau à la Javel après avoir terminé sa lecture. Il ne faut jamais prendre aucun homme pour un héros – pas même un auteur talentueux officiellement défenseur de la cause des femmes. (Et je cesse aussi de suivre Amanda Palmer sur les réseaux, parce que sa complicité dans cette histoire me dégoûte.)

Mardi:

★ Qui c’est la nouille qui a oublié de changer l’heure de son réveil, et qui se retrouve donc debout à 6 heures du matin sans aucune nécessité? (Indice: ce n’est pas Sophie Davant.) Avantage, tout de même: pouvoir admirer la pleine lune qui se découpe très nettement au-dessus du Coudon alors que le ciel s’éclaircit.

★ Amaury monte pour papoter, officiellement des affaires de la résidence, officieusement de nos voyages et de l’actualité. Comme d’habitude, on passe une heure et demie debout dans ma cuisine et c’est vraiment sympa. Je devrais lui proposer qu’on se fasse une pizza ensemble un de ces quatre.

★ Cela faisait 1850 scènes que l’héroïne de June’s Journey résistait à la pression sociale et continuait à ne pas vouloir d’enfants. Et puis là, elle vient de dire OK à son mari. Même si c’était prévisible, j’en veux aux concepteurs du jeu: les femmes childfree qui vivent leur meilleure vie manquent cruellement de représentation.

Mercredi:

★ Mon réveil me tire d’un long rêve très étrange dans lequel mon père ne venait jamais se marier parce qu’il s’était fait arrêter (exprès?) pour braconnage dans un pays où c’était passible de prison.

★ Contrôle annuel de ma vue. Pendant le test du champ visuel, je fais remarquer que les minutes désagréables passent toujours plus lentement. « Oh oui, s’écrie mon adorable orthoptiste. Par exemple, quand on fait du gainage! » Et nous soupirons en choeur: « La planche… »

★ Beau gosse en fin de trentaine, mon ophtalmo s’est chopé depuis l’an dernier un double menton pire que le mien. Je me retiens de plaisanter que ça fait quand même tôt pour la périménopause. A la place, je ronchonne qu’il faudrait changer l’échelle de lecture, parce qu’à force je la connais par coeur, tout comme la brise embaumée de Chateaubriand.

Jeudi:

★ Marre de devoir chaque jour éliminer manuellement des dizaines de spams de bots russes: je me décide à fermer les commentaires du blog. De toute façon, la plupart du temps, mes lectrices réagissent sur Facebook ou Instagram, donc ça ne sera pas une grosse perte.

Vendredi:

★ Je rends enfin le dernier des trois énormes romans qui m’ont occupée pendant tout le dernier trimestre 2024. Et maintenant, repos! Ah non, pardon: je dois déjà passer en revue les corrections des deux premiers. Mais quand même, je vais pouvoir souffler un peu.

★ Si je ne savais pas depuis longtemps que je suis bi, le retour de Shane Katherine Moennig dans « No good deed » ne m’aurait plus laissé le moindre doute sur la question. Je ne sais pas comment elle a fait, mais elle est devenue encore plus irrésistible depuis la fin de « The L word ».

Samedi:

★ J’attendais avec impatience la parution du « Moi je, quarantaine » d’Aude Picault, mais il est épouvantablement déprimant et me met très mal à l’aise (ma critique sur Goodreads).

★ Lunch en solo à Toulon: je décide de tester le resto italien qui a succédé à l’Arganier, près de l’Opéra. Ca s’appelle Georgina; il y a un bar à Spritz, des animaux peints au plafond et un lustre imitation cristal, des faux citronniers qui forment une tonnelle dans la véranda et la vasque de toilette la plus étrange que j’ai jamais vue. Mais surtout, les pâtes sont très bonnes. Adopté!

★ Chronopost a laissé un avis de passage dans ma boîte. Si je veux reprogrammer une livraison, c’est avant ce soir minuit. Je scanne le QR code: « numéro de suivi inconnu ». Je copie-colle sur leur site le numéro de suivi indiqué dans le mail reçu le matin même: « numéro de suivi inconnu ». J’appelle le service client: il est fermé le week-end. Ca sent le colis qui va être déposé dans le patelin voisin où je ne pourrai pas aller le chercher sans voiture, et qui repartira à l’autre bout de l’Europe dans 15 jours.

Dimanche:

★ Dans ma brioche des rois de ce matin: un Stitch! Joli, en plus. Il devient aussitôt ma fève préférée de tous les temps.

★ Qui c’est la nouille qui pleure en écoutant « The thieving magpie »? (Je suis très pâtes cette semaine.) Ca me fait toujours tout drôle de me rappeler qu’un jour, il y a bien bien longtemps, j’ai eu des émotions, et qu’il suffit que je lance cet album pour me les reprendre en pleine figure. A tout hasard, je cherche s’il n’y aurait pas un exemplaire du vinyle sur Vinted et… oui, justement, il y en a un à vendre en Italie, en super état de surcroît. Je ne négocie même pas le prix. Décidément, c’est mon dimanche de chance.

Par ici, vous trouvez sur mon compte IG de boulot un petit concours pour gagner ma dernière parution. Il est ouvert jusqu’à samedi minuit, et la gagnante sera prévenue directement par MP.

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