1. « OceanXplorers ». Cette formidable mini-série documentaire de James Cameron suit une équipe de scientifiques qui explorent les grands fonds marins. Il y a des passages un peu durs – la chasse au baleineau par une bande d’orques impitoyables, le spectacle d’une ourse blanche morte de faim à cause de la fonte des glaces -, mais dans l’ensemble, c’est assez merveilleux de découvrir des aspects méconnus de l’océan et de ses habitants. On s’enthousiasme avec les scientifiques, et on admire ce dont l’humain est capable quand il met son intelligence au service d’une bonne cause plutôt que du capitalisme qui salope tout. Si vous aimez la mer, les animaux et/ou la science, vous ne serez pas déçu.e. 6 épisodes, sur Disney+.
2. Ces adorables bottines de pluie à fleurs Cath Kidston. Si je ne venais pas déjà d’acheter une paire d’Aigle rose pâle sur Vinted, je craquerais illico!
3. Ce peignoir de la Compagnie du Blanc, que je me suis offert après notre récent séjour dans un hôtel où j’avais eu plaisir à m’envelopper d’un truc très moelleux en sortant de la douche (d’habitude, je me sèche et je m’habille directement). Et je l’adore, même si je devrai faire raccourcir les manches bien trop longues pour moi.
4. Cette planche de charcuterie et de fromage inspirée de « L’Etrange Noël de M. Jack », pour Halloween.
5. « Meet the incels and anti-feminists of Asia ». Cet article en accès libre de The Economist examine l’évolution des mouvements anti-féministes dans trois pays d’Asie (le Japon, la Corée du Sud et Taiwan) et son impact sur le taux de natalité en chute libre. (En anglais)
6. Les bougeoirs dorés ornés d’oiseaux de la boutique néerlandaise Jungle Home. J’avoue un gros faible pour celui-là, dont les couleurs iraient très bien sur la mezzanine à Monpatelin.
7. Ce pull Joules orné d’un renard. J’avais déjà son prédécesseur, que j’aimais beaucoup mais qui était très fib et qui s’est usé assez rapidement. Celui-ci semble plus épais, avec un motif de bonne qualité.
8. Ces roses feuilletées courgettes-chèvre, parfaites pour un apéro. Non, je n’invite pas de gens chez moi. Mais si j’en invitais, je leur servirais ça.
9. Tzatziki chicken salad, une recette facile et saine pour m’aider à tenir jusqu’au retour très attendu de l’automne. (En anglais)
10. « Résister à la culpabilisation », le nouvel essai de Mona Chollet, sort dans 3 semaines. Je ne doute pas qu’il sera aussi intéressant que ses prédécesseurs. Harcèlement, humiliations, insultes: nous sommes bien averti.es de ces fléaux de la vie en société et nous nous efforçons de lutter contre eux. Mais il y a un cas de figure que nous négligeons: celui où l’agresseur, c’est… nous-même. Bien souvent résonne dans notre tête une voix malveillante qui nous attaque, qui nous sermonne, qui nous rabaisse; qui nous dit que, quoi que nous fassions, nous avons tort; que nous ne méritons rien de bon, que nous présentons un défaut fondamental. Cette voix parle particulièrement fort quand nous appartenons à une catégorie dominée: femmes, enfants, minorités sexuelles ou raciales… Ce livre se propose de braquer le projecteur, pour une fois, sur l’ennemi intérieur. Quels sont ces pouvoirs qui s’insinuent jusque dans l’intimité de nos consciences? Comment se sont-ils forgés? Nous étudierons quelques-unes de leurs manifestations: la disqualification millénaire des femmes et, notamment, aujourd’hui, des victimes de violences sexuelles; la diabolisation des enfants, qui persiste bien plus qu’on ne le croit; la culpabilisation des mères, qui lui est symétrique; le culte du travail, qui indexe notre valeur sur notre productivité; et enfin la résurgence de logiques punitives jusque dans nos combats contre l’oppression et nos désirs de changer le monde.