Lundi:
★ Une descente à Monpatelin en trois parties, sans autre problème qu’une totale absence de wifi dans les trains comme à l’aéroport Charles de Gaulle ou à la gare de Marseille Saint-Charles, et un TER bondé dans lequel je parviens néanmoins à dégoter une place assise pour finir mon trajet.
★ En allant chercher mon courrier chez le voisin du dessous, je me retrouve prise dans l’épluchage des comptes de la copro. Amaury a relevé tout un tas d’anomalies dont je suis certaine qu’elles n’étaient pas là quand j’ai validé les dépenses de l’exercice précédent et le budget de l’exercice suivant, cet été. Je sens que l’AG de la semaine prochaine va encore être un grand moment. Et surtout – larmes de désespoir – un très LONG moment.
Mardi:
★ J’ai mal dormi cette nuit, avec une bonne insomnie de 3h30 jusque vers 5h. Quand je rouvre un oeil, il pleut à verse, et il y a si peu de lumière que j’estime qu’il doit être aux alentours de 7h. Perdu: il est 8h30, et je dois me dépêcher de sortir sous ce déluge pour aller faire une prise de sang. Inutile de dire que je suis l’unique piéton dans le centre inondé du village, où la première voiture qui passe me douche de la tête aux pieds tant les flaques sont profondes sur le bord de la chaussée.
★ La pluie cesse au moment où je ressors du labo d’analyses. Je passe tranquillement à La Poste envoyer le puzzle en bois de Pénélope Bagieu à un charmant jeune homme qui le cherche depuis des mois pour l’offrir à sa dulcinée (j’ai trouvé ça mignon et lui ai fait un bon prix), puis procède à quelques emplettes de première nécessité à la boulangerie et chez mon primeur.
★ Le temps de rentrer chez moi, il est 9h30. J’ai coché quatre trucs sur ma To Do List et fait plus de 3000 pas, mais pas encore traduit une seule ligne. Et les plombs ont sauté en mon absence – mais sans griller la carte électronique de ma clim’ réversible, cette fois. Ca tombe bien, parce que ça aurait sans doute été la goutte d’eau proverbiale d’un vase qui a déjà beaucoup débordé ces derniers temps.
Mercredi:
★ Une nouvelle nuit, une nouvelle raison de ne pas dormir: l’intoxication alimentaire. A 1h du matin, je suis réveillée par des crampes au ventre, et je passe le reste de ma nuit à faire des aller-retour aux toilettes pour vomir. Je suis à bout, physiquement épuisée, moralement sous zéro.
★ A 14h, je titube de fatigue jusque chez mon Gentil Généraliste. Il commence par consulter les résultats de mon analyse de sang: pas d’effets secondaires néfastes du médoc qu’il m’a prescrit. Puis il me prend la tension… 14/9. Soit la limite haute de l’acceptable, mais c’est déjà infiniment mieux que mon 19/11 d’il y a deux mois. Et GG a bon espoir que ça baisse encore quand je serai sortie de cette période stressante (je ne vais pas retenir mon souffle). On verra ce que dira le cardiologue dans deux semaines.
★ A 16h, je me traîne lamentablement jusque chez ma psy, où on passe une bonne partie de la séance à discuter des pulsions de mort de certains HPI, ou tout au moins de ce sentiment tenace que la vie, c’est beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Puis je rentre chez moi, mange trois bouchées de risotto poulet-champignons et m’écroule dans mon lit vers 17h30.
Jeudi:
★ En fin de matinée, je prends le bus pour Aix-en-Provence. Objectif: me balader dans les rues de ma ville de coeur, dormir dans ma chambre préférée à la Maison du Collectionneur et passer la journée de demain avec Isa qui me rejoindra depuis Avignon. Vu mon état d’hier, j’ai failli annuler au dernier moment, mais je me suis dit que cette escapade prévue de longue date ne pourrait que me faire du bien.
★ La Toussaint est dans moins d’une semaine, et je transpire avec ma robe à manches trois quarts et mes collants 50 deniers. Tout est normal (non).
★ Rapport d’activité en centre-ville aixois: il y a désormais un magasin Sostrene Grene cours Mirabeau, côté banques; la fontaine de la place d’Albertas est en rénovation jusqu’en décembre; la librairie de l’hôtel Boyer d’Eguilles a tristement cédé la place à un restaurant; l’hôtel de Caumont prépare une expo Mucha qui ne commencera hélas que le mois prochain.
Vendredi:
★ Isa me rejoint un peu avant 11h au café Caumont pour un de leurs chocolats chauds traditionnels. Nous ne nous arrachons à leurs jolis sièges en velours rose que pour nous transporter jusque chez les Fils à Maman où nous déjeunons de coquillettes au jambon et à la truffe avec, en fond sonore, une compil des grosses voix de la variété française (rien ne me sera épargné cette semaine).
★ Après ça, nous faisons un petit tour dans deux magasins de fringues et à la librairie à chats Mon Chat Pitre; puis nous allons nous poser avec un thé à l’Antre de Calliopée où nous bavardons à bâtons rompus jusqu’à ce qu’il soit l’heure pour chacune de prendre le chemin du retour. C’est pas aujourd’hui que j’exploserai mon record de pas quotidien, mais ces quelques heures ensemble m’ont fait un bien fou.
Samedi:
★ Avec tout ça, mon boulot n’a pas avancé seul, pas plus que mon compte en banque ne s’est rempli miraculeusement (à eux deux, ils forment ce que j’appelle le Gang de la Mauvaise Volonté). Donc, ce week-end, je bosse d’arrache-pied sur le tome 3 de ma trilogie de super-héros gays. Au moins, il y a de magnifiques nuages dans le ciel, et j’ai une vue imprenable sur eux depuis mon bureau.
★ Le soir, je regarde « The secrets of Dumbledore » en duplex avec Chouchou, et je m’ennuie ferme.
Dimanche:
★ Cette nuit, Chouchou et moi avons raté dans la même journée deux vols successifs de retour depuis Singapour à cinq minutes près. Je me réveille stressée et fauchée pour apprendre le décès de Matthew Perry et me prendre en pleine figure les nouvelles horrifiantes de Gaza. Bon dimanche à tous.tes.
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Moi aussi, cette journée m’a fait beaucoup de bien <3 Je suis contente de ne pas être passée par le cours Mirabeau parce que j'aurais sûrement craqué pour les décos de Noël de Sostrene Grene (oui, même si Halloween n'est pas encore passé – ils ont de petites maisons en céramique trop choupi !)
Et oui, Matthew Perry. Je ne suis même pas fan de Friends (va savoir pourquoi je suis passée à côté, je ne me l'explique pas), mais la série a toujours fait partie de mon paysage culturel, donc ça me fait tout drôle.
Une ola pour la tension qui redescend \o/