A la croisée entre été et automne, ce fut un mois un peu fourre-tout, essentiellement studieux mais ponctué de belles surprises: les chouettes séances photos aux cabanes de Rensiwez, l’éblouissement inattendu du Jardin Enchanté, un lunch-musée inopiné avec M brune que je n’avais pas revue depuis notre séjour à Munich au printemps 2019, la conversation la plus franche que j’aie jamais eue avec Kiki et une invitation de dernière minute à aller passer le week-end chez ma soeur.
Entre ces jolis moments, j’ai beaucoup travaillé, terminant la traduction d’un roman jeunesse féministe et attaquant celle d’un autre. C’est un vrai bonheur de voir la qualité des histoires proposées au lectorat adolescent sur un sujet qui me tient autant à coeur. J’ai également redirigé vers une collègue un texte qui avait du mal à rentrer dans mon propre planning; c’est la troisième fois cette année et je trouve toujours ça aussi gratifiant.
Parallèlement, j’ai mené à bien deux des tâches les plus chiantes de ma To Do List de saison: faire nettoyer mes tapis et troquer ma plaque au gaz (dont je ne me sers plus depuis des années tant elle me fait peur) contre une plaque vitro-céramique. J’ai aussi posé les jalons pour d’autres projets beaucoup plus fun qui se concrétiseront en octobre et en novembre, et esquissé l’idée de partir à l’étranger pour les fêtes même si la destination exacte reste à déterminer.
Je continue à récolter les bienfaits de mon diagnostic d’autisme, en étant hyper attentive aux difficultés que je niais ou tentais de balayer sous le tapis jusqu’ici et en leur cherchant des solutions pratiques pas si difficiles à trouver du moment qu’on accepte leur nécessité. Contre toute attente, à 50 ans, je ne me suis jamais sentie aussi bien et en paix avec moi-même. Fun facts: je viens de me rendre compte que je n’ai plus peur de l’orage et que, même si je les crains toujours, les souris ont cessé de me rendre hystérique.
A côté de ça, bien que la ménopause semble encore devant moi, mon déclin physique est indéniable. Je sens le bas de mon dos hyper fragile depuis plusieurs mois, comme si je risquais le lumbago au moindre faux mouvement, et ce que je prenais pour une tendinite du poignet gauche qui traînait depuis deux ans est en train de se propager à toute ma main. Sans parler de ma hanche douloureuse du même côté. Les premiers signes d’arthrose, je présume. Si je ne savais pas pertinemment que corrélation n’est pas causalité, j’aurais l’impression de troquer des bribes de ma santé physique contre une amélioration de ma santé mentale. Et je continuerais à trouver le marché avantageux.
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