Le MIMA est l’un des rares musées d’art contemporain que j’apprécie. Je pense avoir vu toutes leurs expos depuis l’ouverture en 2016. Mais le cinéma, ce n’est pas du tout un sujet qui m’intéresse. Aussi, j’étais toute prête à zaper
Double Bill, qui propose en parallèle une rétrospective du travail de l’illustrateur belge Laurent Durieux et un retour sur les belles heures du cinéma porno ABC qui a fermé en 2014. Mais je devais une faveur à Chouchou, et il a choisi de l’utiliser pour que je l’accompagne au MIMA samedi dernier. J’ai prévenu: OK pour les réinterprétations d’affiches de films célèbres, mais pour le reste, j’attendrai au café du rez-de-chaussée avec une limonade maison (et peut-être une part de pizza Mamma Roma).
Finalement, je n’ai pas regretté de m’être laissé traîner. D’abord parce que nous sommes arrivés peu de temps après l’ouverture du musée (11h) et que c’était vraiment très sympa de visiter tout seuls, en pouvant faire les andouilles autant qu’on voulait. En effet, les photos bidouillées où je figure en trois exemplaires m’obligent à courir dans tous les sens plusieurs fois d’affilée jusqu’à obtention d’un bon résultat, ce qui n’est pas simple en présence d’autres visiteurs. Je me fiche de passer pour une cinglée, mais je déteste déranger les autres.
Ensuite, j’ai beaucoup apprécié le travail de Laurent Durieux qui occupe les 2ème et 3ème étages du MIMA. Même avec ma culture cinématographique minable, j’ai pu resituer la plupart des affiches de films et voir de quelle façon elles mêlaient les éléments essentiels de chaque histoire. J’ai encore davantage apprécié les parties « Tourisme » et « Rétrofuturisme » qui présentaient d’autres facettes de l’oeuvre de Laurent Durieux, toujours avec un même style graphique. A la sortie, nous avons même acheté ce livre à la boutique du musée.
Quant à la partie de l’expo consacrée au cinéma ABC, j’ai demandé à Chouchou après coup comment il l’avait trouvée, et il m’a répondu d’un lapidaire: « Très instructive ». Si vous êtes intéressé.e, vous devrez donc aller vous faire une idée par vous-même, d’autant que je n’ose pas poster ses photos les plus olé-olé de crainte de me faire censurer par Blogger! Vous avez jusqu’au 9 janvier prochain.
ça me donne très envie d'y aller!
(blogger censure des photos? réellement? je l'ignorais..)
@Bellzouzou: S'il considère que tu enfreins ses conditions d'utilisation (par exemple en publiant des textes ou des images à caractère pornographique), il bloque ton post.