What I did in June 2021

 

Après les bouleversements des derniers mois, juin a été placé sous le signe du fun et de la sortie de zone de confort. J’étais complètement vaccinée contre le Covid; j’avais réglé tout le médical et l’administratif en suspens; les mesures sanitaires se levaient les unes après les autres et je me sentais d’humeur à profiter au maximum de ce retour à la normale – même si, entre la virulence du variant Delta et le plafonnement de la vaccination, je suis persuadée qu’on se tapera une reprise épidémique à la rentrée. Ne parlons mêmes pas des conclusions affolantes du rapport du GIEC: à défaut d’autre chose, cette pandémie m’aura au moins appris à vivre dans le présent.

Chouchou et moi avons multiplié les activités: un week-end au domaine des grottes de Han, un après-midi VIP au Jardin des Hiboux, notre premier escape game depuis plus de deux ans… Nous avons avons bu des coups dans des bars à cocktails et mangé dans nos restos préférés; nous sommes allés faire des photos à la tour Malakoff, au musée Plantin-Moretus et à la maison d’Erasme. Des choses que nous aurions considérées comme tout à fait banales il y a un an et demi, et auxquelles nous avons pris d’autant plus de plaisir que nous en avions été longtemps privés. Nous avons également choisi une destination pour le mois d’août, préparé ce voyage (en croisant les doigts pour pouvoir partir…) et esquissé deux autres projets pour l’an prochain. 

Je continue à explorer les archives du podcast « Change ma vie », et ça m’aide bien davantage que mes 6 mois de TCC. Boostée par mon diagnostic d’autisme, j’ai trouvé l’élan nécessaire pour participer à une des actions bénévoles de la Plateforme Citoyenne, et l’expérience s’est assez bien passée pour que je la renouvelle 2 semaines plus tard. Je pense y retourner régulièrement quand je serai à Bruxelles et que mon planning me le permettra. J’ai également continué à oeuvrer dans l’ombre contre le harcèlement sexuel dans le milieu de l’édition, et bien qu’un peu frustrée de ne pouvoir en parler ici, je trouve ça très enrichissant sur le plan humain. D’un côté, je fais l’expérience d’une solidarité galvanisante; de l’autre, je découvre des horreurs auxquelles même mon cynisme ne m’a pas préparée. 

Enfin, je traduis actuellement un des bouquins les plus improbables et enthousiasmants de ma carrière: sur plus de 300 titres, je le classerais sans doute en deuxième position derrière l’indétrônable « Les quinze premières vies d’Harry August ». Tous les matins, je me lève en ayant hâte de me mettre au travail, et je me réjouis d’avance à l’idée qu’il y aura une suite. Polyamoureuse et férocement féministe, Wu Zetian fout LITTERALEMENT le feu au patriarcat. Par les temps qui courent, qu’est-ce que ça fait du bien…

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