Lundi:
★ Suite (mais hélas pas fin) de la prise de tête Urssaf. J’envie terriblement les collègues qui ont fini par réussir à valider leur déclaration en ligne. Moi, j’ai beau essayer sur 3 navigateurs différents, en vidant mon cache à chaque fois, et en tentant ma chance jusqu’à 4h du matin pour être sûre qu’il ne s’agit pas d’un problème de saturation du serveur, je reçois toujours le même message d’erreur.
Mardi:
★ Je parviens miraculeusement à joindre l’Urssaf par téléphone. La dame me dit de faire ma déclaration sur le formulaire papier qu’elle m’envoie immédiatement en .pdf, puis de la lui retourner par mail ou par la poste. Une heure plus tard, je suis enfin débarrassée de cette innommable corvée. Maintenant, je suis curieuse de voir combien de temps il leur faudra pour saisir mes infos, mais le problème est hors de mes mains. 11h45, c’est trop tôt pour picoler, ou bien?
★ Ivre de soulagement (à défaut d’alcool), je propose à tous les collègues qui ont le même souci de leur faire suivre le fameux .pdf, et l’après-midi, j’aide une amie phobique administrative à le remplir en direct sur Facetime. C’est toujours plaisant de se sentir utile.
Mercredi:
★ Bruxelles Propreté est enfin passé chercher les vieux sommiers changés fin mai, et qui depuis lors languissaient à la verticale dans le hall de notre immeuble. Prochaine étape: repeindre le mur marron terne de notre salon. Aucune des couleurs que j’envisage ne me satisfait réellement; j’attends que l’inspiration frappe.
★ Après le mordant des 3 premières saisons et la profondeur de la 4, j’avoue que même si j’ai plaisir à retrouver les personnages, la saison 5 de « Rita » me semble hautement dispensable.
Jeudi:
★ Au second texto de relance, ma psy me propose enfin un rendez-vous… dans presque un mois. Le précédent date de mi-juillet. Faut pas être pressée. (Et clairement, y’a des opportunités de carrière dans la TCC pour quelqu’un qui supporte les gens.) (Pas moi, donc.)
★ Le blog a accusé une nette baisse de forme depuis la mi-mars, mais avec l’approche de l’automne, je retrouve enfin l’inspiration et l’envie d’écrire. Du coup, je m’autorise à faire le boulot buissonnier cet aprèm pour travailler à un long billet.
★ Après avoir passé en revue deux fois toutes les cabanes de Belgique, j’arrive à la conclusion qu’aucun site ne me plaît autant que celui de Rensiwez où nous avions fêté mon anniversaire en 2018. Et qu’à Rensiwez, aucune cabane ne me fait plus envie que la Perchée. La première disponibilité est début décembre, et ça me paraît audacieux de concevoir des plans à plus de 3 mois, mais à un moment ou à un autre, il faudra bien recommencer à se projeter dans l’avenir. OK, je réserve.
Vendredi:
★ Je vais dépenser mes sous à la librairie Flagey (en achetant notamment cette bédé que je leur laisse afin que l’autrice me la dédicace demain), puis rejoins Gasparde à la Châtelaine du Liban pour un délicieux déjeuner. Après ça, on passe ensemble chez Rose où il m’est toujours impossible de résister à la tentation, et on finit à papoter autour d’une table chez Forcado. L’anxiété et sa thérapie font décidément un sujet de discussion inépuisable.
★ Dans la sélection du prix Elbakin 2020, un roman traduit par moi sur lequel j’ai adoré bosser (et que je vous recommande chaudement si vous avez des 9-12 amateurs de magie et de mystère).
★ Je suis à deux doigts de m’acheter une immense cape rouge à capuche pour pouvoir foncer dans les bois en la faisant flotter derrière moi (et probablement me prendre les pieds dans une racine, m’étaler de tout mon long et me péter les incisives).
Mes projets de vie ont pris une tournure très singulière en 2020.
Samedi:
★ Se traîner exprès jusqu’à Gembloux et être hyper déçus par notre lunch chez Rosalie: déco quelconque, assiettes certes saines mais fades et chères. Un mauvais choix de ma part – ça m’apprendre à me fier aux avis de Flair!
★ A Namur, balade plutôt bof dans un centre piétonnier dont nous avons fait le tour au bout d’une heure. Au moins, la météo était bonne et on aura dégourdi nos jambes.
★ Retour dans un train bondé à cause d’une voiture condamnée. Ainsi atterrissons-nous dans un vieux compartiment de première classe aux sièges en velours rouge. Ma foi, ce n’est pas désagréable.
Dimanche:
★ Amazon qui depuis 3 jours m’oblige à vérifier mon identité par mail chaque putain de fois que je tente de me connecter à leur site: c’est bien, ça va m’aider à faire appel à eux de moins en moins souvent.
★ Un petit tour au marché Flagey en fin de matinée nous permet de prendre l’air, de faire quelques courses d’appoint (dont des briwats crapuleux sur le stand marocain) et de récupérer ma bédé ornée d’un joli dessin.
★ Après-midi ménage et lecture – mon 4ème coup de coeur de cette rentrée littéraire; j’aurai décidément fait une bonne pioche. Je vous en reparle sans doute quand je l’aurai fini.
tout à fait d'accord quant à la saison 5 de Rita … hélas !
Zut, zut, moi qui me gardais la saison 5 comme un bonbon à déguster cet automne, va falloir trouver autre chose…
J'aime toujours autant le récap de la semaine avec plein de bonnes idées dedans, et je revois ma fille avec sa cape rouge de chaperon…il y a 20 ans, merci pour le souvenir…et bonne recherche, hâte de voir les photos de MTLM!;-)
@Gwen35: Oh c'est pas désagréable hein. Mais y'a quand même beaucoup de développements improbables et de sensation de sauce trop rallongée.
Hello,
J'ai rencontré les mêmes problèmes que toi avec ma déclaration, et après avoir vérifié auprès le l'Urssaf "Limousin" que je pouvais le faire, j'ai imprimé les captures d'écran de chaque étape ainsi que les certificats de précomptes, et j'ai tout envoyé à leur siège à Montreuil. Pas de news depuis, évidemment, mais ça m'a tout de même ôtée d'un poids.
Good luck 😉
Hourra, le site de l'URSSAF fonctionnait ce midi et j'ai pu envoyer ma déclaration. Sentiment d'accomplissement administratif totalement disproportionné. Devrais-je me prendre le reste de la journée ?
Je croise les doigts pour qu'Amazon soit de plus en plus relou alors ! Cela fait longtemps que je les boycotte (pour des raisons environnementales et sociales), mais depuis qu'ils ont réussi leur coup d'implanter – en douce- une de leur énoooorme plateforme dans le Finistère, j'ai le coeur qui se serre dès que je vois leur nom. Les petits commerçants du coin sont désespérés. Mais tant qu'ils vendront, ils continueront à se developper et à bétonner des terres agricoles en écrasant les "petits" sur leur passage.