La semaine en bref #98

Lundi:
Histoire de ne pas trop déprimer pendant les fêtes, je nous réserve une chambre au superbe hôtel 1898 The Post, un jour de semaine entre Noël et le Jour de l’An. Je suis sûre que Gand sera encore plus belle à cette période de l’année!
 Pour la première fois de ma vie, je vais donc utiliser une bouillotte, non pas pour soulager mes douleurs d’endométriose, mais pour remplir sa fonction première: réchauffer mes draps glacés avant de me glisser dedans. 

Mardi:

 Un de ces jours où l’amour est un choix difficile, et où je finis roulée en boule sur mon lit avec le ventre tordu par le stress.
 « Je ne retrouve pas la fiche de trad du roman que tu dois me rendre courant janvier », m’écrit une gentille éditrice. « C’est tout à fait normal: je bosse sur autre chose en ce moment et n’ai même pas encore ouvert le bouquin », réponds-je aimablement.
 Encore un test de recette Bosh, encore une franche réussite. Comment ai-je vécu et mangé à la fois sain et délicieux avant de connaître ces deux garçons?

Mercredi:
 Je savais que mon fantastique cordonnier trouverait un truc pour sauver mes boots panthère. Et j’ai bien fait de ne pas trop tarder à les lui apporter: il prend un mois de congé à partir de samedi.
 Entre le détournement du 95, le blocage complet du carrefour de la porte de Namur et les 127 mètres de file d’attente pour franchir le cordon de sécurité autour de la place du Sablon où semble avoir lieu une sorte de rave estudiantine, c’est un miracle que j’arrive à l’heure à mon rendez-vous chez le coiffeur.
 Armalite + pizza napolitaine salsiccia-friarelli = Amour Eternel Sans Divorce.
 Ce n’est pas parce que je ne bois plus d’alcool que je vais cesser de bouquiner dans les bars d’hôtel. Celui du Dominican propose une excellente limonade à la framboise, parfaite pour accompagner ma relecture d’un vieux manga.
 Je ne veux pas balancer, mais Obi Skin Kenobi, alias l’amie qui me coache actuellement en soins cosmétiques pour quasi-vieilles peaux, se tartine la figure matin et soir allongée sous sa couette. Non seulement j’ai trouvé plus flemmarde que moi, mais la logistique de l’opération me plonge dans une grande perplexité. Comment fait-elle pour ne rien renverser?
 Vu je ne supporte pas l’odeur de ragondin crevé de la plupart des eaux florales, Obi Skin Kenobi, qui connaît mon amour sans limite pour la fleur d’oranger, me suggère ce produit. « Tu veux dire, le truc dont j’ai toujours un flacon sur ma table de chevet depuis 15 ans, et que j’utilise pour parfumer mes draps? » Celui-là même, apparemment.

Jeudi:
 Quand tu as envie de traduire « Mind blown » par « Ca me troue le cul », mais que tu te contentes d’un « Je n’en reviens pas » parce que c’est de la littérature jeunesse.
 Arrivée de mon colis Elémis, avec pas moins de quatre produits offerts: trois taille voyage et un full size. Bon, en même temps, les prix qu’ils pratiquent leur laissent un peu de marge pour offrir des cadeaux à leurs clientes!
 Chouchou a rendez-vous chez un endocrinologue réputé à 16h30. Au final, sa consultation commence à 22h30 et se termine à… 1h du matin. Les nouvelles ne sont pas bonnes, mais au moins, il connaît désormais les raisons de son spectaculaire délabrement physique de l’année écoulée.


Vendredi:
 L’éditeur pour lequel je suis en train de finir une trad m’appelle et me demande ce que je veux faire après. Non seulement il a encore du boulot pour moi, mais je vais avoir le choix de mon prochain texte! On en discute mercredi prochain, quand je serai à Paris pour l’ouverture du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse.
 Le couscous de La Caravane Passe est tout aussi délicieux que leur tajine. Par contre, j’ai bien fait de renouveler mes réserves de citrate de bétaïne: sans ça, je mettrais probablement tout le week-end à digérer.
 Vous connaissez l’histoire de la gourdasse qui, s’étant offert un sérum super cher pour la première fois de sa vie, a fait un faux mouvement et explosé le flacon par terre? 30 ml de tenseur-liftant-repulpant irrémédiablement répandus entre baignoire et lavabo. D’ici demain, le carrelage de ma salle de bain devrait avoir retrouvé tout l’éclat de sa jeunesse. Moi, par contre…

Samedi:
 Quand j’arrive à la librairie Flagey pour la dédicace de Judith Vanistendael, je n’y trouve que Charles Berbérian. Le propriétaire m’explique que l’autrice a dû reporter sa venue pour cause de remise de prix. Je me désole car je ne serai pas à Bruxelles le week-end prochain; il me propose de lui laisser mon album. J’aurai donc mon dessin, mais je ne pourrai pas dire à Judith Vanistendael que « David, les femmes et la mort » est la bédé qui m’a le plus fait pleurer de toute ma vie. Je suis certaine que ça lui manquera énormément.
 Ma mère met un terme à notre coup de fil hebdomadaire en le temps record de 7:54. Mon secret? J’ai appelé au moment du repas, et je me suis plainte la première. Ha ha!
 Le 3ème épisode méditerranéen « vent violents-orages-pluie-inondations » en moins d’un mois et demi à Monpatelin vient couronner triomphalement cette semaine de merde. Je ne peux pas m’empêcher de regarder les vidéos sur LCI, et c’est super flippant. J’espère ne pas trouver mon appart’ ravagé la semaine prochaine.

Dimanche:
 Deuxième nouvelle recette de la semaine. Ce « creamy mac & greens » est une tuerie, notamment grâce au fait que Chouchou réussit très bien la béchamel – mais que de vaisselle sale à la fin!
 Goûter en famille pour les 77 ans de la mère de Chouchou. Ma belle-soeur a apporté une tarte Tatin et un merveilleux d’une taille légèrement inférieure à celle du Mont Blanc. Résultat: même en buvant du thé à la place du mousseux, j’ai avalé autant de sucre en 5 jours que pendant les deux mois précédents. Heureusement, les tentations ne seront pas nombreuses à Monpatelin.
 Je regarde et tente d’apprécier un film de Noël (« Let it snow », sur Netflix), histoire de pouvoir dire: « Vous voyez que je ne suis pas le Grinch! ». Mauvaise nouvelle: je suis bien le Grinch.

Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.

5 réflexions sur “La semaine en bref #98”

  1. Je confirme pour mercredi : c'etait la Saint Verhaegen. Jour de grande guindaille estudiantine par excellence !

  2. Un rendez-vous de 22h30 à 1h du mat ?? Waouh, il est acharné, ce médecin !! (Bon courage à Chouchou et à toi. Au moins, tu n'as pas le stress de manquer de boulot pour couronner le tout…)

  3. Alors là tu m'interesses hautement .
    Si tu avais la bonté de partager l'adresse de ton fantastique cordonnier. Déjà qu'un cordonnier lambda ça devient difficile à trouver ….
    Et j'espère qu'un jour tu partageras tes conseils pour quasi vielle peau car je suis en plein dans la cible.
    J'espère que ton Chouchou sera bien pris en main mais avec un très bon endocrino ça devrait bien se passer. Car ça aussi c'est la perle rare. JE cherche toujours depuis mon retour de Paris. Bon courage

  4. @MissZen: lMon fantastique cordonnier se trouve dans le passage piétonnier qui part de la place Jourdan, à côté de la librairie Maelström.. Il est ouvert de 10h à 18h30 du mardi au samedi (mais en congé jusqu’à Noël).

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut