C’est un de mes grands plaisirs de freelance: bosser les jours fériés.
Quand il n’y a rien à faire à l’extérieur de toute façon.
Quand tout est calme de l’autre côté de mes fenêtres et que le silence facilite ma réflexion.
Quand je sais qu’aucun mail professionnel ne va venir troubler ma concentration, que mon solde bancaire ne bougera ni dans un sens ni dans l’autre.
Quand le monde (ou au moins le pays) est à l’arrêt et que je peux me dispenser d’enfiler mon armure au saut du lit.
Quand je ne dois pas me dépêcher de boucler mon quota de pages pour avoir le temps de caser ceci ou cela en fin d’après-midi.
Quand je peux prévoir avec délectation ce que je ferai du jour de repos que je prendrai pour compenser.
Quand je dois me débrouiller avec ce que j’ai dans le frigo, ce qui simplifie la prise de tête de l’avant-repas.
Quand rien ne m’oblige à prendre de décision importante et à la mettre en oeuvre dans la foulée.
Quand je me sens tranquille et délicieusement décalée par rapport au reste du monde (ou au moins du pays).
C’est peut-être curieux, mais les jours fériés où je travaille ont toujours un petit goût de vacances.
Cela n'a pas grand chose à voir avec le billet du jour, mais en ce qui me concerne, le retour au travail après les vacances est toujours un peu embelli par l'idée que je vais pouvoir déguster d'un coup plusieurs articles de ce blog. Après deux semaines de (presque) déconnexion numérique, c'est un petit plaisir qui m'enchante. Merci!
Pareil ici. J'ai toujours aimé bosser les jours fériés, les dimanches, les soirs aussi. En fait, tout ce qui est hors du système 9/5 ou 6.