Revue de presse internet – novembre 2018

Toutes mes récentes lectures m’en ont persuadée: on ne contrera pas le réchauffement climatique en se contentant de modifier nos habitudes de consommation individuelle.

Par contre, une tentative d’action intéressante: la montée en puissance d’une justice climatique mondiale.

Marie-Claire a soumis les enfants de la rédaction à un nouveau test sur la présence de produits toxiques dans leur organisme. Résultat: ils sont tous contaminés.

Ca va plutôt à l’encontre de mes croyances, mais cet article très documenté affirme que manger bio ne diminue pas le risque de cancer(en anglais)


Très pertinent: Internet et la brutalisation du débat public.

Les fausses images utilisées pour propager des stéréotypes négatifs au sujet des migrants. (en anglais)


Une chouette infographie pour expliquer le fonctionnement de la mémoire.


Après avoir longtemps utilisé « auteure », j’ai récemment adopté « autrice », et voici pourquoi.

8 réflexions sur “Revue de presse internet – novembre 2018”

  1. Merci pour cette revue de presse !
    Manger bio ne protège peut-être pas les mangeurs, mais cela protège les agriculteurs… Perso je bois – rarement- du vin, et ça m'ennuyait de savoir que ce plaisir pouvait être fatal aux producteurs…
    Catherine

  2. Hmm, j'ai écrit un premier commentaire avant de lire l'article, bravo le veau ! Je soutiens tout de même l'agriculture bio, mais je dirais moins de bêtises 😉 Merci pour le partage.

  3. Merci pour l'article de Marie-Claire sur le taux de molécules toxiques chez les enfants.

    Comme beaucoup de Français, je vis dans une région de vignes et ici, les médecins nous disent de ne pas chercher plus loin pour les pubertés précoces chez les filles ou l'asthme…

    J'ai signé l'appel des coquelicots pour demander l'interdiction de tous les pesticides en France, mais le nombre de signataires augmentent lentement…
    https://nousvoulonsdescoquelicots.org/

  4. Concernant l'article sur le bio et les risques de cancer, il faut aussi noter que l'asch est financée par des groupes industriels (https://mediabiasfactcheck.com/american-council-on-science-and-health/)
    Ce que je retiens de l'article, c'est surtout que la législation "bio" n'est pas assez stricte.

    Je ne suis pas non plus d'accord avec l'affirmation suivante : "Organic farming could not feed the world because it is 20% less efficient than conventional farming.". L'article en référence indique "if all US wheat production were grown organically, an additional 12.4 million hectares (30.6 million acres) would be needed to match 2014 production levels."

    Oui, si on continue à consommer exactement la même chose qu'actuellement, on pourrait manquer de place pour cultiver. Mais cette affirmation ne tient pas compte du fait qu'on surconsomme dans certaines parties du monde, et qu'on gaspille. Pour les US,entre 30 et 40% des productions ne sont pas consommées (https://www.usda.gov/oce/foodwaste/faqs.htm). 30% de gaspillage vs 20% de productivité en moins pour le bio.
    Enfin, une grande partie des productions agricoles (maïs, soja, blé) sont utilisées pour nourrir le bétail. 36% du maïs aux US (https://www.scientificamerican.com/article/time-to-rethink-corn/)
    En réduisant la consommation de viande, on réduirait également la surface agricole nécessaire à la production de fruits et légumes. Pas de 36% évidemment, vu qu'il faudra cultiver un peu plus pour compenser l'absence de viande.

    Bref, pour moi, le bio ne va pas assez loin, et il faudrait changer nos habitudes alimentaires. Faire payer une sorte de taxe carbone ou environnement sur chaque animal abattu par exemple ? Je ne suis pas végétarienne (j'aurais aimé réussir à l'être !), mais si le prix de la viande quadruplait, ça me dissuaderait encore plus d'en manger ^^

  5. @Méghane: Oui, l'article n'est pas parfait mais il a le mérite de présenter un autre son de cloche argumenté. Je serais aussi pour que le prix de la viande reflète davantage son coût réel en termes de production et d'environnement; il serait alors si dissuasif que la viande deviendrait – et à juste titre – un produit de luxe réservé à des occasions exceptionnelles.

  6. Merci c'est une très chouette sélection, j'admire chaque fois ta concision, moi qui m'étale tellement au risque de décourager les lecteurs.trices ^^ !

  7. Bon, l'article sur la corrélation manger bio et risques de cancer ne m'a pas convaincue du tout non plus.

    Beaucoup d'affirmations non étayées, de type "on sait que la nourriture bio n'est pas plus nutritive qu'une autre", sans citer aucune étude à l'appui, et bien sûr, sans citer les nombreuses études qui disent que si, un légume bio comporte davantage de nutriment qu'un légume cultivé aux pesticides.
    Parler de pesticides parfaitement sûrs pour ensuite dire que mettre certains produits sur des cultures peut être dangereux… Faudrait savoir.

    Après, comme le rappelle Méghane, il faut être très vigilant sur les financements des études. Lire à ce sujet Naomi Klein (citée à la volée par la tribune accusant les gens qui font attention d'être des bourgeois satisfaits d'eux-mêmes). Dans La Stratégie du choc, il me semble.

    Et de toute façon, qui mange (et boit !) 100 % bio ? Dans tous les cas, comme dit plus haut (encore Méghane :)), la législation bio n'est pas assez stricte, à plus forte raison aux États-Unis… ça, c'est vrai.

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut