
Ici, elle s’attache à dépeindre le travail d’un écrivain public (j’aurais aimé que la formule soit féminisée en français) avec un formidable luxe de détails: description et symbolique des instruments de travail, choix des formules de politesse et de l’alphabet utilisé pour rédiger certains termes en japonais… Même le timbre apposé sur l’enveloppe est considéré comme chargé de signification. Certains lecteurs trouveront tout cela bien fastidieux; pour ma part, j’ai été fascinée par la complexité du processus et le nombre inouï de codes liés à la calligraphie. J’ai également adoré l’atmosphère paisible de Kamakura au fil des saisons et l’existence quasi monacale mais intérieurement très riche de l’héroïne.
« La papeterie Tsubaki » parle de conflit de générations et de transmission, du sens qu’on peut donner à sa vie en mettant du coeur à son ouvrage, des petits bonheurs qui suffisent à remplir une existence, de l’importance de savourer le moment présent, des bienfaits du thé et de la nourriture, et puis aussi des liens miraculeux qui se tissent parfois entre des êtres que rien ne prédisposait au rapprochement. Amateurs de littérature japonaise et de récits contemplatifs, ne passez pas à côté de cette petite merveille.
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Tu as encore allongé ma PAL……
Désolée pas désolée 😀
J'avais bien aimé "Le restaurant…". Je vous fais confiance et note celui-ci. Merci.
Reçu aujourd'hui !